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29/04/2020

Surtout ne rien changer...

macron.jpg Paroles du Président: « le monde d’après (le coronavirus) sera différent… » Cela parait tellement évident quand on entend les Français mais aussi de manière bien plus, large l’ensemble des Européens demander avec force des services de santé prêts à gérer ce genre d’évènements. Quand on entend les clients venter les achats de proximité. Quand on entend les habitants des villes dire, ça y est on respire... On se dit, c’est gagné et en plus voilà que le Président qui dit la même chose, qu'il parle même de "résilience". On n’ose y croire mais les mots sont là.
Et puis mercredi dernier Le Président vient en Bretagne. Il aurait pu venir saluer un agriculteur bio qui coûte que coûte a tenu à alimenter le marché local. Il aurait pu venir saluer un commerçant qui souffre mais tient à faire respecter les gestes barrière tout en gardant son commerce ouvert au centre-ville. Il aurait pu avoir un mot pour ces éboueurs qui passent et repassent dans nos rues pour que confinés ne rime pas avec saleté… Déception, effarement, sidération, le Président dans son convoi de 10 véhicules a traversé la Bretagne pour aller à Cléder rendre hommage aux producteurs de tomates sous serres chauffées, grand consommateurs d'énergie pour des légumes hors saison. Deuxième étape St Pol de Léon avec de chaleureuses salutations au PDG de Système U, importateur et revendeur en pays Léon de salades espagnoles.
Que s’est il passé entre son discours aux accents "Gaullien" « je vous ai compris … » et puis ce déplacement en grandes pompes sur le terrain qui dit tout le contraire? Tout simplement, la peur d’une remise en cause d’un système qui dégage beaucoup d’argent pour certains, qui bon an mal an donne du travail au pays et maintient les gens au silence.
Alors le changement climatique, la remise en cause d’une consommation effrénée, on oublie tout. Et on se presse pour que le monde d’après ressemble le plus rapidement possible au monde d’avant.

Commentaires

"Accent gaullien" "Je vous ai compris" "Algérie française" en 1958 et en 1962 il a bien fallu que De Gaulle aille dans le sens de l'histoire et de la décolonisation
Aujourd'hui comme tu le fais remarquer, Daniel, notre Président n'est pas dans le sens de l'histoire. Espérer que la marionnette du capitalisme mondialisé change avec la crise du coronavirus qui est une répétition de la crise climatique quis'nnonce, c'est croire que le père Noël va nous apporter des masques FFP2 pour le 1er mai

Écrit par : René | 30/04/2020

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