14/05/2014
Un défi pour les écologistes.
Comme un boxeur sur le ring, qui chancèle après avoir reçu un coup particulièrement douloureux, il faut du temps pour encaisser une défaite électorale. j'ai accepté de répondre à la demande de Bruno Salaun du Télégramme pour une interview.
Il ne s'agissait pas de venir jouer les pleureuses, de se plaindre d'une situation que tout homme ou femme politique doit se préparer à affronter. Il ne s'agissait pas non plus de jouer les gros bras et de faire comme ci tout ceci était sans importance.
Au delà des aléas des scrutins, la planète file un mauvais coton. Notre génération, malgré les signaux d'alarme, continue de faire flamber notre patrimoine naturel. Savez vous que dès le mois de juillet 2013 nous avions consommé la totalité du carburant dont nous pouvons théoriquement disposer pour l'année.
Les écologistes sont parfois maladroits dans leur manière de présenter les situations. Parfois "mal à l'aise" quand ils choisissent d'assumer des responsabilités. Je suis pourtant persuadé qu'ils ont raison sur le fond et que plus nous attendrons pour mettre en œuvre leurs propositions et plus la situation sera dégradée.
Une majorité des électeurs quimpérois a choisi la fuite en avant plutôt que la remise en cause de leurs habitudes. Ne nous trompons pas, c'est bien l'audace du schéma transport et les craintes qu'il a suscitées qui ont fait en grande partie le résultat de la consultation. Les Quimpérois n'ont pas choisi le projet de la droite puisqu'elle n'en avait pas. Ils ont choisi de ne pas mettre en œuvre le projet qu'avec les socialistes nous leurs proposions. Otage d'une partie importante des commerçants du centre ville enfermés dans leurs habitudes, cette équipe municipale ne pourra pas mettre en œuvre les réformes qui pourtant s'imposeront dans les années à venir. les écologistes seront là pour pointer les erreurs et proposer les alternatives qui peu à peu seront entendues des Quimpérois.
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