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02/11/2013

Je serai a Carhaix....

 

Je serai à Carhaix ce samedi pour partager avec les salariés de l’agro alimentaire breton leur crainte, leur angoisse et pour mettre les vrais responsables en face de leurs responsabilités. Les milliers d’emplois supprimés dans notre région, signifient pour tous ces salariés sacrifiés le début d’une période d’incertitude, la peur du chômage qui dure.

Non je ne serai pas à Quimper aux cotés des dirigeants ultra libéraux, qui hier n’avaient que le mot  « économie de marché » au bout des lèvres,  et qui aujourd’hui    responsables de cette situation de désespoir   en appellent à l’Etat pour sauver l’outil qu’ils ont eux même cassé. Nous ne vivons pas une crise passagère  qui avec un petit coup de pouce des institutions, trouverait elle-même ses solutions. Nous sommes en face de la  mutation indispensable d’un modèle qui ne tourne plus parce qu’il est  confronté à une concurrence internationale et un dumping social impitoyable. Les poulets produits et congelés en Bretagne à 1,6 euros le kg étaient essentiellement consommés au Proche-Orient. Les Brésiliens font le même produit, bas de gamme pour 1,3 euros et  il  y aura demain d’autres pays ou l’on fera travailler les esclaves enfants,  adultes pour un poulet à moins de 1 euro le kg.

Ces dirigeants, épaulés par un syndicalisme agricole majoritairement  dévoué au productivisme  trompent leurs salariés. Ils utilisent l’éco taxe comme une diversion, les pneus enflammés et les lacrymos en  écran de fumée. Comme si leurs usines avaient attendu cette taxe pour fermer.

Le modèle de  production de masse à bas prix  a vécu il faut en inventer un autre. Les Bretons ont de la ressource. Ils savent faire de la qualité et produire de la valeur ajoutée. Ce qu’il leur  faut ce sont des responsables  lucides et clairvoyants. Ce qu’il leur faut  c’est un gouvernement responsable qui s’investit pour un nouveau modèle  agricole  respectueux des produits, de l’environnement, des hommes et des femmes qui le font vivre  et qui cesse de plier  devant les lobbys qui n’ont de priorités que leurs intérêts financiers.

La Bretagne a certes  besoin de tous ses bras, de toutes ses énergies pour se sortir de la situation économique tendue qu’elle connait aujourd’hui. Elle a aussi besoin de considération, besoin qu’on lui fasse confiance. Elle ne trouvera pas ses réponses dans un repli identitaire mais bien dans l’ouverture au monde qu’elle a su pratiquer tout au long de son histoire. L’Europe est une chance pour la  Bretagne. Quimper, Rennes, Paris, Bruxelles sont des capitales  qui chacune à son niveau doit permettre et favoriser  l’initiative.

Je serai à Carhaix samedi mais  pas un arbre, pas un banc public de la ville  ne se souviendra douloureusement de mon passage.

Commentaires

Nous avons besoin/ Il faut

Viendrait-il à l’idée de quelqu’un de s’adresser par SMS à un individu, qu’on a propulsé volontairement dans un désert aménagé à cet effet, en lui disant « il faut boire, tu as besoin d’eau »
Que ce soit l’agriculture, l’agro-alimentaire, la pêche tous ces domaines n’ont survécu jusqu’à présent que grâce aux subventions pour maintenir l’illusion du bien-fondé système marchand globalisé. L’Europe s’est présentée en dealer promettant des paradis artificiels de confort et d’opulence en fourguant ses aides délétères qui n’avaient pas d’autre fonction que d’imposer son règne et ses méthodes. Comme le schéma classique l’exige la dépravation et la dépendance est le prix a payé et au moment le plus bas le dealer vous abandonne à votre déréliction (arrêt brutal des subventions, concurrence non faussée exige…)
Ensuite on vous propose une cure de désintoxication qui passe par un régime sec renforcé d’un traitement sévère et d’une surveillance accrue. C’est-à-dire de rationalisation extrême de vos conditions de vie, d’évaluation et de contrôle permanents. On veut bien vous aider mais il va falloir être docile et être rentable si vous voulez un peu d’eau. Compte tenu de votre situation on va vous mettre sous curatelle à moins qu’un bienfaiteur (Arabie Saoudite/ Katar/ Chine…) veuille bien vous prendre en famille d’accueil sous condition d’accepter les règles de votre nouveau hôte. La quête d’efficacité rend inaudible le ressenti et abroge l'identité.

