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13/11/2011

Liberté d'expression, ou est la limite

J’accepte sans réserve que l'on soit en désaccord avec mes propos. et je crois le prouver en laissant les commentaires de différentes origines s'exprimer. Je me suis présenté  en 2008 à une élection municipale en menant une liste qui n'a jamais caché son projet. Le schéma transport faisait partie de ce projet et nous avons travaillé au sein de la municipalité pour qu'il soit partagé.  Le projet qui va être soumis à l'enquête publique a reçu un avis favorable à l'unanimité du conseil municipal. Cela n'empêche pas qu'il soulève  des interrogations et nous devrons y répondre. Mais il est parfaitement légitimé par le vote de vendredi dernier.

             Qu'une partie de la population n'adhère pas à ce projet est un fait dont je prends acte. Que je défende ce projet ne doit choquer personne puisque je me suis présenté aux élections en portant ce projet. Les textes que je dépose sur mon blog sont donc bien évidemment en faveur du projet. En ce qui concerne les commentaires, Je les conserve tous en ligne.  La seule réserve est qu'ils ne contiennent ni insultes ni propos ayant trait à la vie privée des personnes.

               Je refuse également la lettre ou le texte  anonyme. Il m'arrive donc de contacter l'adresse mail qui accompagne le commentaire  et si le système m'indique que cette adresse n'existe pas, je m'autorise effectivement à supprimer le commentaire.

 Si la liberté d'expression est une des bases de la démocratie,

elle ne peut se cacher sous le voile de l'anonymat

04/11/2011

PLace maintenant au débat public.

              Ils étaientsans doute près d’un millier ce matin dans les rues de Quimper à manifester contre le projet de transport public que notre municipalitésouhaite mettre en place. C’est incontestablement, du point de vue numérique, un succès  pour les commerçants du centre ville qui avaient appelé à manifester. Et dans le même temps l'impression d'un gâchis car quel message pouvait on lire : Stop au plan transport. Ce qui voudrait dire ne rien faire ? Alors que d’après une récente enquête de la CCI, la part commerciale du centre par rapport à la totalité de la ville est passée de 25% en 2001 à 17% en 2009. Il n’y avait  pourtant, à cette époque,  ni travaux devant les Halles, ni travaux sur la place Terre au duc. Le parc de la Providence n’était pas en chantier et l’on ne parlait pas de projet transport. Il n’y avait même pas d’écologistes à la municipalité et la droite dormait tranquille. Moins 8% en 8ans, vous rendez-vous compte ? Et il fallait  surtout ne  rien faire.

               Je comprends les difficultés rencontrées par une partie des commerçants du centre mais chercher dans la municipalité et plus particulièrement dans ceux qui portent un véritable projet de dynamisation du centre ville, les boucs émissaires de la baisse de leur chiffre d’affaire me semble bien dérisoire. Je reconnais plus facilement les raisons d’une mobilisation des employées. Je l’ai dit, la mise en zone bleue, dès le début du mois d’octobre du parc de la Providence, sans véritable solution alternative  pour ceux et celles qui y stationnaient me semble inopportun.  Je persiste à penser  que, si ce parking devra être géré soit en payant, soit en zone bleue, ceci  ne peut se faire qu’à l’issue de la mise en place d’une véritable alternative "transport et parcs relais". C’est bien ce que nous proposerons de soumettre à l’enquête publique à l’issue du conseil municipal du vendredi 7 novembre.

              Alors pourquoi tant de haine à l’issue de la manifestation ? Pour certains sans doute une manière d’exprimer du dépit devant la situation économique, pour d’autres une occasion en or d’affuter les couteaux contre une municipalité PS et écologistes. Pour d’autres encore une incompréhension suite à communication insuffisammentpertinente de notre partet à une désinformation malveillantede conservateurs systématiquement opposés à tout changement.

                Le projet va maintenant être soumis à l’enquête publique. Je ne suis pour ma part pas inquiet quant  à l’avis qui suivra cette enquête tant ce projet est conforté par toutes les orientations nationales et européennes en matière de déplacements. J’espère cependantque ses défenseurs sauront aussi s’exprimer et qu’ils ne laisseront pas la parole aux détracteurs qui, jusqu'à présent, sont les seuls à se mobiliser.

                Il ne peut y avoir de démocratie sans débat. Ce débat a eu lieu au conseil municipal et communautaire entre notre majorité et la droite quimpéroise. Il doit maintenant gagner la population par le biais de l'enquête publique afin de susciter des améliorations ou des recommandations que le maître d'ouvrage pourrait retenir.