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11/06/2012

Un scrutin laminoir.

Martine Petit, candidate d’EE Les Verts  en dépassant les 5% aura au moins la satisfaction de voir ses frais de campagne remboursés. Pour les écologistes, avec 3 000 suffrages en moins que lors des dernières législatives, une analyse critique s'impose.  On peut toujours se rassurer en disant que ce score est dans la lignée des 5% récoltés au niveau national. Là aussi, la justification est un peu courte car la coutume, à Quimper, veut que nous soyons bien  largement au-dessus des performances nationales.

Alors comment expliquer ce relatif échec ? Je pense que la nature même du scrutin, un mois après la présidentielle en est la première raison. Les électeurs se sont exprimés, ils ont choisi François Hollande comme président de la République. Celui-ci n’ayant pas fait d’erreurs pendant ce premier mois, ils confirment ce choix en votant pour les candidats du PS. C'est  somme toute assez logique dans le contexte  d'un régime présidentiel. On peut alors se demander pourquoi les candidats EE Les Verts, soutenus par le PS dans les circonscriptions réservées, s’en tirent avec autant de difficultés.  Je crois que là-aussi l’explication est simple. De manière quasi systématique, les militants locaux du PS ont refusé les consignes nationales et par esprit de rébellion au pouvoir central, ils ont voté pour des candidats dissidents souvent mieux implantés.  En Bretagne, c’est le cas évident à Brest rural où Magali Deval s’est fait battre d’une courte tête par JL Bleunven,  maire de Plouzané et à Guingamp où Michel Balbot est devancé par la maire de la ville pourtant exclue du PS. La deuxième raison est à mon avis plus locale. Si dans la circonscription, les écologistes peuvent compter sur un fonds électoral, c’est-à-dire des électeurs qui,  quel que soit le candidat, voteront écolo, ce fonds ne dépasse guère 5%. Pour espérer faire un bon score il faut bien évidemment largement dépasser ce fonds. Et pour cela, il ne suffit pas d’une campagne, c’est l’ancrage dans le temps qui donne cette notoriété. Il est probable que Martine, qui a pourtant véritablement fait campagne, a subi le contrecoup de ce déficit de notoriété.

La leçon à tirer de ce double scrutin présidentiel et législatif  est que l’on assiste à un affaiblissement de la vie démocratique de notre pays. C’est la victoire de l’efficacité à l’américaine contre le débatd’idée de la diversité. La logique du bipartisme finit par s’imposer et si rien ne change d’ici à quelques temps les électeurs n’auront le choix qu’entre deux options, l’une plutôt à droite et l’autre plutôt à gauche. C’est volontairementque je ne cite pas l’alternative du FN tant je suis persuadé que ce parti va rapidement disparaître en tant que tel pour réapparaître au niveau des idées dans une droite populaire recomposée.  Je pense que pour sortir de cette logique qui, je le redis, constitue un appauvrissement de notre démocratie, la solution rapide consiste à introduire une dose très sensible (entre 100 et 150 sièges) de proportionnelle dans le scrutin des législatives.

Une solution plus radicale consisterait à sortir du régime présidentiel, apanage de la 5ème République et à inventer une 6ème République dont le moteur démocratique serait le Parlement. Je crains cependant que nous en soyons loin car la clé de ce changement est dans les mains du Président de la République. Il est donc peu probable qu’il mette en place un système qui verrait ses pouvoirs diminuer.

Commentaires

Bonne analyse

Un peu trop tendre avec la militante alter-mondialiste qui ne pouvait qu'espérer grappiller des voix à l'extrème gauche qui était occupé par l'alliance contre nature des staliniens et des trotskistes.