Ce n’est pas mystérieux : la domination produit les hommes dont elle a besoin, c’est-à-dire qui aient besoin d’elle ; et toutes les prétendues commodités de la vie modernes, qui en font la gêne perpétuelle, s’expliquent assez par cette formule que l’économie flatte la faiblesse de l’homme pour faire de l’homme faible son consommateur, son obligé.
Plus que « que doit-on faire ? » la question éminente à se poser est donc « quel genre d’hommes voulons-nous être ? »
Voulons-nous être cet homme au sommeil lourd dont le banc n’aura que l’empreinte d’un rêve vaporeux ou celui qui aura brisé le banc sur lequel on lui ordonne de s’allonger et de se laisser aller à la rêverie.

"le fonctionnement efficace d'un système démocratique requiert en général un certain niveau d'apathie et de non-participation de la part de certains individus et groupes" Commission Trilatérale rapport 1975.
En ce sens nous sommes devenus un grand pays démocratique...
Reconquérir la maîtrise de soi et sa dignité ou s'en remettre à des institutions aux interdépendances anonymes, fonctionnelles et désincarnées?
Que nous demandez vous ? de remettre notre confiance dans une Europe qui n'a de cesse de maintenir sa main (trop visible pour le coup) presser sur la tête de ceux qui se noient et qui de l'autre côté prône la conquête de tout espace en vue de sa désertification pour en faire un carrefour de nomades aux réflexes de robots ?

Il nous reste à nous demander si nous pouvons vivre quelque part entre le rien et le trop, s'il est possible de trouver un passage entre la fanatisme revenu et la désespérance qui rôde.
On a autre chose à faire que de se reposer sur un banc.

Écrit par : fredreborn | 02/11/2013

Deux commentaires rapides :
"les vrais responsables".. des licenciements chez GAD etc ... J'ai entendu depuis plusieurs années de la bouche des écolos de bretagne et d'ailleurs, dont Daniel Le Bigot, qu'il y avait trop de cochons en Bretagne et qu'il fallait diminuer la production... OK on a le droit d'avoir cet opinion... mais comment on fait pour maintenir des emplois dans les abattoirs s'il y a moins de cochons ... question idiote surement mais que mon bon sens paysan n'arrête pas de tourner en boucle.
alors les vrais responsables ??? c'est qui??? quoique des personnes qui font peser sur d'autres personnes les conséquences de leurs idées j'ai plutôt tendance à les qualifier" d'irresponsables"... dangereux.

"Productivisme" : définition du Larousse : "recherche constante d'une meilleure productivité"...
effectivement il y a des métiers qui sont constamment obligés d'améliorer leur productivité... les commerçants, artisans, transporteurs, paysans, pêcheurs, chefs d'entreprises, de PME ou plus grosses, coopératives ... etc parce ce que ils sont tous les jours en concurrence... c'est ce que l'on appelle le marché ... ho le gros mot. ceux là étaient à Quimper hier.
et il y a d'autres métiers qui sont totalement à l'abri de la concurrence... et tant mieux pour eux... mais ces derniers passent leur temps à dire aux premiers comment faire...
ceux là étaient à Carhaix hier ...

