Daniel Le Bigot

         C’est toujours délicat pour un homme de parler de la journée de la femme ou plus exactement de la journée  consacrée "aux droits des femmes". Eviter le cliché, se méfier parfois de notre propre culture qui tient pour évidences,  des attitudes qui ne sont que le fruit de notre éducation

        Ce 8 mars  est donc  le moment d’évoquer toutes ces femmes  qui sont bafouées, maltraitée, soumises aux lois, aux caprices  des hommes mais aussi parfois à celui de   femmes,   simplement parce qu’elles sont ELLES. Des voix s’élèvent de par le monde,  trop souvent étouffées par le bruit des bottes ou par les prêches de religieux pour qui la femme reste  l’incarnation du mal.

      le sexisme existe et pas seulement à l’autre bout du monde.  Il prend des formes diverses, parfois reconnues  mais répond presque systématiquement à la même logique, celle du pouvoir donné à la force. La loi est  la première protection pour les femmes. C’est donc par la loi qu’elles parviendront à se faire respecter.  Si a loi  n’évite  pas toujours  la domination, elle permet un recours et une reconnaissance du statut de victime.

       Le droit de vote des femmes est récent en France mais il est aujourd’hui acquis. Ce n’est pas le cas partout. Le droit reconnu à disposer de sa  personne, de pouvoir librement choisir sa vie, reste encore  un combat pour beaucoup de femmes. Les préjugés, les habitudes ont la vie dure et les crises sociales que nous rencontrons atteignent d’abord les plus fragiles et en particulier les femmes.

             Alors bien évidemment qu’une journée par an ne change pas grand-chose à la situation mais une journée c’est peut-être le temps qu’il nous faut pour nous interroger sur le rôle et la place  de chacun de chacune  dans une société qui bouge  très vite mais qui trop souvent,  fait la part belle…  aux forts et gagneurs.

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            "l'homme qui répare les femmes" c'est un film à voir ABSOLUMENT. D'abord parce que c'est un très beau film, les paysage du Congo et du Rwanda sont sublimes. Parce que c'est un bel hommage aux femmes en général et à celles qui ont été martyrisées en particulier. Et parce que le docteur Denis Mukwege a besoin de notre protection. C'est en allant nombreux voir le film que nous continuerons à maintenir l'attention internationale sur ce personnage courageux et que nous contribuerons ainsi  à assurer sa protection.