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07/07/2012

Construire en densifiant la ville est une nécessité.

biblithoteque.jpgQuimper voit chaque année près de 200 jeunes ménages quitter la ville pour aller s’installer en proche ou parfois plus lointaine périphérie.  Les raisons sont variées. Elles vont du simple choix de s’installer ailleurs, que ce soit  à la campagne, ou proche de  la mer. Mais pour un certain nombre d’entre eux, c’est l’impossibilité d’accéder à la propriété qui les pousse sur la route.  Ils deviennent ainsi ceux que l’on nomme « les migrants alternants », c’est-à-dire qu’ils font de manière quotidienne le trajet entre leur lieu de travail et leur lieu d’habitation.  C’est pour tenter de stopper cette hémoragie que la ville  mène une  politique dynamique en faveur de l’habitat.

Cette politique nous amène à proposerà la construction, des sites en ville (ici l'ancienne bibliothèque Toul al laer)  mais aussi dans les quartiers reliés confortablement par le réseau de bus. Ces propositions qui visent prioritairement les jeunes ménages  tiennent compte de la nécessité de réduire les consommations foncières. Nous devons savoir que, depuis les années 70, c'est l'équivalent d'un département français qui se trouve artificialisé tous les dix ans. Enfin, nos propositions tiennent compte également des disponibilités financières des ménages pour l’acquisition. En cette période de crise, elles se limitent généralement entre 120 et 140 000 euros.  La ville a donc mené une politique foncière énergique qui lui permet aujourd’hui de maîtriser le prix des terrains.  Elle s’est également engagée à maintenir une certaine densité en proposant en centre-ville du collectif et  pour la maison individuelle, des terrains allant de 350 à 450 m2.  

Bien entendu, ces propositions sont accueillies de manières diverses suivant que les personnes sont demandeuses d’un logement ou qu’elles sont déjà propriétaires. Dans ce second cas, c’est bien souvent la peur de voir son patrimoine perdre de la valeur du fait des nouvelles constructions qui anime la réaction. Cette appréhension peut d’ailleurs se comprendre et il est de la responsabilité de la ville de faire en sorte que l’arrivée de  nouveaux arrivants se fasse dans les meilleures conditions. Dans le même temps il faut aussi que chacun comprenne que tout le monde a le droit de pouvoir réaliser son projet. Que la ville a besoin de diversité et que les ménages avec enfants sont nécessaires pour assurer l’équilibre de nos services en particulier pour les écoles.

Je suis par ailleurs particulièrement frappé par l’importance que prend la voiture dans la réaction des habitants, souvent de manière contradictoire.  Les mêmes réclameront d'un coté plus de sécurité pour leurs enfants et de l'autre  une voirie large facilitant la vitesse de leur véhicule. Ils réclament des places  de stationnement  sur la voirie  mais   refusent d’utiliser leur garage, bien souvent encombré par d’autres matériels. 

 Partagé entre la défense de son  patrimoine individuel et la crainte de l'autre mais dans le  meme temps convaincu qu'il lui faut faire preuve de compréhension pour vivre en collectivité,  chaque habitant  navigue ainsi  dans ses  contradictions.

 

  

Commentaires

Juste une petite remarque, monsieur Le Bigot:

