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04/10/2006

les déchets... au plus près.

Il est évident que le transfert des déchets finistériens à Laval est une aberration tant d’un point de vue économique qu’écologique. Il faut donc trouver des solutions locales.
La première étape reste la réduction de la production de déchets. La mise en place systématique de collectes sélectives y compris les fermentescibles avec une éventuelle pesée de la poubelle résiduelle diminuera largement les volumes à traiter.
Il restera malgré tout un volume à traiter et donc des déchets ultimes à stocker. Il faut maintenant arrêter de parler d’enfouissement. Le stockage des déchets ultimes doit être contrôlé et en aucun cas être irréversible. Il doit être assumé par les pouvoirs publics et non pas confié au privé. Je considère à ce stade que le stockage est une activité industrielle qui doit donc être gérée dans les zones industrielles proches des unités de traitement des déchets. Il ne s’agit pas de faire un trou mais bien de stocker sur un terrain plat aménagé, imperméabilisé et végétalisé au fur et à mesure de l’activité. Si comme le dit Roger Abiven Conseiller Général, cette activité ne comporte aucun risque de pollution, il ne doit pas y avoir de problème pour une implantation en zone industrielle.
Ce sont ainsi au minimum cinq centres de stockage qu’il faut mettre en œuvre dans le département (pays de Brest, Morlaix, Concarneau, Quimper, Carhaix) Situés dans les zones industrielles, ces centres proches des voies de communication seront gérés par les collectivités qui ont la compétences déchets et bénéficieront (je n'en doute pas ) de la vigilance des entreprises.
La proximité des centres de stockage et des lieux de production des déchets est en prime un facteur de responsabilisation des acteurs de la filière déchets.

15:05 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (1)

21/09/2006

velorution

Et oui, c'est la lutte finale, demain (ou plutot dimanche) c'est la "VELORUTION".medium_velo_005.jpg
Dans le cadre de la semaine sur la mobilité, Les Verts du pays de Kemper vous proposent dimanche matin une opération "mobilité douce". Le rendez vous est fixé à 11 h rue du Parc (arret bus). A pied, à vélo nous irons ensuite devant le conseil général pour rappeler à nos élus du département qu'ils ont en charge les dépalcements hors agglomération et qu'ils ne font pas grand chose en direction des cyclistes. Pas ou tres peu d'itinéraires cyclables vers les plages ou entre nos communes.
Nous irons ensuite à la Mairie pour dire qu'en ville le cycliste aussi doit être respecté et protégé. Nous dirons également que pour la marche, ce n'est pas le pied.. les trottoirs sont encombrés de matériels urbains.
Sur 360 000 déplacements quotidiens à quimper, il y a plus de 30 000 qui se font a pied... La marche est parfaitement adaptée pour les petits déplacements, il faut donc l'encourager.
En France pres de 40 % des déplacements se font sur une distance de moins de 2 km.
A dimanche pour un rendez vous coloré. medium_velo_007.jpg

23:20 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (0)

14/09/2006

Un redoutable défi pour la planète.

Mettre en place une voie réservée aux bus boulevard Kerguelen c’est bien, mettre des vélos gratuitement à disposition c’est bien, proposer une carte bus à 4 euros la semaine, c’est toujours bien mais ne faire ceci que pendant une semaine par an c’est l’expression d’une faible volonté de changer les choses.
A Quimper on dénombre aujourd’hui plus de 350000 déplacements par jour, 80 % de ces déplacements se font en voitures et les bus n’en prennent que 10%. Quand à Quimper Communauté on considère qu’une augmentation de la fréquentation des bus de 1%, c’est satisfaisant il faut savoir qu’il s’agit de 350 voyages supplémentaires alors que dans le même temps les voitures ont augmenté de 3% soit près de 8500 véhicules.
Le différentiel continue donc de s’aggraver au bénéfice de la voiture, et la question est jusqu’ou cela peut il durer ? Ce que l’on appelait il y a peu les heures de pointe à fortement tendance à traîner en longueur et la ville bouchonne aujourd’hui quasiment de 7h30 jusqu'à 9h15 et le soir de 16h30 à 18h15.
En dix ans ce ne sont pas 10% de voyageurs qu’il faudra gagner pour les bus mais sans doute plus de 100%. C'est-à-dire qu’il faut dès maintenant prendre les moyens pour d’ici dix ans doubler la fréquentations des transports collectifs. Cela parait effectivement colossal et pourtant au regard de l’évolution climatique et de la raréfaction du pétrole, cet objectif risque fort d’être insuffisant.
L’enjeu en matière de déplacements me parait tellement fondamental qu’il nécessitera des investissements qui ne sont actuellement pas du domaine du possible pour Quimper communauté. Il y a donc nécessité à réfléchir à une structure du type Société d’Economie Mixte pouvant répondre financièrement à ce défi inscrit dans le cadre du développement durable pour la planète.
Les villes comme Nantes qui ont su s’engager dans cette démarche sont aujourd’hui celles qui ont les plus fortes dynamiques économiques. Quimper ronronne gentiment, le réveil risque d’être brutal et douloureux
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15:17 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (2)