Les Bretons en ont marre que Paris décide à leur place...
les travailleurs en ont de plus marre que des intellos parlent pour eux ... attention d'avoir toujours raison contre tout le monde... à force on reste dans sa bulle ... et la bulle se rétrécit... cela s'appelle de l'intégrisme...

mais ceci n'est que mon avis... on a le droit de ne pas être d'accord. Merci Daniel pour ce blog de libre expression.

Écrit par : Yvon Kerleguer | 03/11/2013

Yvon est le bon sens incarné.
Et le bon sens était hier à Quimper, déserté par les élus qui sont allés se mettre à l'abri à Carhaix ou ailleurs.
Carhaix 2500 manifestants ? Quimper 25000 manifestants ?
Grosso modo 10 fois plus de manifestants à Quimper.
Ceux qui ont voulu diviser le raz le bol général pour essayer de régner (encore un peu) se sont trompé.
Le mécontentement dépasse les clivages de professions, et même de classe. On a vu des patrons avec leurs employés ou salariés dans la rue. Cela casse les codes bien huilés de ceux qui préfèrent "catégoriser" les gens et ne vivent qu'en essayant de diviser et opposer les gens pour jouer les abitres, et se placer "au-dessus de la mêlée".
Monsieur Le Bigot vous vous trompez en cherchant un bouc émissaire dans ce que vous appelez l'ultralibéralisme. Les choses ne sont pas aussi simplistes. Il n'y avait pas que les abattoirs Doux à Quimper, loin de là. Et certainement une minorité de "patrons". A vrai dire, j'y ai vu tout une population qui a perdu son travail, ou qui est en train de le perdre. Toutes professions confondues, dans le même désespoir de n'être pas entendus, de n'être pas écoutés, d'avoir affaire à des "intellos" qui croient tout savoir et sabotent ce qui reste d'activité dans notre belle région.
Continuez à croire à ce qui n'est que votre propre vérité, et vous aurez largement contribué à la misère qui va envahir la région. La Bretagne va devenir ce qu'était le nord au moment de la fermeture des mines, une région déshéritée, pauvre et d'une tristesse infinie.
...alors que la Bretagne est riche d'une population qui a une vraie énergie, mais elle n'en peut plus de voir son destin confié à des incapables autistes. Désolé d'être un peu trop franc à votre égard, mais c'est malheureusement la réalité.

Écrit par : oscar | 03/11/2013

Yvon a très bien résumé la situation.
J'étais hier à Quimper. Il y avait toutes les tendances réunies aussi bien sociales (patrons - salariés) que politiques. Une immense majorité de PS et d'UMP, + quelques extrémistes de droite, et un peu plus d'extrémistes de gauche. En gros une image de l'échiquier politique français. Il y avait même quelques membres d'Europe Ecologie Les Verts avec leur drapeau dans les rues.
Cela prouve bien que le malaise est loin d'être superficiel.

Les élus sont loin d'avoir compris la réalité. La preuve: monsieur Poignant parle encore de "dialogue" à propose de l'Ecotaxe. Sa façon de dialoguer on connait: c'est "cause toujours et je ferai ce que j'ai envie à la fin."
Vous ne pourrez plus tromper les gens avec de soi-disantes concertations bidon. Il va falloir écouter la rue.

