19/09/2015
Trouvez la différence ?
Au menu du SIVALODET mercredi dernier, un point d’étape sur les moyens à mettre en œuvre pour réduire la vulnérabilité de Quimper face aux inondations. Ceux qui ont un peu suivi ce dossier se souviennent certainement de la hargne dont faisait preuve Georges Philippe Fontaine pour dénoncer le projet que portait le Président d’alors Georges Cadiou. Tout feu tout flamme, celui qui aujourd’hui préside le syndicat y allait de bon cœur. Affirmant à qui voulait bien l’entendre que lui élu, les choses allaient changer, foin de barrages de digues ou de diguettes. Lui élu c’est le bocage et rien que le bocage qui reprendrait ses droits. Lui élu ( tiens ! une anaphore qui me rappelle quelqu’un ! ) ce sont les populations qui décideront et non pas les technocrates des bureaux d’étude….
Deux ans après ou en sommes nous ? le projet qui semble tenir la route, en tous cas défendu aujourd’hui par GP Fontaine ressemble comme une goutte d’eau au projet de l’époque. Des digues de 5m à 7 m implantées sur les communes en amont de Quimper. La différences quand même et elle est de taille figure dans la présentation. Regardez les photos avant et après. A croire que l’important dans l’histoire c'est le panneau qui annonce Odet… pour ce qui est d’un ouvrage de retenue, il faut prendre sa loupe, écarter les fougères, se baisser et si vous avez une bonne vue… elle apparaît enfin, la dite retenue.
Regardez bien photo 1 sans "retenue", photo 2 avec "retenue " .C'est ce que l'on appelle prendre les habitants pour des dindes.
Pour ma part, passer d’un groupe majoritaire à un groupe d’opposition ne me fait pas changer d’avis. Je persiste à considèrer ces ralentisseurs de crues nécessaires à la protection de la ville. Le projet présenté aujourd’hui, ressemble à celui que j’ai défendu, je le défendrai donc à nouveau. Encore faut il, pour gagner la confiance des habitants, qu’il soit assumé pleinement par les élus qui auront à l’expliquer et non pas cacher entre deux feuilles de fougère.
Au-delà de l’aspect purement technique et du volume d’eau à retenir se pose évidemment la question de l’intégration dans le paysage de ces ouvrages. Il y là un véritable travail à faire et sur ce travail il est possible d’associer les populations. Il était inutile et démagogue de faire croire qu’en plantant simplement des arbres on arriverait au résultat recherché. Converti au projet de ralentisseurs, il faut maintenant s’attacher à faire en sorte que ces ouvrages ne dénaturent pas la vallée et s'intègrent dans l'environnement naturel.
Les moyens existent mais il faudra y mettre le prix.
23:44 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
"les solutions (pas forcément les moyens) existent, mais il faudra y mettre le prix", nous dit Daniel.
Qui doit payer ? Qui devra subir dans son environnement des ouvrages qui ne seront pas sans conséquences ?
En période de baisse de dotation par l'Etat, les moyens sont de plus en plus réduits.
Je constate que Daniel est très impliqué sur ce sujet, de la zone inondable à l'Hippodrome. Il est vrai que ceux qui habitent ces quartiers ont tout intérêt à éloigner le risque d'inondation qui a toujours affecté ces zones.
Écrit par : erwan | 20/09/2015
Je me souviens des inondations durant la campagne des municipales, Mr Jolivet s'était même déplacé dans le centre ville, bottes aux pieds, parapluie à la main afin de constater l'ampleur des dégâts . Ce fut pour lui une aubaine de tacler la gauche au pouvoir......Attendons de nouvelles crues et regardons l'effet boomerang . La droite sera t'elle capable de mener à bien ce projet ?
N'oublions pas que c'est une promesse de campagne....
Écrit par : eric | 21/09/2015
Erwan , je laisse votre commentaire sur le blog, (alors que je le trouve tres proche de la diffamation,) afin que nos lecteurs prennent la vraie mesure de votre mauvaise foi.
Si je vous suis, un élu au chomage ne pourrait s'exprimer sur l'emploi au risque d'être taxé de parler pour sa chapelle, idem pour un senior sur la retraite, pour un médecin sur l'hopital...
j'habite effectivement l'hippodrome mais le niveau peut encore monter d'un mètre qu'il n'affecterait pas mon espace d'habitation. Par contre la gare sera 1,5 m sous l'eau, l'usine entremont sous 1 m, la cathédrale aura les pieds dans l'Odet et l'ensemble des commerçants du centre ville prendont Venise comme modèle.
Alors Erwan l'engagement politique oui, la défense de vos idées oui, mais, s'il vous plait, laissez de coté la mauvaise foi.
Écrit par : daniel | 21/09/2015
Je ne souhaite évidemment à personne d'être inondé, et je suis heureux d'apprendre que vous vivez en zone non inondable.
Toutefois, j'ai du mal à imaginer votre scénario apocalyptique d'une gare sous 1m50 d'eau... à moins d'un tsunami venant de Bénodet...
Des débordements ponctuels avec le Steir place Terre au Duc, OK.
Laissons les élus plancher sur le sujet sans mettre la pression. Ils ont les têtes sur les épaules.
Écrit par : erwan | 22/09/2015
Merci Daniel d'avoir rappelé justement ce que nous avons fait sur cette question des inondations. Comme tu le sais un projet était prêt on a en fait perdu 1 an et demi. Les risques d'inondations eux n'attendent pas
Écrit par : Cadiou | 22/09/2015
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