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01/07/2015

Le « Contrat de ville » doit anticiper la croissance du collège Diwan à Kermoysan

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               Un nouveau « Contrat de ville » concernant Kermoysan sera signé mercredi 1er juillet. Dans le droit fil de  celui qui vient de s’achever, ce contrat  va permettre de poursuivre la mutation  du quartier. L'ensemble des élus a  d’ailleurs souligné les qualités de cette nouvelle étape de rénovation urbaine pour les années 2015-2020.

 

                Dans le précédent contrat, un terrain avait été gelé pour pouvoir répondre éventuellement aux besoins du collège Diwan, en particulier en matière d'internat. Ce projet n'est pas allé au-delà des études. Aujourd'hui, le problème n'est toujours pas résolu à Quimper et l'internat, installé à Plogastel St-Germain (14 km), arrive à saturation avec ses 80 pensionnaires. A cette difficulté s'ajoute la question de la croissance des effectifs. De 140 collégiens cette année, le skolaj Diwan passera à 165 élèves à la prochaine rentrée et plus de 200 d'ici deux à trois ans. Les projections à sept ans montrent une perspective très fiable de 270 à 280 collégiens. Si ces chiffres illustrent la vitalité de la filière Diwan, ils montrent aussi l'urgence des besoins. Les locaux du collège seront bientôt trop petits. Il est  donc nécessaire dès aujourd’hui  d'anticiper cette croissance.
             Les élus de Kemper l’Ecologie à Gauche (KEG) souhaitent donc que soient conservées à cet effet  les réserves foncières à proximité du skolai Diwan de Kemper. En lien avec l’association, le Conseil départemental, la ville et Quimper-Communauté doivent se pencher sans attendre sur cette question qui concerne l’avenir de la filière de la langue bretonne à Kemper.
Anne Gouerou - Daniel Le Bigot
Kemper l’Ecologie à Gauche

 

Commentaires

Pour moi le breton est une langue morte et sans avenir

Écrit par : Arno | 03/07/2015

Je ne dirais pas cela Arno, loin de là.
Je ne parle ni ne comprends le breton (à part quelques mots et expressions), mais je trouve qu'il faut tout faire, pour faire vivre cette langue qui est l'âme de cette terre. Lorsqu'on ne sait plus d'où on vient, on ne peut pas savoir où on va.
J'ai le plus grand respect pour des personnes comme Yan Fanch Kemener, ou Gweltas Ar Fur et beaucoup d'autres qui se battent pour défendre la culture et l'âme de cette terre.

Écrit par : erwan | 04/07/2015

Bataille perdu d'avance !

Écrit par : Arno | 04/07/2015

Pas sûr Arno,
si l'on en croit les chiffres de croissance des collégiens "diwan"
Mais c'est vrai que le breton comme langue parlée par une majorité, personne n'y croit plus.
Malgré tout il faut qu'une minorité consciente de faire perdurer ce savoir, résiste, et cela se concrétise.

Écrit par : erwan | 04/07/2015

Admettons que des personnes parlent le Breton je me demande a quoi sa peut bien servir a part pour les touristes !

Écrit par : Arno | 05/07/2015

Ma belle mère parle breton. C'est pour elle une grande joie que de parler avec d'autres, souvent des "anciens". Il y a des subtilités dans le breton que ne peuvent comprendre que ceux qui parlent la langue.

Écrit par : erwan | 05/07/2015

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