Écrit par : breton | 03/11/2013

Vous êtes vraiment impayables, vous les "élus".
Il y a près de 30000 personnes à Quimper dans la rue, et monsieur Bernard Poignant trouve le moyen de se faire interviewer en allant dans un quartier à l'écart pour dire: "Quimper est une grande ville, vous voyez bien que c'est calme ici, il y a quelques excités, mais c'est comme cela à toutes les manifestations, etc..." (en gros c'était sa manière de minimiser ce qui est tout de même la plus grosse manif à Quimper depuis plus d'une génération au moins. )
Et lorsque la journaliste lui pose une question un peu directe il répond:"Je ne répondrai pas à votre question, Madame." La fuite toujours, l'enfermement dans le déni et la manipulation.
Et sur le fond il essaie encore de "manoeuvrer", de manipuler, de prendre les gens pour des c... en parlant de "dialogue" à propos de l'Ecotaxe alors qu'il est clair pour tout le monde qu'il doit s'agir d'un retrait définitif et non d'un "report". Et on reparle de "pacte d'avenir" ou quelque chose de ce genre. Une manière comme une autre d'endormir l'opinion publique, sans rien céder.
Ce qui s'est passé hier à Quimper est historique. Ceux qui se réfugient derrière l'Histoire avec un grand "H" à chaque phrase pour justifier l'injustifiable, ont loupé cette fois-ci le train de l' "Histoire" et sont en train de se planter totalement.
Il serait souhaitable que "l'Histoire" de Quimper s'écrive sans eux à l'avenir pour le bien de tous les habitants de la Cornouaille. Il sera difficile de rattraper les erreurs commises, quels que soient les futurs élus. C'est tout le problème.
Il faudrait commencer par supprimer le plan transports (53 millions d'euros), supprimer le plan "pistes cyclables" de 14 millions d'euros...autant que le pathétique plan de soutient du gouvernement à la Bretagne!!!, etc...
Que d'argent "gaspillé" au non de l'écologie (un peu Bobo tout de même), alors qu'il y a des milliers de salariés qui sont en train de cr....

Écrit par : erwan | 03/11/2013

Yvon, je complète un peu ou je colore légèrement ta définition du "productivisme " toujours d'apres Larousse: (internet) "tendance à rechercher systématiquement l'amélioration ou l'accroissement de la productivité". L’amélioration étant entendue comme gain quantitatif, ce qui correspond à l'accroissement. Je n'ai point trouvé le mot " meilleur" qui effectivement aurait pu induire une notion de "qualité".
Le productivisme impose donc à Gad Josselin de confier à 90 intérimaires Roumains de produire ce que ne produiront plus ceux de Lampaul... à ce petit jeu nous, les Bretons seront toujours perdants... oui le dumping social à l'échelle de l'Europe sur les marchés européens est un fléau et ceci toujours au nom d'une politique libérale prônée par une Europe dominée par une droite très libérale.

Écrit par : dominique | 03/11/2013

dominique :
amélioration et meilleur, c'est le même mot, et ne retenir que l'aspect quantitatif est très réducteur et partisant.
quant aux Roumains de chez GAD... 2 remarques :
1) c'est aux pouvoirs publics d'empêcher les dérives inévitables des entreprises à la recherche d'une meilleure productivité... et là on doit constater que l'Europe est totalement absente (CF les possibilité d'embauche à 3€/H en Allemagne... qui font tant de dégâts chez nous), en France, comme d'habitude, on fait de la demi mesure : droit du travail et rémunération conforme au droit français, donc SMIC mini etc , c'est sur la part patronale que les entreprises se rattrapent, là le droit du pays d'origine qui s'applique... c'est dans ces conditions que les Roumains sont embauchés.
2) J'ai plus de considération pour les ouvriers roumains ... ou chinois ... que pour les fonctionnaires de la RATP...

mais c'est mon avis.

Écrit par : Yvon Kerleguer | 04/11/2013

1) L’Europe n'est pas absente: au contraire elle est très présente c'est elle qui permet l'emploi de main d’œuvre délocalisée pas chère et de son point de vue ce n'est pas une dérive mais quelque chose de cohérent avec sa logique.

2/ "J'ai plus de considération..."

Et bien c'est déplorable:

a/La rédemption par le travail au nom du travail a quelque chose d'absolument ridicule aujourd'hui alors que l'urgence est d'en questionner le sens et la finalité au regard de la destruction sociale et environnementale qu'il inflige.
b/ Il y a de quoi s'interroger sur cette attitude masochiste qui consiste systématiquement à vouloir que son voisin souffre autant que soi au travail, "je ne reconnais mon prochain que pour autant qu'il soit aussi aliéné que moi", fruit d'une frustration directement issue de la mise en concurrence des individus. Pathétique et tellement utile pour masquer les vrais problèmes et reporter les responsabilités.

c/ Les agents de la RATP sont des agents du service public (pas des fonctionnaires) et donc révocables. Je vous invite a prendre leur place et à affronter tous les jours les roumains (entres autres) que vous aimez tant.

