28/10/2015
Vous ne vous êtes pas trompé Mr Fontaine, vous avez juste trompé la population!
Alors comme cela, un simple petit « je me suis trompé.. » (Ouest France 28 oct) et tout serait pardonné ! Non Monsieur Georges Philippe Fontaine, ce serait trop facile.
Manoeuvre électorale.
D’abord vous ne vous êtes pas trompé. En 2013 vous ne connaissiez pas le fond du dossier parce que vous ne vous y êtes pas intéressé. Vous y avez juste vu une opportunité pour attaquer l’équipe municipale en place à un moment crucial de la campagne électorale. Et objectivement d’un strict point de vue tactique politicienne, vous avez été bon puisque vous avez gagné.
Que reste t –il à ce jour ? Au moins deux années de retard pour un projet que vous défendez maintenant et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui que Georges Cadiou avait présenté en 2013. Quelques petits glissements géographiques par rapport au projet d’origine, une légère diminution de hauteur, rien de fondamental et vraisemblablement des modifications qui seraient intervenues dans la phase mise au point du projet.
L’équipe en place à l’époque a certainement commis des erreurs dans la manière de présenter le dossier, mais avouez, avec le recul que vous lui aviez particulièrement bien savonné la planche.
Que vous reconnaissiez aujourd’hui, vous être trompé, c’est effectivement la moindre des choses. Il vous faudra maintenant beaucoup de patience et d’humilité pour convaincre les riverains que ce que vous affirmiez comme aberrant alors soit nécessaire et concevable aujourd’hui.
les ralentisseurs pour les crues exceptionnelles.
L’action politique est certes un combat mais un combat sur le fond. Le fond n’a pas changé et en ce qui me concerne ce que je pensais nécessaire il y a 3 ans, me semble toujours d’actualité. Si nous voulons tenter de protéger la ville de Quimper contre les inondations liées aux crues exceptionnelles de l'Odet et du Steir, il faudra réaliser, en amont, des ouvrages pour ralentir ces crues, puisque c’est de l’amont que viennent les eaux qui inondent une partie de la ville. L'intégration de ces ralentisseurs dans l'environnement est ensuite une question de volonté et de budget. Il faudra aussi comme le réclament les associations, reconstituer le bocage et les talus. Ce sont ces talus, la végétation qui les compose et les zones humides qui régulent tout au long de l'année le cours des rivières.
La question de la rue René Madec restera malgré tout posée car c’est l’eau qui vient de la mer et non pas de l’amont qui inondent en cette période de grandes marée ce secteur de la ville. Cela aussi il faut le dire, ne pas faire croire qu'il existerait une solution miracle, au risque sinon de décevoir les populations devant l’absence de résultats.
23:57 | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
GPh.Fontaine vient-il de découvrir que l'eau coule du haut vers le bas même à Quimper... :-)
Écrit par : René | 29/10/2015
Pour le plaisir... l'article de Ouest-France du 28/10/2015
Georges-Philippe Fontaine : « Oui, j’ai changé d’avis… »
Trois questions à Georges-Philippe Fontaine,président du Sivalodet.
Jusqu’en 2013, vous étiez partisan de la méthode douce, comme la reconstitution du bocage, pour lutter contre les inondations. Depuis votre élection à la tête du Sivalodet, en juin 2014, vous avez radicalement changé d’avis. Pourquoi ?
À l’époque, je n’avais pas les données. On n’arrivait pas à savoir ce qui se passait. Je pensais que le bocage suffirait pour éviter les inondations. Ce que j’ai dénoncé à l’époque, c’est la méthode. Il y avait un malaise. Cela manquait de transparence, d’où des réactions de rejet. Voilà pourquoi, j’ai privilégié la discussion avec les habitants de la vallée depuis que je suis président. J’ai multiplié les rencontres. J’ai fait confiance aux experts-citoyens. Le Sivalodet a même pris à sa charge les études de l’Association des usagers afin qu’ils puissent bâtir un scénario.
Vous avez jeté le travail accompli jusqu’en 2014 à la poubelle ?
J’ai tout remis à plat pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvait le Sivalodet. Mais on ne peut pas mettre en l’air l’argent dépensé sous les mandats précédents. Nous ne remettons pas en cause l’objectif à atteindre : protéger la ville contre une crue cinquantennale, un peu plus forte que celle de 2000. Il faut savoir que, pour l’État, cette protection est à peine suffisante. Le bassin versant de l’Odet et le littoral sont classés parmi les 200 sites soumis au risque submersion et inondations en France.
Parmi les raisons avancées pour expliquer l’inondation de 2000, certains parlent des effets de la marée, de la rupture d’une digue en amont. Qu’en penser ?
La rupture de la digue de Kersalaün, à Leuhan, a libérér 300 000 m3 d’un coup. Des gens ont vu passer une vague. Pourtant, cela n’a entraîné qu’une hausse de 2 cm supplémentaire à Quimper. Quant aux effets de la marée, il faut relativiser. Les études montrent qu’elles ont une influence significative jusqu’au pont Médard (Steir) et le pont Sainte-Catherine (Odet). Ce n’est pas une vision qui va dans le sens commun, mais ça se prouve.
Écrit par : René | 29/10/2015
On ne doit pas dire: "je m'ai gourré", mais "je m'ai trompé" ...
Écrit par : Boutbois | 29/10/2015
Gonflé, notre Daniel qui reproche aux autres ce qu'il a toujours pratiqué. Monsieur Le Bigot qui n'a pas arrêté de "faire amende honorable" (son expression favorite quand il était dans la majorité) pendant 5 ans, et qui ose dire à monsieur Fontaine "ce serait trop facile" quand il fait la même chose. Décidément notre conseiller vert a vraiment la mémoire qui flanche, et l'indignation sélective. Dommage, cela décrédibilise le propos de monsieur Le Bigot.
J'ai cru voir également dans le dernier "mag", la gauche qui s'indigne que la droite n'ait pas encore fait plus de 1000 places de parking... On croit rêver: ceux qui ont supprimé les stationnements (verts en tête) s'indignent que la droite ne les ait pas déjà remplacé ? Il y a une fébrilité, un manque de scrupules, et une inconsistance des arguments chez certains qui augure de mauvais résultats pour eux aux élections à venir. On peut se mentir à soi-même, mais la population n'est jamais dupe.
Écrit par : erwan | 29/10/2015
Il y en a qui se gourent et d'autres qui font l’âne pour prendre au premier degré des déclarations qui ne manquent pas d'humour ni de places de parking. Cet âne bâté donne le bâton pour se faire battre mais laissons le se complaire dans la fange de son inculture
Écrit par : René | 29/10/2015
Bonjour réunig kohz,
"Il y en a qui se goure"... " l'âne bâté qui se complaît dans la fange de son inculture" aurait plutôt mis le pluriel après " il y en a qui" ... donc : "qui se gourent."
Quant au second degré et à l'humour de l'article de monsieur Le Bigot , je cherche encore.
Écrit par : erwan | 29/10/2015
Reunig, sans accent, Kozh comme vieux
L'humour est à chercher dans les places de parking dont parle la gauche et non ici dans l'article de D.Le Bigot mais expliquer à un balourd les ressorts du comique semble mission impossible
Écrit par : René | 29/10/2015
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