La différence entre 2007 et 2012 est bien expliquée dans un article du Télégramme d'aujourd'hui. Daniel Le Bigot vous représentez "ceux qui assument la cogestion avec les socialistes" et Martine Petit "ceux qui, déçus par celle-ci, aspirent à l'indépendance"

Les résultats de 2007 montrent que les électeurs potentiellement écolos sont plus nombreux à préférer la cogestion avec les socialistes pour des réalisations concrètes qu'à l'agitation d'idées par un groupuscule

Par contre certains commerçants préfèrent en cela Martine Petit qui ne viendrait pas avec son agitation d'idées remettre en cause la bagnole dans le centre ville avec la piétonnisation et le schéma transports

Écrit par : Jacques | 12/06/2012

Les Verts obsédés par la parité ont imposé une mauvaise candidate, sectaire, non implantée localement et qui ne connait rien à l'écologie! Les idée de parité et de démocratie participative ne doivent pas se retourner contre celles et ceux dont elles prétendent faciliter l'expression. Et comment maintenant les Verts pourront-ils prétendre diriger une ville où ils ne font que moins de 6% des voix? Triste que tout cela!

Écrit par : GGRD | 12/06/2012

"Et comment maintenant les Verts pourront-ils prétendre diriger une ville où ils ne font que moins de 6% des voix?"
GGRD dit une évidence.
C'est là une des faiblesses de la démocratie: en vertu d'accords passés avec Bernard Poignant, les Verts continuent de diriger la ville, alors qu'ils ne représentent qu'une toute petite minorité.

à Jacques: les commerçants ne sont pas "pour la bagnole". Ils sont pour la viabilité des commerces. Et de manière très pragmatique, nous savons que 80% des clients viennent en voiture de quimper et des environs, et s'ils ne peuvent pas se garer près des commerces, ils renoncent simplement à venir au centre et vont en périphérie, où ils peuvent se garer gratuitement à la porte des commerces. C'est aussi simple que cela.
Que les clients viennent à pied, en vélo, à cheval ou en voiture n'a aucune importance pour les commerçants.
Simplement les chiffres sont là: avec l'extension à l'infini de la zone piétonne, avec la proposition farfelue de vouloir que les gens se garent sur des parcs relais extérieurs pour attendre des bus, avec les entraves pour accéder au centre ville, les chiffres d'affaires ont dramatiquement baissé dans pas mal de commerces du centre ville (qui ne représente plus qu'environ 15% de l'activité de la ville, chiffre qui à lui seul devrait interroger les élus et les inciter à lancer un plan de sauvetage de ce qui peut encore l'être).
Le problème est que les verts sont prêts à sacrifier l'activité économique du centre ville et les 3000 emplois qui tournent autour, pour quelques grammes de CO2, ou pour ne plus voir ces "bagnoles honnies", sans s'interroger sur les "dégâts collatéraux".
Il y aurait des compromis à trouver pour concilier les exigences des verts et l'activité économique du centre. Mais pour cela il faudrait qu'il y ait volonté de dialogue et écoute chez nos élus verts. Ce qui malheureusement est très loin d'être le cas.

Écrit par : oscar | 12/06/2012

Je pense qu'il y a ici des contributeurs qui se sont trompés de site internet. Nous ne sommes pas sur celui de Ouest-France pour décrire "Quimper en 2050". Les Khmers Verts ne sont pas au pouvoir pour l'instant.

Les écolos de l'équipe municipale ne dirigent pas la ville. Nous pourrions laisser une petite prédominance à Bernard Poignant dans la conduite de l'action de l'équipe municipale. Par contre l'économie de la ville et plus particulièrement celle du centre ville n'est dirigée que par les lois du marché de notre économie libérale et si elle périclite ce n'est pas depuis 2008 mais bien avant comme les chiffres de la CCI le montrent

Ce qui m'étonne c'est de voir en centre ville des commerces qui continue à s'installer comme dans la galerie du Chapeau Rouge ou les deux crêperies de la place au Beurre. Ce qui est certain c'est que l'activité économique bouge et les commerces du centre ville d'aujourd'hui ne sont plus ceux d'il y a 30ans. C'est le propre de l'économie libérale qui régit le commerce. Pour maintenir les commerces actuelles et obliger les clients à venir il faudrait mettre en place un kolkhoze mais je ne pense pas que ce soit ça que veulent les Quimpérois

