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03/02/2014

Un plan d'urgence pour lutter contre le réchauffement climatique.

La Bretagne vient de connaître un épisode climatique aux conséquences très impressionnantes. Les images de Douarnenez, de l’Ile de Sein resteront gravées longtemps dans la mémoire des habitants. Et pourtant la conjonction de la marée coefficient de 114 avec un vent de sud ouest, certes important mais pas comparable à une vraie tempête, n’avait rien d’exceptionnelle et n’aurait pas du nous inquiéter outre mesure. Alors comment expliquer l’importance des dégâts si ce n’est par une réalité que nous ne pouvons plus nier. Le changement climatique est en route et ses conséquences sur le niveau des mers deviennent difficilement contestables. Le volume de l’eau augmente et par conséquence, sa hauteur.Une élévation de moins de 0,1 mm par ans depuis plus de 2000 ans et de plus de 2mm par an depuis une trentaine d’années.

Il est par ailleurs certain que cette augmentation des températures, et donc du niveau des eaux,du fait des quantités de Gaz à Effet de Serre (GES) diffusé dans l’atmosphère, va se poursuivre tout au long de ce 21 siècle. Ce qui est réellement en jeu c’est donc la vitesse de ce réchauffement. Et cette vitesse ne dépend que de nous. Soitnous continuons sur le rythme actuel d’émissions de gaz à effet de serre et le coup sera rude pour la planète d’ici une cinquantaine d’années, soit nous acceptons de revoir à la baisse nos consommations d’énergies et nous pouvons encore espérer assurer un avenir à nos enfants.

Les deux grands secteurs sur lesquels il nous faut agir en urgence, parce qu’ils sont les plus gros diffuseurs de GES sont celui des transports et celui du chauffage des maisons. Il s’agit de priorités vitales pour la planète. Ces deux secteurs nécessitent un engagement exemplaire de la part de l’Etat mais aussi des collectivités locales.

 

Commentaires

"pour ma part je n'ai pas de certitudes mais des convictions, ce qui est très différent." dites-vous Daniel Le Bigot dans votre rubrique au jour le jour. OK , j'ai regardé la définition de "conviction", les dictionnaires parlent de... "certitude" et dans les synonymes on parle encore de "certitude", de "foi" ou de "croyance". La différence n'est donc pas évidente.
Dans Wikipédia on évoque même : "L'affaire des caricatures (2005-2006) illustre le double rôle de la mondialisation qui d'une part confronte des usages et des convictions incompatibles entre eux et d'autre part accroît l'ampleur des réactions collectives, en général violentes."
Les "convictions" peuvent donc autant entraîner des positions extrêmes et des conflits que les "certitudes".
Le mot "conviction" vient d'ailleur du latin chrétien "convictio" au 16è au sens de "prouver la culpabilité de quelqu'un".
Aux mots de "certitude" ou de "conviction" qui veulent un peu dire la même chose et qui peuvent avoir les mêmes effets néfastes, je préfère le mot d' "opinion". Parce qu'une opinion est susceptible de se confronter à d'autres opinions, elle accepte d'évoluer, elle est ouverte, là où certitude et conviction sont sources de rejet et d'affrontements.
Sans vouloir vous offenser, je comprends que vous ayez employé le mot de "conviction". C'est un mot surtout employé en religion, et pas particulièrement chez les "tièdes". Plutôt chez ceux qui font du prosélytisme engagé. De là à imposer sa "foi" lorsque l'opportunité d'un poste se présente, il y a une suite logique.
Et tant pis pour ceux qui ne partagent pas cette foi ?

Écrit par : claude | 03/02/2014

Politique de l'émotion. Un fait divers une loi, un évènement exceptionnel (tempête d'hiver spectaculaire), et voilà qu'il faut un plan Marshall. Le réchauffement climatique est une réalité. Son ampleur doit être comparée à ce que notre terre connait depuis des milliers d'année. On parle aujourd'hui de 2mm de hausse de niveau de la mer par an. Un réchauffement brutal il y a des milliers d'années avait fait monter la mer de 100mètres soit 100 000 mm. Et il n'y avait pas de voitures à l'époque.
Vous dites: "Les deux grands secteurs sur lesquels il nous faut agir en urgence, parce qu’ils sont les plus gros diffuseurs de GES sont celui des transports et celui du chauffage des maisons."
Quelques chiffres:

La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4).