Écrit par : fredreborn | 04/11/2013

30 000 personnes à Quimper avec la place de la resistance et les quais interdits au stationnement.

les parkings relais ça marche!!

c'était ma minute oscar

Écrit par : philig | 05/11/2013

merci philig ! :)
effectivement, cela marche pour des évènements exceptionnels, comme ce genre de manif, la grande braderie ou le défilé des fêtes de Cornouaille.
Samedi les "Doux" et autres groupes venus de l'extérieur étaient garés à Penviller ou autres parkings "relais".
Mais je n'ai jamais vu quelqu'un descendre de Penvillers pour aller faire ses courses aux Halles... simple question de bon sens.
D'ailleurs il n'y a plus grand monde qui vient faire ses courses au centre ville. Les redressements et liquidations judiciaires en témoignent.
Mais c'est bien entendu la faute des commerçants eux-mêmes allez vous dire, je connais la musique.

Écrit par : oscar | 06/11/2013

et bien non je ne dirais pas ça.

mais c'est pas le plan transport en tout cas puisqu'il ne s'applique pas.

le contexte economique y est surement pour qqch non?

on a tendance , moi le premier, a reduire le centre ville aux halles mais c'est reducteur.
j'y vais tous les week end (en bus generalement) mais par exemple l'autre samedi je me suis garé a la providence et avec le seul quart d'heure de gratuité j'ai pu faire mes courses.
j'avais aussi l'option du parking silo avec une heure gratuite.
je pense d'ailleurs que la gratuité de la première heure pourrait mette fin a nombre de récriminations.

Écrit par : philig | 07/11/2013

A Philig:
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et si tout simplement on revenait à la GRATUITE TOTALE de ce parking qui a existé depuis des décennies ? Même s'il a été amputé de plus de 700 places pour "faire joli" par notre ami Daniel, au moins ce serait un signal positif pour ceux qui refusent de payer pour aller faire des courses.
Personne n'aime payer pour se garer. On a vraiment l'impression de jeter l'argent par les fenêtres.
Pourquoi cet octroi qui diminue encore le niveau de vie de ceux qui ont de plus en plus de mal à finir les mois ? Vous savez bien que beaucoup qui avaient l'habitude de venir passer l'après midi "shopping" et ballade au centre ville ne viennent plus pour cette raison.
Tous les jours j'entends des personnes dire qu'elles ne viennent plus que rarement en ville.
Ce "racket" des automobilistes avec les radars, les contrôles, les PVs de stationnement, les parkings payants et de plus en plus cher, les gens n'en peuvent plus. RE ZO RE.
L'écotaxe n'est que la goutte de trop. Comment s'étonner que les plus éxcédés vandalisent les radars un peu partout. Jouer les offusqués lorsqu'on a participé à ce système de plus en plus contraignant et de plus en plus répressif et qu'on l'encourage me paraît déplacé.
Le seul parking payant à Quimper me coûte aujourd'hui
4 à 5 % de mes revenus pour aller travailler. Messieurs Poignant, Le Bigot et cie n'en ont rien à faire, disent que ce n'est pas grand chose et se réfèrent aux villes qui font pire.

Quant à votre quart d'heure gratuit qui vous a permis de faire les courses aux Halles... laissez moi rire. Vous avez certainement courru, acheté juste un article dans une échoppe sans file d'attente et vous n'étiez certainement pas garé au fond du parking. Très cool comme ballade en ville.
Vous n'avez certainement pas eu le temps de faire les vitrines... ni de faire travailler les petits commerces.

Écrit par : oscar | 07/11/2013

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