Écrit par : Guy | 12/06/2012

Bien dit Yves.
Bernard Poignant a bien entendu sa part de responsabilité dans l'état actuel du centre ville, et pour cause: il est maire.
En cédant l'urbanisme aux verts et en cautionnant toutes leurs décisions, il donne tout pouvoirs aux verts.
Il a une autre responsabilité (avec Mr Andro): celle d'étendre à l'infini les zones commerciales de périphérie (+90 000 m2 sous la mandature)
qui concurrencent directement le centre ville en proposant les mêmes produits, avec accès facile et parking gratuit.
Pour les crêperies, c'est un peu différent. Avec le nouveau centre ville "parc d'attraction fermé", et la piétonisation à outrance, les terrasses et la restauration restent le seul secteur qui peut tirer son épingle de la nouvelle donne d'un centre qui n'attire plus que des "promeneurs appareil photo".

Écrit par : oscar | 12/06/2012

Monsieur Le Bigot, votre analyse de ce résultat est à la fois juste sur certains points et fausse sur d'autres à mon avis.

Que ce résultat soit "laminoir", pourquoi pas; il scelle je pense la fin de la période idéaliste qui avait attiré une frange de l'électorat dégoûtée des "politiques" qui pensait qu'en votant écologiste, elle n'y avait rien à craindre. Les écologistes représentaient cette frange sympathique qui ne pense qu'au bien de la planète, qui veut sauver l'humanité d'une fin catastrophique annoncée, et qui n'est pas polluée par les intérêts bassement matériels de postes, de pouvoir et d'argent. Voter écologiste, c'était voter contestation de tous les pouvoirs, c'était voter "à la mode" après quelques films catastrophistes à grand succès populaires, et à Quimper, c'était voter pour un écologiste à l'allure et l'apparence très sympathiques, qui a un beau talent d'orateur. D'où le résultat des verts, portés par cette vague, à Quimper il y a quelques années.
Cela c'était avant de voir ce sympathique écologiste à l'oeuvre.
Lorsqu'on évoque aujourd'hui le nom de cet écologiste à Quimper, les avis sont beaucoup moins enthousiastes, parce qu'on l'a vu à l'oeuvre. Il est beaucoup moins inoffensif qu'il en a l'air.
Cela se retrouve en partie dans le scrutin "vert" du dernier dimanche, même si ce n'est pas lui-même qui a porté les couleurs.

"Alors comment expliquer ce relatif échec."

Pas si relatif que cela cet échec, 3000 voix en moins, malgré la débauche médiatique, c'est une débandade.


"On peut alors se demander pourquoi les candidats EE les verts, soutenus par le PS dans les circonscriptions réservées s’en tirent avec autant de difficultés."

Peut-être est-ce simplement que la seule évocation d'alliance verts-PS en rebute plus d'un. A Quimper on a vu ce que les verts ont imposé dans la politique de la ville. Les électeurs ne veulent pas d'alliances du PS avec des verts qui font payer beaucoup trop cher, et avec beaucoup trop d'exigences leurs maigres voix d'électeurs.

"Alors comment expliquer ce relatif échec. Je pense que la nature même du scrutin, un mois après la présidentielle en est la première raison."
Il y a cinq ans, les législatives étaient également après les présidentielles, et le résultat était totalement différent, donc cet argument ne tient pas.

"Et pour cela, il ne suffit pas d’une campagne, c’est l’ancrage dans le temps qui donne cette notoriété. Il est probable que Martine qui a pourtant véritablement fait campagne a subi le contrecoup de ce déficit de notoriété."
En creux, on peut comprendre que Daniel pense qu'avec sa notoriété sur Quimper, s'il avait été le candidat désigné, tout aurait été différent.
Le problème est que sa notoriété est réelle, mais peut-être pas dans le sens où il l'imagine.

