02/07/2018
une décision incohérente de la municipalité !
La ville de Quimper a décidé de vendre à Quimper Bretagne Occidentale, (QBO) pour ensuite être cédée à la société Nicot, la parcelle boisée située entre le rd point de Ty Douar et l’actuel établissement Truffaut à Kéradénnec. Je me suis lors du dernier conseil municipal fermement opposé à cette vente. Et ceci pour essentiellement deux raisons.
La ville de Quimper est déjà largement sur-dotée en surfaces commerciales de périphérie. Cette vente de 10 hectares va bien entendu créer une nouvelle pression sur les commerces du centre-ville. Nous ne sommes pas dans la situation rencontrée lors de la venue de « grand frais » sur quimper. En effet à l’époque la ville ne pouvait pas faire grand-chose car le terrain à vocation commerciale ne lui appartenait pas. Ici le la ville est propriétaire des parcelles. C’est donc elle qui décide de les vendre ou pas. Et il est clair que si Nicot les achète, ce n’est pas pour en faire un espace vert mais bien pour y implanter des commerces et sur 10 000 m2 en bordure de voie rapide la demande sera grande. .
En 96 lors de la vente des premiers terrains de Keradénnec, qui ont ensuite donné naissance à Décathlon et à Truffaut, il s’agissait d’une compensation car la ville avait récupéré les terrains de la jardinerie de Tréquéfélec qui appartenaient à la société Nicot afin d’y créer un bassin d’extension des crues. A l’époque, malgré une demande insistante des acquéreurs, la ville s’était opposée à la vente des terrains boisés en bordure du rond-point de Ty Douar. Décathlon et Truffaut se sont alors construits à l’arrière de cet écran boisé, ce qui ne les a pas empêchés de faire leur activité commerciale tout en préservant la qualité paysagère de cette entrée de ville.
On ne peut voir dans cette vente que l’incohérence de la municipalité qui d’un côté prétend vouloir préserver le commerce du centre-ville et de l’autre cède ses propres propriétés pour de nouveaux commerces en périphérie. Incohérence d’une municipalité qui dans son PLU prétend vouloir préserver la qualité paysagère des entrées de ville et qui et l’autre cède un espace boisé pour laisser y construire des commerces et voir fleurir les enseignes publicitaires.
12:46 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Bravo monsieur Le Bigot.
Sur ce coup là vous avez tout à fait raison.
Mais avouez, monsieur Le Bigot chantre de la défense du commerce de centre ville, c'est un peu comique...non?
A l'époque où vous vous occupiez d'urbanisme quimperois, vous avez tout fait pour enfoncer le commerce de centre ville. Suppression de 700 places de stationnement gratuites à la Providence, ouverture de dizaines de milliers de m2 de surface commerciale en périphérie sous la municipalité Poignant, projet d'un plan transport qui aurait achevé le centre ville, etc...
Vous étiez le dernier à écouter les commerçants et les défendre, mais le premier à conseiller aux commerçants désemparés d'aller s'installer en périphérie. Vous avez vraiment la mémoire courte.
Pour ce qui est du centre ville, il va mieux qu'il y a 3 ans, je pense. Il ne manque que les 700 places gratuites que vous avez supprimé pour qu'il se porte encore mieux.
Ne pas les supprimer aurait été gratuit, les remplacer aujourd'hui serait ou sera très cher.
Écrit par : erwan | 05/07/2018
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