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28/03/2018

Mais ou sont passées les hirondelles?

hirondelles.jpgDans le Télégramme de ce matin un article d'une demie page,  sur un outil mis en œuvre par la société  « locarmor » pour arracher la végétation centrale sur la N 165. Ainsi donc on va supprimer ce qui faisait une des originalités de nos autoroutes bretonnes à savoir cette haie centrale. La DIR ouest se satisfait de la solution qui consiste à remplacer la végétation par du bitume. Bien entendu le bitume une fois posé nécessite moins d’entretien.  On peut aussi supprimer les espaces verts en ville, dans les quartiers toujours au nom des économies de fonctionnement et d’un autre coté pleurer officiellement sur la perte de biodiversité.

   Nicola Hulot s’est lamenté mardi dernier du peu d’échos que sa proposition visant justement à s’engager pour sauver cette biodiversité qui disparait peu à peu.

"Je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent qui va succéder à la stratégie nationale pour la biodiversité mais, très sincèrement, tout le monde s'en fiche, à part quelques uns. Je veux un sursaut d'indignation", a fulminé Nicolas Hulot devant l'Assemblée nationale" 

    Pour nos enfants,  c’est le journal qui demain annoncera le printemps, les hirondelles auront disparues.  Un récent rapport de l’Observatoire National de la biodiversité fait état d’une perte de près de 25 % des oiseaux de nos jardins entre 1990 et 2015. Cette perte irait même jusqu’à 50% en ce qui concerne les chauves-souris mais tout le monde s'en fiche des chauves-souris. Et je ne parle pas des abeilles  qui en plus des pesticides largement rependus doivent en plus se prémunir contre les frelons asiatiques importés accidentellement dans notre région.  

 Alors continuons à disperser les pesticides, à supprimer les haies, à artificialiser nos champs et prairies,  il nous restera toujours les vidéos animalières  pour montrer à nos petits-enfants ce qu’était un nid, un vol d’hirondelles, une salamandre….

22/03/2018

Une démolition partielle.

Si l'idée de créer une place au bout de la rue St François et de donner un peu d'espace autour des halles me semble une bonne idée... elle ne justifie pas la destruction totale du bâtiment. 

dessinHalles.JPG

     Sur ce dessin (non contractuel...bien entendu) j'ai tenté de reproduire l'espace qui pourrait être créé en supprimant simplement une travée des halles (à peu près 20 m) . Celle située le plus a l'Est  et en supprimant également les avancées  de toiture rue Astor et rue amiral de La Grandière. Cette opération permettrait de refaire une véritable façade ouverte, lumineuse et  attractive. Le reste du bâtiment nécessitant une rénovation importante. 

       Cette solution, aujourd'hui techniquement réalisable,   évite les fouilles, conserve les deux restaurants et permet de passer à coté  un gros chantier en extérieur dans le  coeur de la ville. La réduction d'un tiers correspond a peu près à ce que propose le Maire dans le cadre d'une reconstruction. 

       Outre le coût qui serait  nettement inférieur à une destruction totale, la ville conserverait ainsi un élément de son patrimoine qui s'il ne fait pas l'unanimité, signe quand même une période ainsi qu'une partie de son histoire. 

Il me semble aujourd'hui important que le Maire accepte l'échange  autour de trois solutions qui sont 

                - la démolition totale avec reconstruction

                - la rénovation dans l'enveloppe actuelle 

                - et cette démolition partielle avec rénovation du reste du bâtiment. . 

Il lui appartiendra ensuite de décider. 

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pour mieux visualiser la modif .... un dessin, les halles aujourd'hui...

dessin halles avant2.JPG

 

15/03/2018

Allier sauvegarde du patrimoine et nécessaire modernité..

les halles.jpgLes halles de Quimper sont aujourd’hui au centre d’un débat que le Maire souhaiterait certes limité aux seuls commerçants du lieu mais qui enfle et prend possession de la ville. La réunion de mardi soir 13 mars,  dite de concertation nous a bien montré, d’une part que de concertation, il n’y en avait pas,  le Maire restait sur son idée de raser le bâtiment  et d’en reconstruire un autre et d’autre part que ce sujet allait mobiliser  les Quimpérois.

Lors du précédent  mandat  nous avions lancé une réflexion sur  le devenir des halles. Deux options s’étaient présentées, une rénovation lourde en 6 et 8 millions et une rénovation plus légère moins de 4 millions. La période électorale de 2013 ne nous semblant pas propice à ce débat qui venait  percuter l’autre sujet qu’était le plan transport, la décision avait été de reporter  pour après  les municipales. Depuis lors, plus rien, et c’est en novembre 2017 que resurgit le débat avec une proposition fracassante du Maire …. « On va raser les halles.. ».

Le constat fait à l’époque reste d’actualité à savoir…dans la  forme actuelle les halles ne remplissent plus correctement leur fonction de commerce alimentaire en centre-ville. Honnêtement  je dois avouer que si personnellement je partageais le diagnostic que les halles étaient surdimensionnées par rapport à l’espace  disponible à cet endroit de la ville, nous n’avions jamais envisagé leur démolition. L’idée de redonner de l’espace, en particulier coté  Est,  à savoir coté cathédrale, proposé par le maire actuel dans le cadre d’une démolition totale semble en ce point pertinente.

Mais les inconvénients  causés par  cette proposition sont sans aucune mesure avec les avantages qu’elle procurerait. Le cout dépasserait largement les 12 millions si l’on prend en compte les indemnités à verser aux deux restaurants qui seraient détruits. La durée du chantier est absolument imprévisible en particulier du fait des fouilles à réaliser, qui si elles s’avèrent intéressantes  occasionneraient inévitablement des recherches complémentaires. Un chantier de cette  ampleur au cœur du quartier aurait des conséquences importantes sur le chiffre d’affaires des commerces aux alentours. La suppression des salles de réunion réduirait l’établissement à une fonction purement commerciale alors qu’il remplit aujourd’hui une fonction de lien social. Le dernier argument qui me semble aussi important est le caractère patrimonial de l’équipement actuel qui avec sa charpente en lamellé collé  en forme de bateau renversé fait partie des originalités quimpéroise. Depuis plus de trente ans, cette charpente apparait d’ailleurs  dans tous les documents ventant les avantages de la ville.

Entre rénovation intérieure   et démolition reconstruction je propose donc une solution alternative qui à mon sens recoupe les avantages des deux autres  sans en subir les inconvénients. Il s’agirait d’une démolition partielle à savoir une travée de 20 m, coté Est  et la suppression des avancées sur les rue Astor et Amiral de la Grandière.  Ceci permettrait de créer une place au bout de la rue st François avec une véritable façade signant l’entrée des halles et redonnerait de l’espace et de la lumière aux deux rues adjacentes. Le reste du bâtiment soit près de 2000 m2 (comme la proposition du Maire)  serait  restauré et rénové. Cette solution évite les fouilles, garde les deux restaurants, les étals poissons, conserve les salles 1,  salle expo à l’étage et met en valeur un patrimoine qui compte pour Quimper et les Quimpérois. Dernier argument pour cette solution et non des moindres, la durée du chantier serait largement réduite.