" C’est volontairement que je ne cite pas l’alternative du FN tant je suis persuadé que ce parti va rapidement disparaitre en tant que tel pour réapparaitre au niveau des idées dans une droite populaire recomposée."
Là je rêve d'avoir la même analyse que Mr Le Bigot, parce que le FN est une vraie plaie pour la démocratie. Malheureusement, il faut rester réaliste, le FN n'a pas fini de récolter toutes les voix contestataires, qui jadis se reportaient en partie sur l'écologie. Il y a autant de chances que ce soit le FN qui digère la droite que l'inverse.

"Je pense que pour sortir de cette logique qui je le redis constitue un appauvrissement de notre démocratie, la solution rapide consiste à introduire une dose très sensible (entre 100 et 150 sièges) de proportionnelle dans le scrutin des législatives."
Désolé mr Le Bigot, vous vous trompez encore. Votre aveuglement vers plus de pouvoir pour les verts (et pour vous), vous empêche d'imaginer que cette même proportionnelle que vous appellez de vos voeux donnera ipso-facto des dizaines de sièges au FN. Et bien plus de sièges au FN qu'aux Ecologistes...
Imaginez l'Assemblée Nationale avec 50 ou 100 députés FN !
Vous manquez vraiment d'intelligence sur ce coup là. Il ne suffit pas de dire que le FN va disparaître pour que ce soit vrai. Il suffit de regarder les scores de l'extrême droite en Europe ces dernières années et leur évolution.
Franchement, monsieur Le Bigot, pour enfin avoir 20 sièges d'écologistes, êtes vous prêts à accepter les 50 ou 70 sièges du FN qui vont avec ? Ce serait un petit bien pour un très grand mal.

"Une solution plus radicale consisterait à sortir du régime présidentiel, apanage de la 5 em République et inventer une 6 em République dont le moteur démocratique serait le parlement."
OK pour une 6 ème république, même si ce n'est pas pour demain. En attendant, imaginer cela permet d'oublier les échecs actuels, tout en se projetant dans l'avenir et le rêve.

Écrit par : erwan | 12/06/2012

Merci Erwan, vous m'épargnez beaucoup de temps car je partage totalement votre point de vue..... donc pas la peine d'en rajouter, bonne soirée à tous.
PS: ah si ! non à l'écologie partie, oui à l'écologie lobby, non à l'écologie imposée oui à l'écologie concertée!

Écrit par : thomas | 12/06/2012

C'est vrai que l'écologie est belle si on peut continuer à polluer les rivières, à émettre du CO2 avec son 4x4 et se chauffer à l'électricité nucléaire
Il y a toujours beaucoup de difficultés de passer des idées aux actes et les gens passent vite de l'intérêt au refus haineux lorsque leur quotidien est remis en cause
La question est de savoir s'il faut faire quelque chose pour l'écologie ? Est-ce que le réchauffement de la planète est réel ? Est-ce que les pollutions accumulées vont s'avérer plus dangereuses que l'amiante et le médiator ?
Si à ces questions l'avenir répond oui, nos enfants et nos petits-enfants ne verront pas du même œil les quelques expériences de gestion des villes par les écolos d'aujourd'hui

Écrit par : Antoine | 13/06/2012

De même les gens qui ont absorbés les particules des gaz d'échappement des moteurs diesel pourront se demander si les écolos n'avaient pas raison de vouloir limiter la circulation des centre villes où ces particules s'accumulent et colonisent les alvéoles des poumons pour y développer des cancers comme viennent de le déclarer les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé,
http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/moteurs-diesel-les-gaz-d-echappement-classes-comme-cancerogenes-par-l-oms-644145-2012-06-12

