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08/06/2010

arbre a paroles

S'il est un arbre qui alimente les conversation quimpéroises ces temps ci, ce n'est pas le pauvre tilleul qui s'est fait stupidement éplucher, esplanade François Mittérand, ni l'arbre de la liberté dont tout le monde semble avoir oublié l'existence, mais bien le pin sylvestre qui trône majestueusement à l'angle de la rue St Marc et de la rue de Douarnenez. Si son ramage se rapporte à son plumage.... nul doute qu'il en fera encore couler ... de la salive.

Il semble bien que tout le monde s'accorde pour  dire qu'il est superbe. C'est déjà une bonne chose et je peux vous dire qu'une telle unanimité se fait rare. 10 000 Euros la pièce, là par contre ça fait tousser.

Petite explication.  

J'ai depuis longtemps défendu l'idée que ce secteur manquait de végétal. La médiathèque est certes un très beau batiment, mais l'esplanade de pavés, avouez que ça fait lourd. J'ai donc souhaité, qu'à l'occasion de la destruction d'une partie du bâtiment RBO, cette espace soit réservé à la plantation d'un arbre. Pas n'importe quel arbre, un tout petit aurait été vandalisé ou piqué  dans la nuit. Un arbre à feuilles caduques aurait rendu l'espace triste en hivers.... et chez nous l'hivers dure et revient  souvent. le  Choix a donc ete fait d'y planter un pin sylvestre de 25 ans d'age. Dès lors c'est clair que cette sculpture végétale aurait un prix. Moins élevé  que si on avait recouvert l'espace de pavés et sans doute moins élevé qu'une sculpture  moderne signée d'un artiste contemporain. Mais le fait est là, un arbre qui côute 10000 Euros, ça étonne. Et pourtant si vous ajoutez la location du terrain de la plantation pendant 25 ans, les 4 transplantaions nécessaires pour assurer sa résistance ... et les heures passées par les jardiniers à lui donner cette forme particulière... vous ser ez moins étonné du prix. Mais comme le dit mon ami Pierre "un arbre ça ne coûte rien,  ça se plante petit et apres on le regarde pousser..." Alors c'est certain à 10000 Euros le pécimen, on ne va pas multiplier l'opération ..

Je prends simplement le pari, que dans 10 ans, cette mini polémique sur le prix aura vécue et que ce qu'il restera ce sera bien l'arbre... majestueux sympbole de paix dans une ville affolée par le mouvement des foules  et le bruit de voitures.

00:17 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)

19/05/2010

apéros geants

Les autorités, qu'elles soient municipales ou préfectorales les redoutent et font des pieds et des mains pour qu'ils n'aient pas lieu sur leur territoire. Effectivement, la méthode pour l'instant à l'air de marcher et les initiateurs de ces rassemblements,  les uns après les autres, annoncent leurs annulations. Le décès d'un jeune homme à Nantes ne va pas arranger les choses.

Alors faut il avoir peur de ces apéros géants et surtout quelle attitude faut il adopter? Je pense qu'il s'agit avant tout d'un fait de société. Il ne suffit pas de dire, c'est bien ou c'est mal mais bien de constater qu'ils existent et qu'ils remplissent un vide puisqu'ils rassemblent a chaque fois des milliers de personnes, surtout des jeunes. Besoin de se retrouver, l'apéro géant  serait une version nouvelle des "pardons bretons"... je sais l'image est osée  et pourtant on peut  trouver au moins deux similitudes: l'envie ou le besoin de se retrouver nombreux en un lieu unique et surtout d'y accéder gratuitement.... entre nous, une troisième similitude pourrait être évoquée... celle de prendre une bonne cuite collective, car soyons lucides l'alcoolisation n'est pas une chose nouvelle. Ce qui est nouveau et a mon sens inquiétant c'est le nombre de comas éthyliques lié à l'usage d'alcools forts comme la vodka et l'âge relativement jeune de ces comas. Comme si ces apéros prenaient place dans les rites initiatiques pour que l'ado puisse s'affirmer. L'autre point tout  aussi inquiétant est la somme des dégâts infligés aux espaces publics lors de ces soirées arrosées. Un peu comme si ces soirées  autorisaient l'impunité du fait du nombre de participants et de l'excuse du "je suis bourré donc pas responsable"

Ce qui me parait certain c'est que ces initiatives  vont durer et que les initiateurs vont rapidement trouver la parade à la responsabilité d'organisateurs que leurs collent les autorités, alors comment réagir? En premier lieu, il me semble, en les accueillant et en essayant sinon de les organiser au moins d'en contrôler les dérives. Leur donner, au moins dans la première partie de la soirée un caractère populaire, visant à croiser les populations participante. Cette étape ne me semble pas très difficile à organiser. La partie qui reste compliquée se situe justement lorsque ce brassage se termine et que ne reste sur le carreau que les "queues d'apéro" ou tous les dérapages sont possibles. Il faut alors sur le terrain et en nombre des personnes pour assurer la prévention pour maintenir le contact entre une certaine forme d'autorité et les participants. Si la police peut jouer un rôle a ces moments ce n'est évidemment pas sous forme du CRS botté  et casqué mais peut être par une présence discrète en civil permettant de repérer si besoin en est les individus que la fête n'intéresse qui si elle se transforme en baston.

Le chemin est étroit mais il me semble inutile et irresponsable de jouer l'autruche devant un fait qui quoiqu'on en dise a un sens.  

 

01:00 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (3)

26/12/2009

fermeture des écoles

la municipalité, dont je fais partie, vient d'annoncer la fermeture dans un bref délais de 3 écoles publiques sur Quimper. Au delà du fond d'un tel projet, qui ne manque pas de nous interpeller, vous l'imaginez, c'est la manière qui a été utilisée pour construire  et annoncer cette décision,  qui choque nombre de quimpérois.

Au nom des élus de Kemper l'Ecologie a Gauche je me suis exprimé lors du dernier conseil municipal pour redire, d'une part toute la confiance que nous faisions à Denise Cariou (adjointe KEG en charge de ce dossier) quant aux valeurs qui l'animent et d'autre part pour exprimer notre profonde réprobation au sujet de la méthode employée et de la nécessité aujourd'hui  de reprendre le contact avec les parents et la communauté éducative pour entendre les arguments de chacun.

Déclaration au conseil.

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intervention de Daniel LE BIGOT lors du conseil municipal du 18 dec 2009
au nom des élus de Kemper l'écologie a gauche

Au nom du groupe Kemper l’écologie a gauche  je tiens à t’assurer Denise de notre confiance dans les valeurs qui te guident dans la gestion de ce dossier très délicat.

A l’évidence  la méthode  pour associer les parents n’a pas été la bonne. Alors que nous avons collectivement   mis  en place les outils d’une vraie démocratie, les conseils de quartier, la démarche agenda 21,… nous venons de montrer que nul n’est à l’abri d’une erreur. D’où la nécessité d’avoir une vigilance permanente dans ce qui a trait a la concertation.

Indépendamment des raisons qui ont conduit la collectivité à faire cette proposition de fermeture de trois écoles fondées sur  la perte d’effectifs
- due à la diminution du nombre d’habitants dans le centre ville
- au vieillissement  et au manque de renouvellement  de la population dans d’autres quartiers

Sachant qu’il restera de toutes manières à la collectivité à décider  et  à ’assumer la décision finale, Il y a aujourd’hui nécessité de prendre le temps pour engager le dialogue avec les parents et le monde éducatif.
- en élargissant ce dialogue à l’ensemble des écoles concernées par la restructuration dans un souci d’écoute mutuelle et du respect  des points de vue de chacun.

11:06 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (8)