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30/12/2012

Favoriser le repos des salariés.

 

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Régulièrement  en cette période de fêtes de fin d’année, synonyme de consommation effrénée, revient le débat sur l’ouverture des commerces le dimanche. La droite quimpéroise se cherche un chemin, sans dire qu’elle est  pour mais surtout ne  pas dire qu’elle est  contre.  Position opportuniste très inconfortable car elle n’est portée par aucune philosophie. Et ceci pour la bonne raison qu’il y aujourd’hui différents commerces dont les intérêts  sont  souvent divergents. Alors vouloir se faire le porte- parole  du commerce dans un but électoraliste confine à de la haute voltige.  Pour nous les écologistes les choses sont plus simples. Le maintien  de la consommation  n’étant pas un but en soi, c’est le sort des salariés ainsi que l’animation créée par les commerces qui nous préoccupent.

La réglementation actuelle entend, sauf exception, que les commerces qui font intervenir des salariés soient fermés le dimanche. Ce qui veut dire qu’un magasin sans salariés  peut ouvrir.  Il appartient au Maire de la commune d’autoriser à titre exceptionnel  des ouvertures  dominicales. En fait c’est la proximité du dimanche avec le jour de Noel qui suscite la demande.   La ville de Lorient l’a fait cette année, celle de Brest l’a refusée  comme  Quimper.  Qu’est ce qui se passe si la ville donne l’autorisation qui ne peut être restrictive ?  Les grandes surfaces font venir les salariés et les clients se précipitent dans les surfaces de périphérie. Bien sûr, on nous dira que viennent travailler ce jour-là, uniquement les volontaires. Tout le monde sait les pressions qui peuvent être faites et combien il est difficile pour un salarié, souvent en  situation précaire,  de refuser. Quant à l’animation du centre-ville par les magasins ouverts, l’effet est minimum tant l’attractivité des surfaces périphériques est disproportionnée du point de vue chalandises.  En définitif, une autorisation d’ouverture le dimanche bénéficie essentiellement aux caisses des grandes surfaces. Les salariés y trouvent parfois un avantage financier mais au prix d’un repos dominical supprimé.

 Des animations populaires  comme il y en a eu ces deux  dimanches  à Quimper  redonnent elles ,   effectivement une attractivité au cœur de la ville. Les illuminations participent du même mouvement. C’est à ce moment-là que les vitrines se doivent d’être attirantes. Et si l’achat ne se fait pas sur le coup, le regard a été aiguisé. La ville est bien dans son rôle quand elle créé le cadre invitant les quimpérois à retrouver son cœur. Le Maire l’est tout autant quand par son autorité il protège les droits des salariés.

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