Daniel Le Bigot

 

 

 

 

 

Le gouvernement nous annonce un retentissant coup de rabot sur les finances allouées aux collectivités locales. Il est un secteur qui semble particuli

èrement visé, c’est celui du « fond vert ». Ce fond dédié essentiellement aux transitions écologiques se verrait réduit de prè

s de 60%. Il avait été abondé de 2,5 milliards en 2024 il ne le serait que de 1 milliard en 2025. Il prévoit également de réduire de manière radicale (-1 milliard en 24 et – 1 milliard en 25) les attributions de « Ma Prime Rénov ». Et pour compléter le tableau il est prévu une véritable saignée sur les budgets de l’ADEME (organise qui participe aux financements des transitions énergétiques en particulier).

On le voit très bie

n, ce gouvernement est bien plus préoccupé par la dette financière que le pays a auprès des banques que de la dette écologique que nous avons auprès de le Planète. Quand on sait que les 500 plus grandes fortunes concentraient en 2023  plus de 1200 milliards d’euros (c’est la moitié du PIB de la France)  et qu’elles ont vu ce chiffre multiplié par 3 en moins de 10 ans, on se rend bien  compte que les priorités ne sont pas ou elles devraient être.

Pour la ville et l’agglomération, qui sollicite pour 2024 ce fond vert à hauteur de plus de 1,4 millions d’Euro, la note risque d’être salée si le parlement n’arrive pas à remettre les priorités à leur place.   Il s’agit des pistes cyclables, de la mise en place d’une stratégie déchets, de la rénovation thermique des bâtiment publics en particulier du Théâtre max Jacob et des écoles.  

Pour continuer dans cette indispensable transition, les collectivités ont impérativement besoin de cette participation de l’Etat, nous attendons que notre représentation nationale, toutes tendances confondues,  fasse le maximum pour faire entendre la parole des territoires. C’est leur mandat, c’est pour cela aussi qu’ils sont élus.