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20/09/2021

Primaire des Ecologistes.

Primaire EELV : le « vert » à moitié plein à Quimper

Régis Nescop:  Le Télégramme.

 

Divisés localement, les Verts quimpérois ont accueilli avec surprise et un brin de scepticisme les résultats du premier tour de la primaire EELV. Si Daniel Le Bigot votera Jadot le week-end prochain, Martine Petit ne dit pas à qui ira son suffrage.

Yannick Jadot, 27,7 % des voix, affrontera Sandrine
Rousseau, 25,14 % des suffrages, lors d’un second tour
organisé en ligne du 25 au 28 septembre. Yannick Jadot, 27,7 % des voix, affrontera Sandrine Rousseau, 25,14 % des suffrages, lors d’un second tour organisé en ligne du 25 au 28 septembre. (AFP)

Publié le 20 septembre 2021 à 14h15

Un duel Yannick Jadot- Sandrine Rousseau. C’est le ticket gagnant qui est sorti des urnes, ce week-end, lors d’un premier tour très serré de la primaire écologiste pour la présidentielle 2022. Tout s’est joué dans un mouchoir de poche entre les quatre principaux candidats en lice, au point de rendre très incertaine l’issue du second tour (du 25 au 28 septembre). À Quimper, ces résultats ont décontenancé. Y compris chez les supporters de Yannick Jadot. « C’est une surprise mêlée à de la déception », reconnaît Daniel Le Bigot, soutien de l’eurodéputé. Le conseiller municipal écologiste quimpérois imaginait un « cavalier seul de Yannick Jadot, autour de 40 % ». Si l’élu EELV se félicite de « la qualité des débats », Daniel Le Bigot s’inquiète désormais « des risques de radicalisation de la ligne défendue par Sandrine Rousseau. Ce n’est pas ma position. Yannick Jadot est le seul à avoir la notoriété suffisante pour défendre nos idées et porter un projet présidentiel. C’est aussi lui qui peut fédérer et travailler avec d’autres composantes politiques ». La dynamique est du côté de Jadot, considère l’élu quimpérois. « Il ne fait pas de doute qu’il bénéficiera en majorité des reports de voix d’Éric Piolle et de Delphine Batho. Les sensibilités entre les programmes sont très proches ».

« Déception et incompréhension »

Martine Petit avait, de son côté, fondé beaucoup d’espoir dans la candidature d’Éric Piolle, « un élu pragmatique qui a mis en application ses idées à Grenoble. Sa personnalité apportait des garanties pour jouer un rôle important dans cette présidentielle. Je redoute désormais une candidature de témoignage ». Pour l’ancienne candidate écologiste aux municipales à Quimper, ce résultat est une profonde déception. « Il y a également de l’incompréhension, dit-elle. Ce scrutin est difficile à analyser en l’absence d’informations sur le profil de l’électorat. Je m’interroge sur les intentions réelles d’une partie des 122 000 votants. Il y a eu des rumeurs d’entrisme de certains partis pour disqualifier un candidat ». L’ancienne élue écologiste, qui ira voter au second tour, refuse de dévoiler, ses intentions. « Je n’ai pas encore choisi mais je constate que près de 70 % du corps électoral est favorable à une écologie radicale, à un changement de système. Le gagnant de cette primaire devra porter ce discours ».

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