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20/04/2014

Fukushima, Tchernobyl, nucléaire dehors ! Nukleel er maez - 3ème édition

Rassemblement du Faou (Finistère) du dimanche 20 avril 2014

22:57 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire

17/04/2014

Les écologistes prennent l'air.

 

            duflot.jpegLes écologistes ont donc quitté le gouvernement. Manuel Vals, l'actuel premier ministre leur aurait pourtant promis une place de choix, numéro 2 du gouvernement. Alors fallait il rester, en travaillant de l'intérieur, en avançant pas à pas ou fallait il claquer la porte et revendiquer une indépendance pleine et entière. Nos deux Ministres ont choisi mais les avis restent très partagés. Les militants écologistes semblent plutôt satisfaits de cette décision alors que les parlementaires Verts estiment ce choix hasardeux pour l'avenir de l'écologie.

             Un excellent édito de Thomas Le Grand sur France Inter le vendredi 11 avril donne raison aux Ministres contre les parlementaires. Il argumente sur le fait que ni François Hollande ni Manuel Vals ne se sentent intimement concernés par la transition énergétique. Pour l'un comme pour l'autre, une couche de peinture verte suffit amplement. L'avenir reste à leurs yeux le nucléaire, d’où un désengagement tout en lenteur, et le gaz de schiste dont Montebourg, autre poids lourd de l'équipe gouvernementale ne cesse de vanter les mérites. Du coup pourquoi rester solidaire d'un gouvernement qui prend l'eau et pour les écologistes perdre jour après jour un peu plus de leur crédibilité. L'argument est de poids surtout à moins de deux mois des élections européennes ou les écologistes espèrent bien tirer leur épingle du jeu en se démarquant  d'un PS en partie plombé par l'image du Président de la république.

             L'autre position, que pour ma part j'ai toujours défendue, est qu'il valait mieux être dans une équipe qui avait les manettes plutôt que d'attendre l'hypothétique grand soir. Je reste sur cette position de fond  qui me semble être la vraie stratégie gagnante   pour l'écologie. Je nuance malgré tout mon propos en ce sens qu'il faut aussi montrer au PS,  qui si nous savons être des alliés loyaux, nous ne sommes pas une force d'appoint que l'on flatte quand on en a besoin mais que par ailleurs on traite  comme l'enfant gâté et capricieux auquel il  faudrait veiller à ne  pas trop céder.

             Ce coup de semonce des ministres écologistes peut donc avoir une vertu démonstrative face à un gouvernement qui ne disposera pas pour longtemps d'une majorité stable et qui devra donc trouver des partenaires de fond pour une réorientation en matière de politique de développement. Faire de la politique c'est anticiper, c'est accepter de perdre un jour en restant  fidèle à ses convictions afin gagner sur le fond à l'échelle du temps.

06/04/2014

Waterloo morne plaine...

 

           Le troisième et dernier épisode des élections municipales 2014 s'est achevé ce dimanche 6 avril par l'élection du nouveau Maire Ludovic Jolivet.

           Le premier épisode et sans doute le plus important a eu lieu le 23 mars. La douche a été glaciale, moins de 8% pour la liste des écologistes que je conduisais. Je reviendrai plus tard sur cette défaite car c'en est une et sur l'immense déception qui l'a accompagnée mais simplement vous dire que de ce soir là, la défaite de la gauche était inévitable. Nous avions beau refaire les additions, 8% plus 28% ne faisaient jamais les 50% nécessaires pour gagner. Le deuxième acte du 30 avril n'a fait que confirmer ces sombres pronostics.

           Ludovic Jolivet a raison quand il dit « le score est sans appel. Les électeurs se sont exprimés clairement... » Il aurait cependant tort, à mes yeux, de penser que les Quimpérois auraient choisi son projet. Pour la bonne raison que de projet, il n'en avait pas si ce n'est "c'était mieux avant, alors revenons... ". Les électeurs ont choisi de sanctionner la majorité sortante. Sans doute pour de multiples raisons mais la plus forte étant certainement le refus du « plan transport ». Il ne s'agit pas ici de faire du plan transport le bouc émissaire de notre défaite mais bien de revenir sur cet élément qui a fédéré une grande partie des opposants. Je reste pour ma part convaincu de sa pertinence mais sans doute portait-il trop d'audace pour des Quimpérois dont nous n'avions pas bien mesuré la peur du changement. Un journaliste disait l'autre jour «  les élections auraient eu lieu il y a deux ans en plein travaux du tram à Brest et la municipalité Cuillandre tombait a coup sûr, aujourd'hui elle récolte les lauriers ». Alors erreur de calendrier en ce qui nous concerne ? Certainement en partie mais aussi grosse erreur dans la communication. Nous n'avons pas su convaincre la masse incertaine de l'urgence d'un tel plan pour les transports. Convaincus que nous étions de la pertinence de notre projet, nous avons pêché par excès d'optimisme. Pendant ce temps là, la droite, armée de ses commerçants du centre ville faisait son travail de sape et elle le faisait avec efficacité. Comme tout travail de sape, l'action est souterraine et donc difficilement visible. Ce dimanche 23 mars tout s'est écroulé.

             Que va-t-il se passer maintenant ? Difficile de le prédire. Après avoir été, sans équivoque pour sa suppression, pendant la campagne, L Jolivet semble aujourd'hui marquer le pas et entamer un autre langage « il faut sortir du plan transport par le haut ». Sans doute se sera-t-il rendu compte, pendant cette semaine passée en mairie, que le travail a été fait et qu'il est difficile d'y revenir sans perdre beaucoup d'argent.