Lors d'une réunion publique sur le projet Providence, (où vous avez supprimé 715 places de stationnement gratuit, est-il besoin de vous le rappeler), un jeune couple vous avait fait remarquer qu'il serait obligé de quitter le centre ville parce qu'il ne pourrait plus se garer gratuitement près de son logement (Son logement était dans le secteur). Vous leur avez simplement répondu qu'il y aurait des "tarifs préférentiels" pour les résidents.
Entre un "tarif préférentiel" en ville et un tarif gratuit à la campagne, le choix est vite fait.
Rajoutez à cela les complications de circulation que vous ne cessez de rajouter en ville, qui obligent les gens à des détours de plus en plus long (et donc + en + polluants), pour contourner le secteur piétonnier, les sens interdits, les stationnements de plus en plus rares et plus chers, et vous aurez peut-être compris pourquoi de plus en plus de personnes quittent le centre ville. Vous leur rendez la vie "très compliquée".
Un jeune ménage avec des enfants a besoin d'utiliser son véhicule plusieurs fois par jour, pour les courses, se rendre sur le lieu de travail, les activités et l'école des enfants, etc... (Tout cela ne peut se faire en bus ou vélo, comme vous le souhaiteriez. La voiture n'est pas un choix pour l'immense majorité, c'est une obligation.)
Mais je pense que vous préférez chercher d'autres causes à ces désaffections, parce que celles que je vous cite vous gênent, parce que vous en êtes le responsable.
Vous préférez parler du "simple choix de s'installer ailleurs"...
C'est votre vision très personnelle mais un peu courte des choses.
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Autre remarque:
, sur la sécurité pour les enfants proches des écoles. C'est une des fausses raisons que vous aviez invoquées au départ, pour justifier le rétrécissement de chaussée que vous avez fait place de la Tourbie, avant finalement de reconnaître que vous cherchiez simplement à éloigner les voitures du centre ville. A cet endroit, il n'y avait aucunement besoin de ralentir des voitures qui de toute façon roulaient toujours très lentement, à cause des carrefours rapprochés et du bouchon permanent à la sortie des cours. Par contre, depuis vos travaux il y a déjà eu plusieurs accrochages et l'énervement que vous avez provoqué en gênant la circulation, risque un de ces jours d'être mauvais pour la sécurité du secteur, si un automobiliste excédé essaie de forcer le passage, ou de passer en vitesse. Encore une de vos mauvaises bonnes idées.

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Troisième petite remarque:
Pour l'habitat en centre ville, je suis d'accord avec l'idée de densifier la population au centre. Mais cela ne se décrète pas. Si vous compliquez la vie des gens, ils ne viendront pas.
Proposez aux gens ce qu'ils recherchent, et ils viendront. Cherchez à leur imposer votre propre vision et ils partiront.

Je suppose que vous pensez entre autres au projet de logements de la caserne du Cap Horn.
Encore une fausse bonne idée.
Il y a une vie dans ce secteur, il y a des habitants, des commerçants, une association qui aurait souhaité que ce terrain devienne un lieu de vie et de rencontre pour eux: petit centre commercial avec boulangerie et pharmacie. Vous ne les avez pas écouté, ils manifestent leur mécontentement et leur peur de voir leur quartier devenir un "dortoir". Là aussi vous allez tuer la vie, et le lien social entre les gens, (comme cela se passe pour le centre ville, qui n'est plus qu'un grand lieu de promenade.)
Si je pouvais vous donner un conseil, que je sais que vous n'écouterez pas, je vous dirais:" Ecoutez les, laissez les décider ce qu'il doit advenir de leur vie de quartier." Après tout leur quartier leur appartient un peu plus qu'il ne vous appartient.
Lorsque vous parlez de l'étranger vous êtes le premier à dire qu'il faut laisser les peuples décider eux-mêmes de leur avenir. Mais vous n'arrivez pas à appliquer votre devise dans votre propre ville, où vous vous comportez en décideur solitaire et suprême.
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Quatrième et dernière petite remarque:
Vous parlez de " l'espace urbain libre qui est rare."
C'est vrai.
Mais ce que nous avons constaté depuis 3 ans, c'est que vous considérez tous les parkings et stationnements de la ville comme des "espaces libres". C'est pourquoi vous estimez sans doute de votre droit ou même devoir, de les supprimer allègrement, et d'en disposer à votre aise, sans vous soucier de leur utilité originelle.
Une place de stationnement n'est pas un "espace libre", c'est un espace qui a une utilité. Il sert aux habitants, aux visiteurs de la ville, aux clients des commerçants, des professions libérales, aux administrations de la ville, aux employés, etc... C'est tout cela qui fait la vie de la ville, qui fait la différence entre une ville vivante et une ville morte. Videz la ville de son activité, il ne vous restera qu'un joli décor.

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Dernière petite remarque:
Inciter les gens à ranger leur garage pour pouvoir y cacher leur voiture: voilà l'idée du siècle!

