22/01/2019
Il faut sauver le ciné "art et essai".
Nous apprenons, par la presse, que le complexe cinématographique dit les Arcades serait en passe d’être vendu. Cette vente soulèverait bien entendu la question de l’existence du ciné « quai Dupleix » et de ses trois labels « art et essai ». On apprend également que ce serait la société actuellement propriétaire du « Cinéville » à la Providence qui en serait l’acquéreur. Quel serait, pour elle, l’intérêt de cette acquisition sachant que l’équipement de par sa structure ne peut accueillir que des salles de cinéma ? Éviter la présence d’un concurrent et se créer ainsi un monopole sur la ville?Sachant que cette société est déjà omniprésente régionalement.
Si cette situation se présentait réellement, elle aboutirait inévitablement à un appauvrissement de l’offre cinématographique. Il est donc indispensable que la ville, parce qu’au-delà de l’aspect commercial, le cinéma est aussi un pan important de l’offre culturelle d’un territoire, se mobilise pour éviter cette situation.
Brest possède avec « les studios » 7 salles dont les caractéristiques ressemblent à l’actuel « quai Dupleix ». Il semble réaliste, une étude de faisabilité le dit, que l’ensemble des 5 salles du site des « arcades » soient rassemblées en une seule unité qui porteraient les 3 labels art et essai dans la continuité de l’actuel cinéma « quai Dupleix »
La question serait alors posée, de la propriété de ce nouvel ensemble cinématographique. Le modèle de la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) qui associerait la ville et les spectateurs soucieux de la diversité cinématographique, pourrait répondre à ce projet. Cette structure de spectateurs lançant une souscription viendrait ainsi épauler la ville a l’intérieur de la SCIC. Pour réaliser ce montage original il faut bien entendu que le prix d’achat de l’équipement soit abordable mais quand on sait que la ville verse actuellement 104 000 euros par an pour la location de deux salles, la viabilité d’une telle opération sur 10 ans semble parfaitement envisageable.
Le sauvetage du cinéma art et essais de qualité sur Quimper passe donc par la mobilisation. Celle de la ville qui doit avoir à cœur le maintien d’une offre diversifiée sur son territoire et celle des spectateurs qui en investissant dans une telle structure auraient l’assurance de conserver un cinéma différent. La société « Cinéville » aurait également tout intérêt à regarder ce projet avec bienveillance car il lui garantirait l’absence d’une concurrence de type commerciale classique. Elle se rappellera également que la ville, en son temps, a tout fait pour que le projet multiplexe de la Providence puisse se réaliser.
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14/01/2019
Un malaise pour un mieux...
Le mouvement des gilets jaunes bouscule nos points de vue et parfois met à mal nos valeurs. Comment en effet ne pas condamner la violence gratuite sur le mobilier publique, sur les vitrines des magasins… sur les journalistes. Comment ne pas condamner la violence d’où qu’elle vienne dans les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Mais comment aussi refuser de s’interroger sur ce qui amène notre société à ces extrémités.
Le malaise ne date pas d’aujourd’hui et faire porter au Président Macron la responsabilité de la situation vécue actuellement est un raccourci démagogique. Ce que l’on peut fort justement reprocher à Macron c’est d’avoir perçu avant les autres le dysfonctionnement de notre système politique, de l’avoir fait éclater pour se faire élire mais de n’avoir rien prévu pour répondre à l’attente des gens. Il se retrouve donc aujourd’hui dans la peau du responsable de tout et il est à craindre pour lui que cette situation ne soit irrévocable.
Sans chercher à cautionner les gilets jaunes, je pense que le mouvement dans un florilège de revendications plus ou moins pertinentes exprime un véritable et légitime ras le bol devant une société de plus en plus injuste. En résumé les élites se gavent et le peuple se partage les miettes. La théorie du ruissellement en est le symbole. Elle n’y est sans doute pas pour grand-chose Chantal Jouanno la Présidente de la CNDP(commission nationale du débat public) mais sa rémunération mensuelle de 15000 euros est un chiffon rouge à la face de ceux qui se débrouillent avec moins que le SMIC. On apprend dans la foulée que ce sont des dizaines et sans doute plus, de responsables de comités ou de commissions qui émargent ainsi à plus de 10 fois le revenu de ceux qui occupent aujourd’hui les ronds-points. Et les exemples sont multiples qui alimentent la colère, des frais d’obsèques des Sénateurs aux frais de vaisselles et de déménagements des hauts fonctionnaires.
On apprend ainsi que le PDG de Renault se dérobait au fisc national, que les conseils d’administrations des grandes sociétés privées du CAC 40 n’ont jamais distribué autant de dividendes à leurs actionnaires, que le champion du e-commerce Amazone détruit du matériel électroménager tout neuf alors que 9 millions de gens vivent en dessous du seuil de pauvreté et doivent faire avec une machine à laver, un frigo qui ne correspondent pas normes environnementales minimum. Que ces mêmes entreprises... Ford et autres ferment des sites et mettent au chômage des milliers d’employés pour garantir a leurs actionnaires un seuil de dividendes supérieur à 10 %.
Alors oui le mouvement des gilets jaunes est un flot qui emporte avec lui toutes sortes de revendications mais ne pas reconnaître qu’il puise sa colère sur une légitime frustration alimentée par une injustice sociale insupportable serait pour les dirigeants de notre pays une grave erreur aux conséquences imprévisibles. A contrario, profiter de ce mouvement, "révolutionnaire" pour réduire les inégalités, pour se libérer d’un libéralisme économique sans foi qui confisque les richesses, pour refonder le collectif face à l’individualisme ravageur... est une chance à saisir.
Dans les propositions qui devront symboliser cette volonté de lutter contre l’injustice on pourrait, peut êter sous une forme nouvelle, remettre en place l’ISF (impôt sur la fortune). On pourrait décider que dans la fonction publique, chez les élus de tous les niveaux dans les commissions dépendantes de l’Etat… aucune rémunération mensuelle de dépasse les 6000 euros. Président de la République compris et que l’on ne me dise pas qu’il n’y aura plus de candidat… cela voudrait simplement dire que seul l’argent les intéresse. Je ne peux simplement pas y croire
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04/01/2019
Un cercle de réflexion et de proposition....
Pourquoi un cercle de réflexion sur l’environnement, ouvert à tous, à l’échelle du territoire de (QBO) Quimper Bretagne Occidentale. ?
-Parce que l’environnement est l’affaire de toutes et tous, élus et non élus.
-Parce qu’en 2020 les élections se feront encore sur un malentendu. Les programmes seront municipaux alors que l’essentiel des compétences en matière d’environnement se retrouve déjà aujourd’hui au sein de la communauté d’agglomération.
-Pour favoriser, renforcer, au sein de notre territoire, une culture de l’environnement qui permettra d’interpeller les futurs élus.
-Pour élaborer à l’échelle du territoire de QBO, un programme communautaire de l’environnement.
-Pour qu’il se développe au sein de l’assemblée de QBO, un groupe d’élus dépassant les limites des communes, qui portera les questions d’environnement.
Sans mettre de limites, quelques ateliers de réflexions.
La gestion des déchets.
Le recyclage, la récupération, la facturation à la pesée ?
Les transports.
Gratuits pour l’usager ? Quel réseau ? quel matériel ?
L’eau.
Le mode de gestion, la régie, la DSP, une SPL, les volumes, le gaspillage…
La biodiversité.
Sur les espaces publics, dans des réserves foncières communales, communautaires.
Les déplacements vélo.
La sécurité, les pistes cyclables les voies vertes…
L’énergie.
Les consommations chauffage, éclairage…
La production...
… /…
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