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Glyphosate : un niveau de
contamination alarmant !
Dans le rapport 2005 sur la pollution en Bretagne édité par la
DIREN on note que :
" par rapport à 2004 un
accroissement de la contamination par l’AMPA principal métabolite du
glyphosate . Le niveau de contamination par le
glyphosate et l’AMPA est alarmant :
- le glyphosate et l’AMPA sont présents dans respectivement 60 % et 91
% des échantillons,
- le taux de dépassement du seuil de 0,1 µg/l a nettement augmenté
depuis 2002 pour l’AMPA,
- les concentrations en AMPA atteignent ou dépassent 2 µg/l 2 µg/l = limite
maximale réglementaire pour une substance individuelle en eau brute. dans près d’un échantillon sur dix."
Le Glyphosate c'est le principe actif
du roundup sur lequel a travaillé Robert Bellé, Professeur CNRS à
Roscoff. C'est de cela, entre autres, qu'il nous parlera dans sa
conférence intitulée :
"Mécanismes à l'origine des cancers et
l'environnement" : une conférence du professeur Robert Bellé, à
Landerneau le jeudi 18 mai à 20h30 salle municipale, quai du Léon (face
au parking).
Pour vous mettre en "appétit" vous pouvez lire
ci-dessous l'intégralité du rapport de la DIREN concernant les
pesticides en Bretagne.
Gérard Borvon,
S-eau-s
Faire suivre SVP
Les Pesticides : maintien de pics de concentration élevés et d’une
grande diversité de molécules retrouvées
En 2005, malgré un printemps sec et une hydrologie peu favorable aux
transferts, la contamination des eaux de rivières par les
pesticides reste globalement préoccupante comme le montre les
résultats enregistrés sur le réseau CORPEP.
L’année 2005 confirme le nombre important de molécules retrouvées
dans les eaux : sur 149 molécules recherchées, 55 ont été quantifiées
(49 sur 133 en 2004). La diversité des résidus mise en évidence sur
chacune des 8 rivières du réseau est élevée, ainsi jusqu’à 27
molécules ont été quantifiées dans un même échantillon et en
moyenne nous observons au moins six molécules par échantillon. 9,1 %
des prélèvements ont révélé des contaminations dépassant les limites
réglementaires de 2 µg/l 2 µg/l = limite maximale
réglementaire pour une substance individuelle en eau brute. pour
une substance ou 5 µg/l 5 µg/l =
limite maximale réglementaire pour la somme des concentrations
des substances en eau brute. Au delà de ces seuils, de 2 µg/l pour une
substance ou
5 µg/l pour la somme des concentrations des substances,
l’eau ne peut être utilisée qu’après
autorisation du ministère chargé de la Santé. pour
la somme des concentrations des substances présentes simultanément (6,2
% en 2004). Le maximum de concentration (7,59 µg/) est relevé dans un
prélèvement du Gouessant en Juin 2005.
Les substances les plus souvent quantifiées sont des herbicides :
- Pour l’atrazine, désherbant du maïs dont l’usage est interdit
depuis le 30 septembre 2003, la baisse de fréquence de dépassement du
seuil de 0,1 µg/l 0,1 µg/l = limite maximale
réglementaire pour une substance individuelle en eau distribuée. se
poursuit. La baisse du taux de quantification et le niveau de
concentration relevés témoignent d’un abandon quasi total des
désherbages avec cette matière active.
Parallèlement à la baisse de la contamination par l’atrazine, des
résidus d’autres molécules, certaines anciennes d’autres plus récentes
utilisées en substitution pour désherber le maïs, sont détectés dans
les eaux (bentazone, alachlore, dimethénamide, acétochlore,
nicosulfuron, sulcotrione).
- L’isoproturon désherbant des cultures de céréales à paille le
plus souvent détecté dans les eaux est quantifié dans un échantillon
sur deux et pour des prélèvements proches des périodes de traitement
plusieurs pics voisins de 1,5 µg/l sont enregistrés. En 2005 le taux de
dépassement du seuil de 0,1 µg/l 0,1 µg/l = limite maximale
réglementaire pour une substance individuelle en eau distribuée.augmente
par rapport à 2004. Les résultats acquis sur les cinq dernières années
et ceux enregistrés en février 2006 révèlent une contamination
préoccupante par cette molécule et montrent qu’il est nécessaire de
porter une attention particulière à son utilisation. D’autres
désherbants des céréales à paille sont également quantitifés :
bentazone, imazaméthabenz-méthyl, …
- Pour les autres désherbants, on note par rapport à 2004 un
accroissement de la contamination par l’AMPA principal métabolite du
glyphosate . Le niveau de contamination par le glyphosate et
l’AMPA est alarmant :
- le glyphosate et l’AMPA sont présents dans respectivement 60 % et 91
% des échantillons,
- le taux de dépassement du seuil de 0,1 µg/l a nettement augmenté
depuis 2002 pour l’AMPA,
- les concentrations en AMPA atteignent ou dépassent 2 µg/l 2 µg/l = limite maximale réglementaire
pour une substance individuelle en eau brute. dans
près d’un échantillon sur dix.
- Pour le triclopyr, on note une réduction du taux de
quantification qui pourrait être en relation avec l’application des
nouvelles règles d’usage à proximité des fossés et cours d’eau.
- Pour le diuron, on observe depuis 2000 une stabilité du taux de
dépassement du seuil de 0,1 µg/l 0,1 µg/l
= limite maximale réglementaire
pour une substance individuelle en eau distribuée. bien
que son autorisation d’usage soit limitée au mois de mars. Pour
l’aminotriazole, autre désherbant utilisé principalement en zone non
agricole, le taux de dépassement du seuil de 0,1 µg/l 0,1 µg/l
= limite maximale réglementaire
pour une substance
individuelle en eau distribuée. croît nettement.
La présence d’insecticides (carbofuran, lindane) et de fongicides de
grandes cultures (fenpropidine, cyprodinil, triazoles) est également
mise en évidence.
Enfin, il convient de signaler que sur les dix pesticides figurant sur
la liste des substances prioritaires au sens de la Directive cadre sur l’eau Directive 2000/60/CE ,
six ont été quantifiés sur le réseau CORPEP en 2005, ce sont par ordre
alphabétique : l’alachlore, l’atrazine, le diurion, l’isoproturon, le
lindane, la simazine.
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