Écrit par : erwan | 07/07/2012

oh mon dieu!!!!!!!!! que vois-je ? la fin de votre post est modifié et mon commentaire a disparu..... que du bonheur heureusement que j'ai fait une capture d'écran au moins cela permettra de mettre en évidence le fait que vous adaptez les choses quand cela vous arrange mais je n'aurais peut être pas besoin de cela. en effet si vous lisez le commentaire d'Erwan il parle d'espace libre qui est rare. Or après relecture de votre post modifié il n'en est plus question de cette espace libre....
le chien qui se mord la queue.....
ps: allez une une petite capture d'écran des fois que vous modifiez de nouveau votre commentaire...

Écrit par : julien | 09/07/2012

"Partagé entre la défense de son patrimoine individuel et la crainte de l'autre, mais dans le même temps convaincu qu'il lui faut faire preuve de compréhension pour vivre en collectivité, chaque habitant navigue ainsi dans ses contradictions."

Ce que vous dites des habitants de Quimper s'applique également à vous, monsieur Le Bigot.
Vous naviguez dans vos contradictions, et parfois même vous vous noyez. C'est ce qui vous oblige si souvent à "faire amende honorable", selon votre propre expression. Faire amende honorable après chacune de vos décisions, est votre méthode personnelle pour faire passer vos projets impopulaires. Cela ne vous coûte pas cher.
Merci à Julien d'avoir relevé vos "modifications" d'article ou les commentaires supprimés, en fonction de votre humeur.
Cela aussi fait partie de vos "contradictions".

Par contre, vous pensez que les habitants sont "convaincus d'être obligés de faire preuve de compréhension pour vivre en collectivité". Là, je vous soupçonne de suggérer aux habitants de faire preuve de compréhension envers vous en priorité. Comment le feraient-ils, si vous-même n'êtes pas capable de faire preuve de cette compréhension que vous appelez de vos voeux envers eux ?

Écrit par : erwan | 10/07/2012

t'inquiètes pas julien tu n'es pas le seul a avoir constaté cette modification de post et la disparition de ton commentaire...... monsieur le bigot c'est assez triste de vous voir en arriver a de telles extrémités lorsque vous êtes au pied du mur.
la conclusion de cette histoire est bien une des hypothèse de Julien: il faut vraiment être une chèvre pour croire que la supercherie n'a pas été relevée...

Écrit par : thomas | 10/07/2012

ah, ça me rassure de savoir que d'autres personnes ont constaté la modification... mais ce qui est le plus marrant est le message de M le Bigot dans ma boite mail, message dans lequel il m'explique qu'il a effacé par mégarde mon commentaire et m'invite à en remettre un...... il prends vraiment les gens pour des c.....

Écrit par : julien | 11/07/2012

Ces opérations immobilières de l'ancienne bibliothèque Toul al laer et de l'ex caserne des pompiers devraient vous valoir le soutien sans faille des initiateurs de la pétition « 2000 paniers paysans à Quimper »
http://www.minga.net/spip.php?article202
ou encore de la campagne « Alimentons 2012″
http://www.alimentons-nous.eu/partenaires/la-campagne-alimentons-2012/

Écrit par : Robert | 18/07/2012

Cela est tout à fait pertinent Robert mais dans la mesure ou la municipalité développe plus la périphérie plus qu'elle ne densifie le centre ville le soutien ne devrait être que modéré et non sans faille: en gros un beau "peu mieux faire" pourquoi je dis cela? car certes on fait des opérations immobilières à l'ancienne bibliothèque ainsi qu'a l'ex caserne des pompier mais parallèlement on empiète sur les terres arables que sont: Lineostic, Kervouyec, Kernoter, Ty Bos , Ty bos Kersaliou, Kervalguen et surtout Park olier et Kervoalic.

Écrit par : thomas | 18/07/2012

Après calcul le nombre de logements construits sur les emplacements de l'ex caserne et de l'ancienne bibliothèque s'élève à 170 alors que le nombre de logements prévus dans les zones citées ci dessus s'élève à 3170 par conséquent on peut tirer trois conclusions:
- le titre du post "Construire en densifiant la ville est une nécessité" n'est vraiment pas adapté a la réalité de la situation..
- la mention " peut mieux faire" (désolé pour la faute initiale), peut être changée en "de bonnes intentions mais n'approfondit pas sa réflexion, préfère rester superficiel en espérant que cela suffise"
- les initiateurs des pétitions ont encore du boulot pour que le message passe surtout avec les écologistes de la mairie qui n'ont d'écologiste que la dénomination...
PS: je vais faire une capture d'écran c'est plus sûr....