Contributions approximatives à l'effet de serre des principaux gaz, d'après le GIEC9 :
vapeur d'eau : 60 %
dioxyde de carbone : 26 %
ozone : 8 %
méthane et oxyde nitreux : 6 %

En tenant compte de l'effet de serre des nuages, l'ensemble vapeur d'eau + nuages représente au moins 90 % de l'effet de serre.
Pour la part minoritaire des Gaz à effet de serre qui sont dûs à l'activité humaine, il y a : 1, non pas les voitures, mais les centrales énergétiques(21,3%). 2, non pas les voitures mais les processus industriels (16,8%). 3, les transports (donc les voitures et autres avions, etc)(pour 14% des GES). 4, la Production agricole (12,5%). 5, L'extraction et distribution des énergies fossiles (11,3%). 6, Les résidences et bâtiments (10,3%), 7. Combustion de biomasse et exploitation des terres (10%) 8, élimination des déchets (3,4%)
Donc dire que les plus gros diffuseurs de GES sont les transports et le chauffage des maisons, est faux. Je suppose qu'il est dans le programme des verts d'agir sur ces 2 "secteurs", ce n'est pas une raison pour affirmer qu'ils sont les plus gros diffuseurs de GES.

Écrit par : claude | 03/02/2014

Pour réduire les émissions de CO2 dues aux voitures, 2 solutions. Réduire les déplacements en favorisant les "transports doux", ou produire des moteurs moins polluants. Peu de personnes savent que c'est la deuxième solution qui a le plus contribué à baisser les émissions de CO2.
Depuis les années 1970, les normes anti-pollution ont connu des sévérisations successives, notamment en Europe. Les limites d'émissions ont été réduites dans un facteur 10 à 100 en quelques décennies! Il est frappant de constater que ces objectifs ambitieux ont été atteints et ce résultat doit être essentiellement mis au crédit des progrès technologiques.(source Philippe Pinchon, Directeur Moteurs-énergie)
Pour autant, le discours des politiques n'a pas changé. On continue à diaboliser la voiture, à faire croire que c'est la source de tous les maux de la planète, alors que cela ne représente plus qu'une toute petite partie des GES.
Pourquoi? Allez chercher du côté des lobbies qui profitent des "plans transports" et des politiques qui cherchent à se donner une image vertueuse en teintant de vert leurs programmes.
Autre chose. Avec le fameux "plan transports" qui verra la circulation des quais déviée vers la rue des réguaire, ce sera 7 fois plus de circulation (étude plan transports) et encore plus de pollution dans cette rue. Les rues qui concentrent le plus la pollution sont celles qu'on appelle les "rues canyons" étroites qui concentrent les polluants et empêchent leur dispersion. La rue des réguaires est une "rue canyon".Voilà que nos écologistes vont détourner les polluants des quais qui étaient larges et pouvaient permettre cette dispersion, vers une rue étroite, habitée, avec de surcroit une école.
Agir contre l'effet de serre, et pour la santé des habitants d'accord, mais là, le résultat sera l'inverse de ce qui est recherché.

Écrit par : claude | 03/02/2014

A la une de 20 minutes :
"Les JO d'hiver menacés par le réchauffement climatique"
Il semblerait que l'inquiétude ne gagne pas uniquement les écolos tristes.
http://www.20minutes.fr/sport/1288662-les-jo-d-hiver-menaces-par-le-rechauffement-climatique
Pour l'instant le vent souffle fort sur Quimper pour une nouvelle fois. Nous allons pouvoir organiser les JO de kitesurf sur l'Odet

Écrit par : jean | 04/02/2014

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