17/02/2008
Solidarité avce les salariés mais pas avec les actionnaires.
Les dirigeants de Girex Mazal, entreprise (210 salariés) qui fait partie du groupe indien Wockhardt , ont indiqué jeudi que "l’entreprise mettra de l’argent pour sauvegarder des emplois si les pouvoirs publics en mettent de leur coté". A première vue, c’est une conception assez étonnante du libéralisme prôné par cette multinationale, second fabricant mondial de médicaments génériques. Il semble bien qu’en Inde comme en France le vieille adage « on privatise les profits et on mutualise les pertes » soit de rigueur.
Pour que la collectivité publique intervienne financièrement au nom de l’emploi, (près de 60 emplois menacés) il faudrait, et cela me parait un minimum qu’elle soit associé au projet de l’entreprise. Or à ce jour, nous sommes dans l’opacité la plus complète quant au devenir de l’entreprise. Si Wockhardt s’est intéressé à Girex, c’est bien parce qu’il espérait tirer de gros profit de la vente du médicament « veinamital ». Ce médicament n’étant plus remboursé, sa vente a lourdement chuté. La première question à se poser est de savoir si ce médicament justifiait par son efficacité d'un remboursement par la sécu.
Au delà de cet aspect, l’outil est bien présent, le personnel est motivé et qualifié il reste donc à connaître les projets de l’entreprise et à s’entourer des garanties quant à la sauvegarde des emplois avant que l’argent public vienne au secours d’un groupe international qui par ailleurs dégage des bénéfices importants.
23:03 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)
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