Écrit par : thomas | 18/07/2012

Pour éviter de construire sur les terres vendues par les agriculteurs eux-mêmes, il faudrait obliger les personnes âgées qui occupent seules des maisons de plus de cent mètres carrés d'aller en maison de retraite pour laisser leur logement à des jeunes mais ce n'est pas envisageable tant que nous n'avons pas Kim Jong-eun comme président, ce jour-là il pourra aussi exproprier les commerçants propriétaires de la galerie de Kéréon pour la transformer en quelque chose de moins sinistre
Il pourra aussi obliger les couples à se limiter à un seul enfant pour éviter de se retrouver en tête des pays d'europe en taux de natalité
Il pourra aussi obliger les gens à vivre dans des logements plus petits
Mais bon pour l'instant nous sommes toujours en démocratie même si des râleurs de droite pensent que la municipalité actuelle ne respecter pas l'avis des citoyens alors que les citoyens se sont exprimés à plus de 67% pour Urvoas
Ces chagrins diront que les législatives ne sont pas des municipales. C'est peut-être vrai mais le score de la droite peut très bien être encore plus catastrophique en 2014

Écrit par : Robert | 19/07/2012

Demat deoc'h,
La densification des espaces en coeur de ville implique de fait un accès au foncier, locatif ou en programme d'accession à la propriété, aux jeunes, en ménage ou autre.

Concrètement nous devons juguler deux phénomènes contemporains, l'étalement urbain où les habitants pour des raisons diverses (dont le coût du logement et des charges locatives prennent une place essentielle dans la décision) s'installent sur les autres communes environnantes avec les questions de mobilité et d'accès aux services publics qui sous-tendent, le desserrement des foyers où les évolutions socio-économiques de la société entraînent de nouvelles façon de penser la relation de couple fuyant le modèle classique de la famille nucléaire.

Dès lors, préside le principe de réalité.
Certes la question du coût du stationnement peut-être un repoussoir de prime abord, mais c'est bien la fluidité du trafic qui peut devenir entravante, d'où l'idée de modulation des prix de stationnement selon le potentiel fiscal des ménages.

En quoi ce sujet serait si clivant dans une cité comme Kemper?
L'espace, ce n'est pas parce qu'il est public, qu'il doit être négligé et gratuit.
Le rôle de la puissance publique, avec les leviers à sa disposition, est d'assurer à tous, selon ses moyens propres un accès équitable aux richesses urbaines, qu'elle qu'en soit leur nature.

L'audace en politique est d'assumer la complexité, mais cela est aussi faire des choix qui engagent.

J'ai dû mal à croire que lorsque l'on est prêt à mettre des sommes indécentes dans un écran plat, en téléphonie mobile voire même dans des objets destinés à l'équipement de la personne, l'on ne peut raisonnablement consacrer quelques euros par mois pour permettre à tous de se réapproprier le coeur de ville.

Le sujet des places de stationnements n'est certainement pas la seule composante de l'équation urbaine, leur rôle dans la cité doit être adapté à l'évolution des modes de vie.
Quant aux encombrements, ils sont majoritairement le fait de véhicules en transit, et très peu de résidents de l'hyper-centre.

Densifions le centre de la ville sans complexe, et tentons au demeurant d'y favoriser le logement étudiant et pensons à moyen terme l'implantation de l'auberge de jeunesse.
Cela est souvent le reproche qui m'est opposé dès lors que l'on engage un échange sur Quimper, le centre meurt de son manque de jeunes :/

Écrit par : Jérôme Abbassene | 23/07/2012

ah jerome cela me fait plaisir de vous savoir de retour pour les vacances, votre vocabulaire ampoulé (n'y voyez pas de reproche mais le premier paragraphe est rébarbatif) issu de science Po et vos remarques constructives nous manquez.
Pourriez vous précisez "l'idée de modulation des prix de stationnement selon le potentiel fiscal des ménages." s'il vous plait
Merci

Écrit par : thomas | 24/07/2012

Cher Thomas,
L'on se méconnaît, mais je suis ravi que cela suscite en vous un tel engouement.
Je ne suis en rien en vacances, rassurez-vous, je suis plus que jamais au travail.

