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04/07/2015

L'acrylique, ce n'est pas du p'tit lait.

peinture.jpg       Suite à la pollution constatée hier matin sur l'Odet et les explications rassurantes  données par la ville, il est permis de s'interroger.

Tout d'abord quant  l'effet de ces peintures acryliques  sur  le milieu aquatique. On ne peut en effet  dire quel sera leur l’impact avant qu’il ne soit mesuré.  Rappelons que si le remplacement des peintures glycéro par des peintures acryliques est un progrès (elles ne contiennent pas de COV - Composés Organiques Volatiles), ces peintures à l'eau contiennent aussi des substances dangereuses comme les éthers de glycol. De ce fait, elles présentent un élément de toxicité pour les milieux aquatiques. Nous en saurons plus quand les résultats des analyses seront publiées. 
         Par ailleurs, ce qui interroge aussi, c’est le circuit pris par cette peinture pour arriver dans l'Odet. Si, comme le dit la ville, le produit vient du lessivage d’un toit. Ce qui nous semble étonnant vu la coloration et le temps d'écoulement de la pollution. Cela voudrait dire que la gouttière du centre commercial de Gourvili va directement dans le milieu naturel et quil n'y a aucun tamponnage. Or les règlements actuels imposent que les eaux de toitures et de ruissellement des surfaces imperméabilisées soient stockées sur la propriété dans des bassins temporaires ou conduits dans un réseau séparatif. Ceci afin de  permettre  de recueillir les eaux pluviales lors des épisodes orageux, avec dans tous les cas, un traitement des eaux collectées avant le rejet dans le milieu naturel.

Qu'en est-il ici ? Nous demandons à la grande surface de Gourvily impliquée dans cette affaire d'apporter des réponses à ces questions.

Commentaires

Il y a eu un déversement ponctuel, accidentel dû à un évènement climatique exceptionnel.
N'en rajoutons pas au point d'en faire un drame national.
Quelques poissons en ont été gêné, colorés en blanc, ou même sont morts prématurément (paix à leurs âmes).
Mais je suppose que c'était ponctuel et largement dilué depuis. N'en rajoutons pas systématiquement dans la dramatisation.
Le monde sécuritaire dans lequel voudraient nous faire vivre aujourd'hui les ayatollahs de l'écologiquement correct, refuse tous les aléas, tous les imprévus, toutes les originalités, tout ce qui sort de la norme imposée. Cela m'inquiète bien plus qu'une pluie d'orage qui a lessivé une peinture pas encore sèche sur un toit de supermarché.

Écrit par : erwan | 04/07/2015

Erwan.. tu n'es pas non plus obligé de croire encore au père noel... et ce n'est pas parce que leclerc dit que cela vient du toit... qu'il faut le croire.
par aillleurs la remarque concernant le stockage des eaux de pluie me laisse effectivement perplexe. je croyais que toutes les grandes surfaces imperméabilisées étaient tenues d'avoir un stockage tampon...

Écrit par : dominique | 05/07/2015

Il y a un mot bien mis en gras dans le texte de Daniel :"éthers de glycol"
"Ma Doue benniget !" Tous aux abris!
Oyez braves gens, ayez peur! Les éthers de glycol nous attaquent, on en a vu dans l'Odet.
Au secours, cela doit être certainement quelque chose de très grave, et très toxique, qui va certainement provoquer l'extinction de la race humaine. Tout le monde aux masques et aux combinaisons si vous voulez survivre...

Plus sérieusement, si l'on se renseigne un peu:

On estime à un million le nombre de salariés exposés à ces produits.
On trouve ces produits dans les peintures, vernis, encres, colles, détergents, décapants, traitements anticorrosion, fluides de coupe et de dégraissage, nettoyants pour vitres, cosmétiques comme les colorations pour cheveux, produits pharmaceutiques, crèmes de soins...
...dire que nos belles se soignent aux éthers de glycol...
Dans le cas qui nous intéresse ce ne sont pas des humains, mais des poissons et végétaux qui ont été exposés à ces "éthers de glycol" dilués dans l'Odet.
Concernant la toxicité de ces "éthers de glycol", des travaux effectués sur des salariés exposés aux éthers de glycol révèlent des cytopénies sanguines. Cytopénies qui touchent en particulier la lignée des polynucléaires neutrophiles. Ce phénomène, généralement réversible, disparaît à l'arrêt de l'exposition...donc à priori rien de grave en ce qui concerne la pollution dont nous parlons, qui a été ponctuelle.

- Cancérogénicité
Les études épidémiologiques n'apportent actuellement pas de résultats convaincants sur un effet cancérigène potentiel de ces solvants (conclusion de l'expertise collective de l'Inserm).

Bon, ben... dommage
un bon petit Seveso à Quimper aurait requinqué les Daniel, Jean-Pierre et autres qui sont à l'affût d'électeurs terrorisés.
Ce sera pour une autre fois.

Écrit par : erwan | 07/07/2015

D'après le journal aujourd'hui, dans ces "pollutions" récentes de l'Odet, le seul danger serait justement le lait et la crème déversés par les agriculteurs en colère dans l'Odet. La fermentation du lait et de la crème auraient consommé de l'oxygène dans l'eau, oxygène indispensable à certains organismes...
Le titre de notre ami Daniel Le Bigot," l'acrylique ce n'est pas du petit lait" qui voulait dire que l'acrylique était plus dangereuse que le lait, serait donc vraiment mal choisi. Le lait serait plus dangereux que l'acrylique...
L'écologie aurait-elle des gènes dogmatiques et idéologiques , au détriment de la réalité scientifique ?

Écrit par : erwan | 16/07/2015

Les commentaires sont fermés.