Écrit par : Jean | 14/06/2012

A Antoine et Jean.
S'il vous plaît, un peu de réalisme et moins d'hypocrisie.
Le petit "site propre" sur les quais que prévoit le plan transport générera plus de pollution qu'il n'en économisera. Multiplication par 7 (chiffre des études officielles) de la circulation rue des Réguaires et ce n'est qu'un exemple.
Les bouchons engendrés généreront également beaucoup plus de pollution que les études n'ont même pas cherché à calculer.
Alors un peu de bon sens. Les gens circuleront autant, mais partout sauf sur les quais. Globalement la pollution sur le secteur de Quimper augmentera, à cause d'une augmentation des bouchons. Et que dire de la périphérie qui est déjà plus polluée que le centre. Elle va récolter en plus la pollution que vous ne voulez plus voir sur les quais. Et qui va respirer cette pollution ? L'ensemble de la population qui se retrouve quotidiennement sur les boulevards périphériques et leurs zones commerciales. C'est tout de même bizarre que jamais la pollution sur les zones périphériques ne vous ait inquiété, alors qu'elle est beaucoup plus importante qu'au centre ville.
Les résultats des études faites pour le plan transport montrent par ailleurs qu'aujourd'hui au centre ville l'air est très sain.
La politique consistant à supprimer les parkings pour espérer supprimer les voitures et la pollution est totalement simpliste et contre-productive. (C'est comme l'idée farfelue de supprimer Sangatte pour arrêter l'immigration clandestine, interdire la prostitution pour imaginer qu'elle n'existera plus, ou fermer des lits dans les hôpitaux pour imaginer que cela règlera les problèmes de santé). Une étude faite sur Toulouse démontre que 60% de la pollution urbaine vient de voitures qui tournent en rond à la recherche effreinée d'une place de parking(sur Quimper c'est le cas avec les suppressions de stationnements, les gens passent de plus en plus de temps à tourner pour chercher une place...donc plus de pollution). Si on faisait des parkings en quantité suffisante en zone bleue ou gratuits, très proches du centre, les gens iraient se garer rapidement et facilement. Il y aurait moins de bouchons, plus de fluidité, et moins de pollution.
Alors, si vous voulez faire quelque chose pour l'écologie, ce ne sont pas les solutions simplistes, idéologiques et contre-productives adoptées actuellement qui seront le plus efficace.
Ayez le courage de voir le problème globalement, sans à-priori, sans tabou, sans catastrophisme émotionnel exagéré et décérébrant. Soyez pragmatiques, réalistes, concrets, pour rechercher l'efficacité avant l'image ou la vitrine électorale.
Vous cherchez à diminuer la pollution sur les quais ? Je suppose que c'est pour éviter de polluer les habitants du secteur. Premièrement l'air n'est actuellement pas pollué sur ce secteur, et deuxièmement, le secteur est très peu habité. Quimper centre est une des villes les plus désertes du point de vue de l'habitat. La plupart des étages au dessus des commerces ne sont pas habités. C'est ce qui fait dire à beaucoup que les motivations des élus écolos sont purement idéologiques.
Parce que s'il y avait des "sites propres" qui seraient nécessaires, ce serait plutôt à Gourvilly ou Créach Gwen, où la population respire les gaz d'échappement pendant des heures dans les bouchons.

Vous serez crédibles, le jour où vous ne vous contenterez plus de vous laisser submerger par votre émotion à la moindre annonce catastrophiste, et que vous ne vous contenterez plus de quelques mesures démagogiques et simplistes bien visibles. Le jour où vous irez traquer la pollution là où elle se trouve, en périphérie, le jour où vous imposerez des "sites propres" interdits aux voitures sur les boulevards et dans les zones périphériques...ce jour là on pourra commencer à vous croire.