Je prends juste le temps de me greffer aux échanges sur un sujet qui est un enjeu d'avenir.

La modulation des prix de stationnement est le fait de faire évoluer la tarification de l'abonnement (on pourrait ainsi raisonner sur 7 jours glissants, 1 mois, 3 mois voire 1 année selon) sur une échelle de valeurs dont le centre pourrait correspondre à la médiane des prix pratiqués par les villes de taille comparable.

Ensuite la modélisation du prix du stationnement serait agrémentée du potentiel fiscal des ménages, autrement dit de la pression fiscale qui s'exerce sur eux (appréciée selon le relevé annuel d'imposition IRPP), puis de la fréquence de rotation des véhicules (juguler l'effet voiture-ventouse) en regard de la valeur du foncier sur la zone concernée.

Serait incorporé, enfin, des critères socio-économiques (résident ou pas, foyer composé d'enfants, âge moyen du ménage, contraintes budgétaires spécifiques du foyer par exemple).
Dès lors nous aurions un modèle de prix pour le stationnement.

Afin de se départir des classiques effets de seuil et effets de tranche, il n'y aurait pas d'échelle de tarif (pour les abonnements > 6 mois, sinon le coût de gestion serait supérieur à la performance environnementale recherchée par cette politique publique), mais un tarif optimisé par le mécanisme de modélisation des prix (en fonctions des critères renseigné au modèle).

Cela se pratique très bien dans d'autres agglomérations européennes, avec des critères qui ne sont pas nécessairement les mêmes.
Ayons l'audace de nous projeter sur le bassin de vie quimpérois, au lieu de verser dans la facilité du désenchantement.

Tout ceci est à co-construire avec les acteurs de l'ensemble de la Cité, et pas simplement quelques figures symboliques de Quimper qui revêtent les oripeaux de lobbyiste.

Ne dessinant simplement la méthode, je ne puis vous donner une idée du prix, qui quoi qu'il en soit pour les ménages dit de très modestes, ne pourrait excéder la dizaine d'euros le mois.
Il en va de l'acceptabilité sociale du projet.
Ce coût de stationnement n'est en rien rédhibitoire, encore une fois, lorsque l'on regarde les dépenses somptuaires qui font le miel de notre société de consommation, où le règne du posséder pour exister est l'horizon partagé.

Nous avons une responsabilité morale : quelle planète laisserons-nous à nos enfants.
Dès lors il s'agit de culpabiliser personne, mais de bien comprendre les contraintes (protéiformes, je me risque!) des citoyens afin de leur proposer d'être acteurs du mieux vivre ensemble.

Même si mon appendice liminaire semble ampoulé, cela est bien un des défis de demain pour les coeurs de ville : l'accès au bâti, qu'il soit en accession à la propriété ou bien en parc locatif, des jeunes ménages et des actifs n'ayant pas nécessairement un potentiel fiscal (capacité contributive des ménages, je suis désolé 2.0!) avenant.

Ken emberr'

Écrit par : Jérôme Abbassene | 25/07/2012

"Même si mon appendice liminaire semble ampoulé"...
Môssieur Jérôme De l'Abbassene (votre style passe mieux avec une particule), je ne sais pas si votre appendice est ampoulé, mais cela fait longtemps que je n'ai pas autant ri...

Écrit par : erwan | 26/07/2012

Un monument, ce Jérôme, ne nous l'abîmez pas!
Plus caricatural, tu meurs!
En plus, il est sincère, et croit ce qu'il dit.

Écrit par : erwan | 26/07/2012

@erwan.
S'en prendre à un nom de famille, héritage familial en somme, est d'une telle bassesse, en regard j'éprouve une profonde indifférence à votre endroit.

Pour ma part j'avance à visage découvert, j'assume mes dires.
Par grande faiblesse vous vous dissimulez, pis encore, vous vous permettez une condescendance d'un autre temps.

Il est vrai, déformer le français est de coutume, l'école de la République m'a instillé un immense respect pour la langue de mon pays.
Je l'utilise alors simplement, peut-être les mots n'ont-ils plus de sens.

Au vu de la solidité de l'argumentaire que vous opposez sur un débat de fond, engageant pour notre territoire au demeurant, vous vous illustrez ainsi brillamment par une limitation claire de vos capacités intellectuelles.

