29/08/2012
Interview le Télégramme.
Une interview laisse toujours, pour celui qui a été entendu, un goût de trop peu. Le journaliste du Télégramme (Bruno Salaun) rencontré hier m'a interrogé sur la vie politique locale et sur ses perspectives. Il m'a aussi interrogé sur le débat qui agite "Europe Ecologie Les verts" autour de l'Europe. Nous avons également parlé des Roms et bien entendu de la déclaration de Montebourg sur les perspectives d'avenir du nucléaire...
Le journaliste a choisi de ne retenir de nos discussions, que la question locale. Si ce choix me laisse une petite frustration quant au nombre de sujets abordés, je reconnais qu'il rend sans doute clair le propos fidèle à nos échanges. A vous de juger
11:05 | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
C'est une bonne idée, monsieur Le Bigot de faire profil bas juste avant les élections, parce que votre image est plus qu'écornée sur Quimper. Vous trouverez peut-être quelques naïfs pour vous croire. Cependant j'ai peur que lorsque vous dites dans l'article "il faut convaincre et non contraindre", il n'y ait plus grand monde pour croire en votre sincérité.
Écrit par : le berre | 29/08/2012
Je suppose que DLB lorsqu'il parle de convaincre, il ne pense pas aux indécrottables du tout bagnole mais aux personnes qui s'interrogent sur l'avenir des sources d'énergie, de la santé, qui ont une vision à quelques décennies et qui se demandent si les propositions de la municipalité actuelle sont suffisantes pour nous sortir de cette crise qui est une crise de la croissance à tout prix écologique et sociale
Écrit par : John | 29/08/2012
Merci John d'imaginer que ceux qui se déplacent en "bagnole" n'ont pas de cerveau. Vous dites cela à tout de même 80% de la population au minimum. C'est un peu risqué.
Écrit par : le berre | 30/08/2012
La question est bien posée. Faut-il attendre que les écologistes soient majoritaires pour entreprendre les grands chantiers qui sauveront la planète et l'humanité
Il y a quelques décennies, un grand parti par le nombre des ses adhérents et de ses électeurs attendait le grand soir. Le commencement de la fin pour ce parti se fit dans les années 80 lorsqu'il entra au gouvernement
Il avait constitué son audience par l'attaque systématique des socialistes, un peu comme actuellement Mélenchon. Son électorat n'a pas suivi lorsqu'il s'allia avec le frère ennemi
Les écologistes comme le PC en son temps ou Mélenchon aujourd'hui peuvent devenir un grand parti en dénonçant les reniements des socialistes et en remettant au grand soir le soin de nettoyer les écuries d'Augias ou d'améliorer la circulation des bus dans Quimper
J'ai attendu trop de grands soirs. J'ai attendu trop de rentrées sociales chaudes. J'ai attendu trop de mouvements sociaux fortd pour aujourd'hui me satisfaire de discours de tribuns retraités du sénat.
A Quimper :
je veux des bus plus nombreux.
je veux des pistes cyclables
je veux des cheminements piétonniers
je veux du bio dans les cantines
je veux des bâtiments économes en énergie
Je veux des écologistes avec les socialistes qui défendent avec force leurs idées et pas des écologistes agitateurs d'idées et de discours
Je veux des écologistes qui se font rentrer dedans par la droite parce qu'ils mettent en pratiquent leurs idées
Écrit par : Victor | 30/08/2012
je veux, je veux, je veux...
pas très démocratique et un peu extrémiste comme état d'esprit
Écrit par : le berre | 31/08/2012
Pourquoi attendre, une première mesure serait que chacun de nous soit responsable et comme le préconise l'ADEME par quelques gestes simples nous réalisions par exemple une économie de un à deux litres de carburant en adoptant une conduite économique et moins polluante.
http://ademe.typepad.fr/presse/2012/08/reduire-sa-consommation-de-carburant.html
Écrit par : Denis | 31/08/2012
Victor n'a pas écouté monsieur le Bigot au cours de ces journées d'été: il y a une différence entre un militant qui veut tout et tout de suite et un élu en phase de responsabilité dans l'exécutif qui peut vouloir tout et tout de suite mais qui est confronté à la réalité de sa population. Et quand on pèse entre 5 et 15% on ne peut décider pour tout le monde donc il faut accepter que d’autres aient une vision différentes.......
PS: petite capture d'écran
Écrit par : thomas | 31/08/2012
2000 roms délogés cet été! Sarkozy petit joueur...
Écrit par : GGRD | 31/08/2012
Thomas a raison et j'irai même plus loin dans l'application stricte de l'idée démocratique. Lorsqu'on pèse entre 5 et 15% (et certainement moins depuis la dernière élection), et qu'on est associé à l'éxécutif on ne devrait peser dans les décisions qu'au niveau du pourcentage que l'on a. Pour ce qui concerne Quimper, il est totalement absurde que des écologistes qui pèsent un infime pourcentage aient la quasi-totalité du pouvoir dans des domaines aussi sensibles et essentiels que l'urbanisme ou les transports.
Il n'est pas étonnant dans ces conditions que la population se révolte.
Écrit par : erwan | 31/08/2012
Le peuple gronde
Le pain manque
Faites monter la veuve noire
Écrit par : Robespierre | 31/08/2012
Il n'est pas question de pain, mais de déficit de démocratie.
Écrit par : Danton | 31/08/2012
il n'y a pas de démocratie !
Qu'on leur coupe la tête !
Écrit par : Dame de Pique | 31/08/2012
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