Écrit par : oscar | 15/06/2012

Quimper au niveau de l'école des Pommiers, aussi pollué aujourd'hui que Rennes, le sera moins quand une partie des gens qui viennent avec leur voiture en centre ville prendront le bus.
Voir la vidéo où Denez L'Hostis, vice président de Quimper communauté en charge du développement durable et des énergies, présente les résultats d'analyse de l'air faites dans ce secteur il y a un an

http://www.kemperlecologieagauche.net/spip.php?article476

Écrit par : Alan | 17/06/2012

c'est probablement vrai sauf pour le secteur de l'école des pommiers située si je ne me trompe rue des Réguaires rue par laquelle doit transiter toutes les voitures en direction du nord de quimper...... l'autre problème c'est que votre impact écologique est risible quand on mets en place un projet transport demandant aux gens de venir de leur lieu d'habitation aux portes de quimper pour prendre les transports en commun a partir des parkings relais. Ne serait il pas plus intéressant de mettre en place un système de navettes reliant de manière directe le centre des différentes villes de l'agglomération (ce que fait Rennes avec des trains directs puisque vous vous en servez comme exemple)???? ainsi les gens réduiraient l'utilisation de leur voiture à la portion congrue.... ah non c'est vrai votre projet repose sur la coercition et non l'incitation je l'avais oublié..... mais l'écologie politique fonctionne comme cela... la preuve on en a même fait une blague: qu'elle est la différence entre une pastèque et un écologiste.... aucune les deux sont vert à l'extérieur et rouge à l'intérieur....

Écrit par : julien | 17/06/2012

A Quimper plus de 67% pour JJ.Urvoas, le candidat socialiste aux élections législatives, à l'assemblée nationale 18 élus EELV grace à l'accord PS-EELV. Même si la politique municipale n'est pas la nationale, la politique de l'équipe dirigée par B.Poignant s'en trouve renforcée. Les travaux d’embellissement que ce soit du centre ville ou du parking de la Providence n'ont pas, hier, été rejetés par les électeurs.
La perspective du plan transport sur Quimper n'a pas empêché les électeurs de Quimper d'apporter un large soutien à la politique menée par l'équipe municipale de Quimper par leur vote massif pour le candidat socialiste

Écrit par : Armand | 18/06/2012

Arnaud, même moi je trouve que les travaux d'embellissement sont réussis mais en ce qui concerne le plan de transports vu qu'il n'y a pas de communication (voir l'affiche le plan transport avance : le petit bonhomme qui court, tout le monde pensaient qu'il s'agissait d'une affiche pour le sport) 90% des quimpérois ne savent pas en quoi il consiste et quand vous leur en parlez il n'en croient pas leurs oreilles et c'est ça que l'on appelle la démocratie participative ..... mais c'est vrai pour vivre heureux vivons cachés

Écrit par : julien | 18/06/2012

pardon Armand et pas Arnaud....

Écrit par : julien | 18/06/2012

Étonnant ce Philippe Calvez qui vient au secours de Martine Petit contre le méchant Daniel Le Bigot
Qui est Philippe Calvez ? Un militant de la cause écologiste ? Un alter-mondialiste ? Un militant du droit des immigrés ?

Non, non ! Philippe Calvez fut élu sur la liste UMP de Marcelle Ramonet aux dernières municipales à Quimper en 2008 !
Je précise bien qu'il est élu d'opposition sur une liste UMP car le 15 juin dans Ouest-France, il répond à cette article de D.Le Bigot.
Il prend la défense de Martine Petit pour réclamer que son "échec" qui, pour lui, n'est plus relatif, soit "porté par l'ensemble des militants". C'est les militants de EELV qui doivent être contents de se voir interpeller de la sorte

Sa défense de Martine Petit est un peu maladroite car il rappelle l'épisode de la fermeture des écoles pour prendre la défense de Denise Cariou mais oublie que dans le même temps Martine Petit portait la contestation de ce projet
De même il attribue la responsabilité du départ de Mme Salabert du Sivalodet à D.Le Bigot. A moins que ce Philippe Calvez ne soit au Parti Pirate et qu'il ait des amis chez Wikileaks, à priori celle-ci n'a quitté la présidence que pour des raisons professionnelles et de gestion de son temps. Entre cette activité chronophage et son vrai boulot il fallait choisir.