En conséquence, je ne vous ferais pas l'affront d'aborder vos facultés d'analyse et de discernement quant à l'arbitrage de politiques publiques pérennes et socialement acceptables.
Cela est réellement au fondement du sujet ici, la facilité est de s'en prendre à un nom de famille.
De la haute intelligence politique.

Écrit par : Jérôme Abbassene | 26/07/2012

Pardonnez-moi monsieur Abbassenne, si je vous ai offensé. Tel n'était pas mon but.
Mais votre style est tellement particulier, tellement sinistre, tellement grave et tellement décalé avec la réalité, que vous feriez un tabac (faire un tabac = obtenir un franc succès en langue française de l'école de la république), comme humoriste.
Je suppose que vous avez une extrêmement haute idée de l'importance de votre personne, et des idées proches du dogme religieux, auxquelles vous vous accrochez. C'est votre droit le plus élémentaire, mais si cela peut provoquer l'hillarité, ne vous en offusquez pas.
Un peu de simplicité, de recul et d'humour ne peuvent faire de mal à personne, et surtout pas aux plus érudis.

Écrit par : erwan | 26/07/2012

bonjour monsieur abbassene
je viens de lire vos explications concernant "l'idée de modulation des prix de stationnement selon le potentiel fiscal des ménages." ce n'est rien d'autre qu'un tarif résidentiel adapté aux revenus des propriétaires des voitures.... ceci est une bonne idée (excepté pour la modulation par rapport aux revenus mais bon ..)mais elle n'est pas nouvelle et la mairie aurait déjà du y penser depuis longtemps. En effet, elle vient de modifier le plan d'occupation des sols pour exempter les promoteurs immobilier de devoir créer les places de parking obligatoires et légales dés le moment ou ils touchent au plancher des batiments dans le but, l'intention est louable, de favoriser la rénovation urbaine, les batiments du centre ville historique de quimper ne répondant plus aux standards actuels.

petit aparté à monsieur le Bigot: n'essayez pas de nous enfumer avec les 300 places de parking sous la place de la tour d'auvergne qui seraient créer pour répondre a l'inquiétude des commerçants de voir le stationnement en centre ville réduit. De toute façon vous auriez du les créer ces places si vous n'aviez pas modifié la plan d'occupation des sols en incorporant comme par hasard le futur palais des congrés..... fin de l'aparté.

pour autant, même si les appartement répondent aux standards actuels il leur manquera une chose importante la dite place de parking..... Depuis des années et la municipalité continue de le faire ( cf Gourvily ou creach Gwenn )nous séparons lieux de vie, lieux de travail et lieux de consommation. Ainsi il faut une voiture pour se déplacer (exeption faite bien sur des gens qui peuvent utiliser les transports en commun sans perdre des heures) Mais où garer la voiture si on y a pas penser avant? sur une place publique? il faut dans ce cas se rendre a l'horodateur toutes les deux heures et ça coute trés cher par conséquent cela dissuade le gens de vouloir vivre en centre ville d'où la necessité de la tarification résidentielle...cqfd

donc c'est une bonne idée(je ne dirais pas trés bonne vous avez compris pourquoi) mais comme vous dites: "Le sujet des places de stationnements n'est certainement pas la seule composante de l'équation urbaine"

PS mon appendice liminaire (joke) n'est peut être pas aussi ampoulé que le votre mais je pense que je suis assez clair

PS 2 ce n'est pas que l'on se méconnait on ne se connait pas, dommage

PS3 une petite capture d'écran...

Écrit par : thomas | 26/07/2012

300 places de parking sous la Tour d'Auvergne ?

Cela ne remplacera pas les 1300 supprimées (715 providence, 330 voies bus quais-résistance, 140 voies bus gare, 60 pôle max jacob, place terre-au-duc, 165 galerie du chapeau rouge, "jardin éducatif", place Mesgloaguen privatisée, etc, etc...).
Et tout cela en rajoutant des équipements importants sans une seule place de stationnement supplémentaire: Multiplexe de 2000 fauteuils, galerie du Chapeau Rouge, Pôle Max Jacob, Centre de Congrès, etc...
On est très très loin du compte avec 300 places.(20 à 25% des suppressions).

Écrit par : erwan | 26/07/2012

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