17/04/2018
L'obstination parfois, vient à bout de l'ordre établi.
Difficile de comprendre ...depuis plus de 30 années que cette question d'aéroport chiffonne la région nantaise ... et maintenant que cette question n'en est plus une...il y a urgence à virer les gens qui se sont installés sur ce no man's land. je ne suis pas en train de poser la question de la légalité.. à qui sont les terrains? qui est prioritaire au nom du droit de l'expropriation pour récupérer les parcelles... ma question est juste , y avait il une urgence à tout casser, ne pouvait on prendre un peu de temps pour justement régler ces questions de propriété qui ne sont sans doute pas simples . La démocratie était elle à ce point en danger qu'il fallait y envoyer des milliers de gendarmes pour y faire revenir l'ordre républicain.
C'est un triste spectacle que ces pelleteuses qui écrasent ce qui n'était que des cabanes..construites a mains nues, juste des petits coins visant à protéger une graine originale que des hommes et des femmes voulaient voir grandir, et qui nous aurait peut être donné des idées pour un nouveau modèle de société sachant que le monde s'accorde a dire que celui ci court à sa perte.
Mais non il fallait tara tata... que ce petit bout d'expérience, ce laboratoire suive les règles administratives (dépôt de dossier en trois exemplaires, analyse des offres, évaluation des business pan...et que sais je.) c'était peut être là le danger, que quelque chose d'autre soit possible... alors les lacrymos ont fait le boulot...
Seulement .. la petite graine elle, elle est coriace et elle repousse... peut être même qu'elle se démultiplie tel un rhizome, de quoi donner de la mi graine à madame la Préfète.
12:40 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
"L'obstination parfois, vient à bout de l'ordre établi " dites vous monsieur Le Bigot.
"L'écologie n'est pas l'anarchie " vous répond Nicolas Hulot.
Peut-être que le vrai but des zadistes n'était pas d'empêcher l'aéroport, mais simplement de renverser l'ordre établi. C'est ce qu'on imagine, vu leur obstination, alors que l'aéroport ne se fera pas.
Êtes vous sérieux lorsque vous pensez que quelques squatteurs, planteurs de graines ou éleveurs de chèvres improvisés vont inventer un nouveau modèle de société ?
(J'imagine surtout que le genre de graines qu'ils vont planter ne leur donnera pas grande énergie au travail. .., et lorsque les CRS ne seront plus là, ils seront beaucoup moins motivés à planter des " graines originales")
L'aéroport ne se fera pas. Alors? Quel est le problème de ceux qui occupent illégalement des terres ?
Que dire aux agriculteurs (lesvrais, ceux qui travaillent) qui se sont endetté pour en acheter ou en louer ?
Et juste une dernière question: "Venir à bout de l'ordre établi, est ce un but pour vous?"
Utopie, quand tu nous tiens .
Écrit par : erwan | 19/04/2018
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