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26/02/2015

la culture une porte ouverte...

                   A entendre et à lire l'actuelle municipalité, ( 20150221QPR3.pdf )  une politique culturelle consiste essentiellement à divertir les administrés et à favoriser la promotion économique du territoire. Si ces deux objectifs sont importants et à ce titre   orientent une partie des choix budgétaires, ils ne suffisent pas. Une politique culturelle doit aussi favoriser l'échange aux autres. Elle doit permettre de mieux comprendre la société en proposant  différents regards sur   les évènements et les enjeux de notre époque. Elle doit également accompagner, susciter la créativité des individus. De tout cela, la municipalité ne dit mot.

                   La danse, la musique bretonne et les acteurs que sont les bagadou sont des marqueurs indélébiles de notre histoire, de notre identité, de notre originalité. Ces expressions ont su d'ailleurs largement se rénover   et elles participent aujourd'hui à la créativité du territoire.   Elles  méritent en cela  d'être encouragées et soutenues  mais la politique  culturelle de la ville  ne peut se résumer à ce qui vient de ses racines. La créativité d'un territoire se mesure aussi par sa capacité à intégrer l'ensemble des différents modes de communication. La parole, l'écriture, le dessin, les arts plastiques, le théatre, la musique sont autant de lieux à développer et à soutenir et il appartient à une municipalité de le dire et de le montrer.

                    De la même manière les acteurs de l'action culturelle doivent être soutenus. Tout le monde sait que la situation financière des collectivités se dégrade et qu'il faudra sans doute mener les actions avec moins d'argent. Raison de plus pour avancer en concertation avec ces acteurs. Il ne s'agit pas pour moi  de remettre en cause la légitimité des choix d'une équipe élue mais bien de marquer les  points de divergence et de rappeler que les structures culturelles, qu'elles soient associatives ou institutionnelles   sont  fragiles et qu'elles sont tres souvent les premières cibles quand le populisme tient lieu de stratégie politique.

Commentaires

"...quand le populisme tient lieu de stratégie politique."
Populisme, le mot provocateur a été lâché par monsieur Le Bigot. Volonté de faire mal, de dévaloriser la vision de l'actuelle municipalité, et de se placer au dessus.
La droite "populiste", la gauche "élitiste", on peut en disserter à l'infini.
Pour parler simple, entre le "peuple" et l' "élite", je préfère le peuple s'il faut choisir.
Allez dire au bagad kemper qu'il est "populiste", vous serez bien reçu. Allez dire aux conservateurs du musée des beaux arts ou du musée breton qu'ils sont "populistes"...
Franchement, on élève pas le débat avec des jugements pareils.

Écrit par : regine | 27/02/2015

Quelques liens ci-dessous qui me permettent de penser que les choix de l'équipe municipale actuelle en matière de subventions à la "Culture" sont les bons:

http://www.paperblog.fr/630306/l-art-contemporain-est-une-imposture/

http://claude-rochet.fr/quoi-sert-lart-contemporain/

http://www.contrepoints.org/2014/05/03/164985-art-contemporain-dictature-quantitatif-ephemere

http://www.gfaye.com/guillaume-durand-et-lart-contemporain-rigolades/

http://www.ehess.fr/centres/cemi/docannexe.php?id=1068

Et un exemple amusant, qui remet une certaine forme d' "art" à sa vraie place:
26/02/2014 – BARI (NOVOPress/Bulletin de réinformation)
Quand une œuvre d’art est confondue avec des déchets et jetée à la poubelle, cela signifie que la distance entre œuvres d’art et ordures est bien mince.

C’est ce qui est arrivé au musée de Bari, une ville au sud de l’Italie. Une femme de ménage a mis aux ordures deux installations présentées dans le cadre d’un festival d’art contemporain. Faites de papier-journal, de carton, et de morceaux de cookies étalés par terre, elle les a toutes les deux prises pour des déchets et a tout jeté à la poubelle. “Comment aurais-je pu le savoir ? [...] J’ai tout simplement fait mon travail” a déclaré Anna Machi. La valeur marchande des “œuvres” est estimée à 11.000 euros et devrait être remboursée par l’assurance de la société de nettoyage. (On peut imaginer qu'à Quimper l'artiste aurait pu être subventionné pour présenter ses "installations" au Centre d'Art Contemporain...)

Pour l’adjoint à la communication de la ville de Bari, c’est justement là tout le mérite de l’art contemporain. Selon lui « C’est là tout le mérite des artistes qui ont su interpréter au mieux le sens même de l’art contemporain, qui est d’interagir avec ce qui l’entoure »

Pour ceux qui sont intéressés, nous recommandons vivement, l’ouvrage de Christine Sourgins, Les mirages de l’art contemporain, qui décrypte un système dont les deux piliers sont l’argent et la communication.
J'y ajouterai un troisième pilier, le snobisme intellectuel d'une caste de Bourgeois-Bohême post-soixanthuitards qui croient être "dans le coup" en fustigeant l'accadémisme, et qui veulent se démarquer des goûts trop évidents de leur femme de ménage trop "populaire".

Écrit par : breton | 27/02/2015

Franck Lepage le breton "Coluche Bourdieusien", nous informe sur la "culture" en nous divertissant (longue vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=96-8F7CZ_AU



http://www.liberation.fr/culture/2014/06/08/franck-lepage-coluche-bourdieusien_1036421

Écrit par : breton | 27/02/2015

De subvention à la culture par la municipalité de gauche à Brest il est question dans le télégramme de ce jour. A propos d'un spectacle de "danse" qui a fait scandale. Des "danses macabres" d'un goût douteux dans un cimetière et au stand de tir de Penfeld où a eu lieu un crime il y a quelques années. La famille de la victime a été choquée.
François Cuillandre, lui, préfère rappeler les règles de la collectivité. « Nous finançons mais nous avons pour principe de ne pas commenter, au titre de la collectivité, les choix artistiques du Quartz », fixe-t-il comme cadre.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/dansfabrik-macabre-vous-avez-dit-macabre-28-02-2015-10541026.php

Bref les brestois ont financé des grimaces
pour le plus provocatrices et choquantes,
pour le moins maladroites,
et la municipalité a subventionné cela au nom de la "culture".
Monsieur Le Bigot dit la même chose que monsieur Cuillandre: "La politique culturelle doit permettre de mieux comprendre la société en proposant différents regards sur les évènements et les enjeux de notre époque. Elle doit également accompagner, susciter la créativité des individus."
Appelez cela de la créativité, j'appelle cela de la provocation et de la bêtise, et surtout un grand vide culturel.
Je dois probablement être "populiste", "poujadiste" ou "réactionnaire"...

Écrit par : regine | 01/03/2015

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