Pour le plan transport, notre Philippe Calvez doit avoir aussi des grandes oreilles qui lui permettent de savoir que les colistiers de D.Le Bigot ne seraient pas d'accord avec lui. Bien sur ces écologistes iraient dans le sens de la droite pro-bagnole. Pas d'écolos intégristes pour cette fois dans l'entourage de ce faiseur de pluie d'oukases.

L'entre deux tours a du être très éprouvant à droite pour qu'un élu de cette droite en vienne à défendre les pauvres femmes écolos qui se font brimer par l’infâme Daniel Le Bigot
Enfin à Quimper nous avons un défenseur des pauvres faibles femmes écolos

La droite quimpéroise en la personne de Philippe Calvez est mal pour en être réduite aux attaques personnelles et à essayer maladroitement de créer la zizanie au sein du groupe des élus et élues écolos. Les mauvaises langues diront que les écolos sont suffisamment grands pour s’entre-déchirer seuls mais je crains que cette particularité soit très largement partagé en politique et en particulier chez les élus de droite à Quimper qui nous ont donné à voir depuis 2008 des dissensions entre Marcelle Ramonet et Ludovic Jolivet. Je crois que pour le coup, Philippe Calvez ne défendait pas encore les femmes

Écrit par : Jules | 18/06/2012

A Alan qui se plaint de la pollution au niveau de l'école des pommiers. C'est bien écolo, cette manière de dramatiser un résultat ponctuel pour l'appliquer à l'ensemble de la politique de la ville.
Je répète que Quimper n'est pas pollué: voyez les résultats de l'étude très précise faite pour le plan transports. Tous les taux tout au long de l'année sur l'ensemble des points étudiés sont largement en dessous des seuils acceptables. Si ma mémoire est bonne, il n'y a eu qu'une seule journée sur un seul point, où l'un des taux était au dessus de la normale pour un des polluants, et encore l'enquête précise qu'il y avait ce jour là des conditions très exceptionnelles.
Quand à l'école des pommiers, si elle se situe rue des Réguaires, c'est grâce aux écologistes (le bigot, Bigorgne), qu'elle va être beaucoup plus polluée qu'aujourd'hui . La même étude "plan transport" de la municipalité prévoit une augmentation de 700 % de la circulation dans cette rue ! , puisque toute la circulation des quais nord-sud sera détournée par là! Bravo les écolos: pour avoir un soi-disant site propre sur les quais, vous allez simplement déplacer la pollution dans les rues voisines. C'est ce qu'on appelle une belle hypocrisie.
Il serait temps que vous descendiez de votre nuage pour voir les choses objectivement, sans à-prioris et sans dogmatisme.

Écrit par : oscar | 20/06/2012

pas la peine de gémir sur les scores d'eelv!tous ceux qui les ont vus en action dans leurs collectivités ont vite compris:manque de culture économique,gabegie,irresponsabilité.
le score d'eva joly aux presidentielles est déja un vrai miracle!
et encore bravo pour le nouveau parking relais a quimper,j'ai essayé de m'y garer,il était complet comme d'habitude!

Écrit par : ricky | 20/06/2012

Un parking relai plein ! Enfin un investissement rentable

Le futur trafic de la rue des Réguaires passe actuellement rue de Junéville puis rue Luzel devant l'école des Pommiers

