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16/12/2007

faire et défaire...

Dans le cadre de la lutte contre les dégâts causés par les inondations, la ville de Quimper a décidé de réaliser un bassin de rétention route de Brest à la place des établissements Nicot. C’est sans doute bien car ce genre d’ouvrage devient indispensable pour compenser les surfaces imperméabilisées par l’urbanisation galopante. La question que je pose et que tout citoyen peut se poser c’est de savoir s’il n’y avait pas là une occasion de résoudre en même temps d’autres problèmes du secteur.
Tous les cyclistes vous le diront cette route de Brest entre le rond point de Tréquéffélec et celui Gourvilly est dangereuse. Il me paraissait simple et logique d’inclure dans les aménagements périphériques liés à la construction du bassin un cheminement protégé pour piétons et cyclistes. Je l’avais signalé au conseil municipal du 16 décembre 2005 et je m’aperçois que cette option n’a pas été retenue.
On peut même aller plus loin, il semble évident, vu l’urbanisation du secteur de Cuzon qu'il faudra trouver une sortie sécurisée pour le quartier. Le débouché sur le boulevard Salvadore Allende n'en est visiblement pas une. Il me semblait encore une fois logique d’inclure cette préoccupation dans le projet d’aménagement. On y viendra sans doute, dans deux trois années, il faudra alors reprendre les travaux et démolir ceux qui auront été réalisés cette années.
A l'heure ou le travailler plus pour gagner plus devient une doctrine, le vieille adage " faire et défaire c'est toujours travailler" reprend toute sa valeur.

Commentaires

Il semblerait aussi que cet aménagement soit encore un exemple typique de démocratie locale de l'équipe municipale actuelle. La population et ses associations n'ont été qu'informées et non associées au projet ce qui aurait permis de de ne pas oublier la piste cyclable.

Écrit par : René | 17/12/2007

Attention, le bassin est toujours une réponse à court terme. Les vraies solutions sont ailleurs. Réduction des imperméabilisations, enherbements, bassins tampons de faibles dimensions (et faible impact) fossés drainants, et lagunage pour l'assainissement ...
Mais cela demande un programmation incompatible avec les échéances électorales par exemple. Sans compter l'impact "paysager" du bassin, véritable stigmate compensatrice d'un problème non compris. A croire que le monde est trop complexe pour certains "politiques".

Écrit par : Swingphil | 19/12/2007

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