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06/04/2014

Waterloo morne plaine...

 

           Le troisième et dernier épisode des élections municipales 2014 s'est achevé ce dimanche 6 avril par l'élection du nouveau Maire Ludovic Jolivet.

           Le premier épisode et sans doute le plus important a eu lieu le 23 mars. La douche a été glaciale, moins de 8% pour la liste des écologistes que je conduisais. Je reviendrai plus tard sur cette défaite car c'en est une et sur l'immense déception qui l'a accompagnée mais simplement vous dire que de ce soir là, la défaite de la gauche était inévitable. Nous avions beau refaire les additions, 8% plus 28% ne faisaient jamais les 50% nécessaires pour gagner. Le deuxième acte du 30 avril n'a fait que confirmer ces sombres pronostics.

           Ludovic Jolivet a raison quand il dit « le score est sans appel. Les électeurs se sont exprimés clairement... » Il aurait cependant tort, à mes yeux, de penser que les Quimpérois auraient choisi son projet. Pour la bonne raison que de projet, il n'en avait pas si ce n'est "c'était mieux avant, alors revenons... ". Les électeurs ont choisi de sanctionner la majorité sortante. Sans doute pour de multiples raisons mais la plus forte étant certainement le refus du « plan transport ». Il ne s'agit pas ici de faire du plan transport le bouc émissaire de notre défaite mais bien de revenir sur cet élément qui a fédéré une grande partie des opposants. Je reste pour ma part convaincu de sa pertinence mais sans doute portait-il trop d'audace pour des Quimpérois dont nous n'avions pas bien mesuré la peur du changement. Un journaliste disait l'autre jour «  les élections auraient eu lieu il y a deux ans en plein travaux du tram à Brest et la municipalité Cuillandre tombait a coup sûr, aujourd'hui elle récolte les lauriers ». Alors erreur de calendrier en ce qui nous concerne ? Certainement en partie mais aussi grosse erreur dans la communication. Nous n'avons pas su convaincre la masse incertaine de l'urgence d'un tel plan pour les transports. Convaincus que nous étions de la pertinence de notre projet, nous avons pêché par excès d'optimisme. Pendant ce temps là, la droite, armée de ses commerçants du centre ville faisait son travail de sape et elle le faisait avec efficacité. Comme tout travail de sape, l'action est souterraine et donc difficilement visible. Ce dimanche 23 mars tout s'est écroulé.

             Que va-t-il se passer maintenant ? Difficile de le prédire. Après avoir été, sans équivoque pour sa suppression, pendant la campagne, L Jolivet semble aujourd'hui marquer le pas et entamer un autre langage « il faut sortir du plan transport par le haut ». Sans doute se sera-t-il rendu compte, pendant cette semaine passée en mairie, que le travail a été fait et qu'il est difficile d'y revenir sans perdre beaucoup d'argent.

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