01/04/2006
Un coup j'te vois, un coup j'te vois pas
Ce pourrait être le résumé de l'intervention du Président de la république. Je fais plaisir à mon premier Ministre... je promulgue. Je gère Sarko le fils maudit, (mais président de l'UMP... ) je tambouille un truc avec retour devant le parlement pour valider une réduction de la durée du CPE (un an) et l'obligation pour les patrons de dire pourquoi ils licencient...
En fait Chirac a contenté sa droite. Il a oublié que ce n'était pas elle qui était dans la rue. Il y a donc peu de chance que les lycées, les facs retrouvent leur sérénité lundi matin. Il va pourtant sans doute gagner parce que le mouvement va s'essouffler, forcément. On risque d'assister à des actes de violences issus des débordements inévitables, les premières fissures dans le mouvement vont apparaître dès mardi et les vacances de la zone parisienne vendredi vont porter le coup final. Bien joué Jacquot!
Victoire à la Pyrrhus, le Villepin a, comme il le dit lui même, prouvé qu’il en avait... Il a brisé l’espoir des jeunes. Il s’est disqualifié pour la présidentielle… qu’a cela ne tienne, il a tenu. Pour lui c’était l’essentiel, quelqu’en soit le prix. Seul contre tous c’est son slogan pour la démocratie. De Matignon, il contemple maintenant le champ de ruine, pour peu il sabrerait le champagne. Lundi sera un autre jour… et les débordements, c’est l’affaire du Ministre de l’intérieur.
00:30 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)
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