Daniel Le Bigot

Lanig nous a aujourd’hui fait sa dernière blague. Trop grand pour le trou, le cercueil ne passait pas. Ça en à fait rire plus d’un.
Il aura été de tous les combats, ce sacré Lanig. Dans la résistance contre l'occupant Allemand, contre la guerre d’Algérie dans les années 60, aux cotés des Bosniac et à Gorasde, dans la rue contre la guerre d’Irak et aujourd’hui encore contre la guerre en Palestine qui mine cette région et jette des milliers de réfugiés dans des camps prisons honte de l'Europe.
Fer de lance du PSU dès sa création, il a ensuite dit bonjour à Juquin pour aboutir chez les Verts qu’il a accompagnés en papy... il les a toujours trouvés trop turbulents pour être efficaces.
Lanig, la clop (souvent éteinte) au bec, le regard malicieux de celui qui en sait toujours plus qu’il ne veut en dire restera un copain. Toujours dispo pour refaire le monde, certes en réunion mais avec une préférence pour le bistrot du coin. C’était une vraie nature. Sportif il était passionné de foot et de tennis, sports qu'il a pratiqué tres longtemps, qui lui ont laissé un genou en vrac et un dos en compote.
C’est donc naturellement au bar le « pénalty » que nous avons levé le verre pour saluer le départ de ce grand bonhomme, si grand... qu'il ne rentrait pas dans le trou.
ar’ ve chall Lanig