Écrit par : Jean | 21/06/2012

Rue de Juneville constituée d'un coté par un parc de l'autre par la poste centrale, rue de Luzel constituée d'un coté par l'école des pommiers dont vous parlez mais également de la caisse d'épargne, d'un garage et d'UN immeuble d'habitation.....
Rue des Réguaires constituée de plusieurs immeubles d'habitation mais aussi d'un bar très connu des quimpérois, le Ceili qui fait le croisement de la rue des réguaires et de la rue Aristide Briand. Ceili qui tous les vendredis et samedis est plein constituant un des seuls endroits vivants à Quimper le WE. Ceili qui pendant le festival de Cornouaille organise le festival Off rue Aristides Briand.
Alors une question, comment nos élus vont expliquer a tous les habitants de la rue des réguaires que le traffic automobile va être multiplier par sept sous leurs fenêtres, alors que pour l'instant il ne dérange personne... comment expliquer aux habitués du Ceili que les soirées a prendre l'air sur le trottoir c'est mort, aux festivaliers que le festival OFF c'est fini toute la circulation devant passer par la rue Aristide Briand et la rue des Réguaires aux lieu de passer sur les quais....
Mais ça, nos élus écologistes n'en ont cure, eux qui passent tous leur mardi dans le dit bar, c'est honteux et pitoyable mais tellement représentatif de leur manière de procéder....

Écrit par : thomas | 21/06/2012

c'est le mode de fonctionnement de ce groupuscule, Thomas (car tous les ecologistes ne sont pas pareil): ils te serrent dans les bras pour te dire combien ils t'apprécient et ils en profitent pour te planter un couteau dans le dos....la classe quoi!

Écrit par : julien | 21/06/2012

Pourquoi les gens de droite s'en prennent aux écologistes alors que le projet transports est celui de la municipalité en place actuellement à Quimper
Pas facile en ce moment pour la droite d'affronter le PS et Poignant compte tenu de la claque qu'ils viennent de leur administrer

Écrit par : Sébastien | 22/06/2012

cher Sébastien:
Pourquoi dites vous "les gens de droite" en parlant de ceux qui sont opposés au plan transports ? Personnellement je ne suis pas de droite, et j'en connais d'autres qui sont contre ce plan et pas de droite non plus. Ne généralisez et ne catégorisez pas de manière caricaturale.
Il me semble que c'est monsieur Le Bigot qui a en charge l'urbanisme à Quimper, et que c'est monsieur Bigorgne qui a en charge les transports. Il me semble également qu'ils sont écologistes et qu'ils appliquent le dogme écolo le plus strict à toutes leurs décisions, sans prendre en compte les effets négatifs de leurs décisions, en particulier sur l'activité économique. Ils sont donc les premiers responsables des décisions prises et appliquées par eux.

Juste pour le plaisir: quelques citations de monsieur Daniel Cohn Bendit dans Libération aujourd'hui 22 juin. Je rappelle qu'il est cofondateur d'EE-LV.
"Le paradoxe, c'est qu'on existe à l'Assemblée, au Sénat et au gouvernement, mais plus dans la société. Nos succès institutionnels ne sont pas accompagnés, bien au contraire, d'une dynamique citoyenne. Notre image est devenue détestable. Nous avons échoué là où on voulait redonner espoir: en faisant de la politique autrement. Aujourd'hui, nous incarnons souvent l'insoutenable légèreté de l'arrivisme." Fin de citation
"l'insoutenable légèreté de l'arrivisme"...cela me fait penser à quelqu'un

Et il rajoute:" Le plus détestable a été la course aux maroquins ministériels, y compris chez mes propres amis. Nous donnons des leçons de morale politique à tout le monde et, en même temps, nous nous accommodons parfaitement du fonctionnement hiérarchique, autoritaire, et clanique de la politique traditionnelle."

Au moins, voilà quelqu'un de lucide et d'honnête avec lui-même chez les verts.

Encore un petit effort, et les verts seront peut-être capables de comprendre qu'ils ne détiennent pas la Vérité à eux seuls, et que s'ils peuvent être utiles à la société, leur place n'est pas en politique. Les grands partis politiques sont très bien capables d'intégrer des idées écologiques dans leurs programmes et dans leurs décisions, sans qu'il y ait besoin d'un parti écologique spécifique.

Écrit par : erwan | 22/06/2012

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