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13/05/2012

Chronique d'un non évènement.

Quelle ne fut pas ma surprise en constatant vendredi matin, la place et l'importance que prenait l'article concernant ma soi-disante  "déclaration de candidature pour les municipales de 2014".

DLB candidat OF 11 05 12.pdf

Qu’en est il exactement… ?Lors d'une conversation (rien à voir avec une conférence de presse) avec le journaliste de OF,  j'ai effectivement dit que je souhaitais poursuivre les actions entreprises lors de ce mandat et les prolonger en y renforçant la place de l'écologie. J’ai donc précisé que j’étais disponible et volontaire pour animer une réflexion sur ce qui pourrait être un projet pour 2014 et ceci des l'automne 2012. Quant à savoir qui sera, en temps voulu, la personne la mieux placée pour le porter auprès des électeurs si tel est le souhait majoritaire, ce sera à ceux qui se seront engagés dans sa rédaction de la désigner.

Cet article, qui franchement était un non évènement, a donné lieu samedi à une intervention de GP Fontaine (candidat UMP).

Que GP Fontaine se rassure, les 13 conseillers de Kemper l'Ecologie à gauche sont depuis 2008 engagés dans une majorité municipale portée par Bernard Poignant et ils mèneront leur mandat jusqu'au bout. Nous avons dans le même tempsdepuis 2008 continué à travailler sur l’avenir de Quimper. La présentation d’un projet pour 2014 se situe dans la suite logique de nos réflexions.

Pour ce qui est desélections législatives, épisode qui semble également le préoccuper, les choses sont pour moi évidentes. Martine Petit est la candidate désignée par Europe Ecologie Les Verts. En tant qu’écologiste elle est donc ma candidate.

08/05/2012

6 mai 2012

 

14:15 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (6)

03/05/2012

Hollande Président...!

                      debat-hollande-sarkozy.jpgLes téléspectateurs qui attendaient un débat politique mercredi soir,  ont assisté à un match   entre deux champions. La tension était palpable sur l’écran. Paralysés par la peur de la gaffe,tendus  par l’angoisse de la petite phrase qui met KO,  le décor était dressé pour que rien ne se passe. Et il ne s'est rien passé.  Nous n’avons donc rien appris de neuf sur le projet des candidats. Mais pouvait-il en être autrement ?  Je ne le crois pas. Tout a été dit, et depuis les résultats du premier tour, la préoccupation de chaque candidat  était avant tout d’attirer, pour l’un les votes de Marine Le Pen et pour l’autre ceux de François Bayrou.

              Y a-t-il eu un vainqueur ? Oui sans doute mais nous ne le connaitrons que dimanche. D’ici là chaque camp va s’employer à diffuser les louanges sur son leader, dira qu'il  a été formidable et qu’il a éclaté l’autre.

              Je ne reviens pas sur le fond puisque je pense qu’il n’y en avait pas… de fond, mais sur la forme. L’attitude des deux protagonistes m’a semblée étrange. Il y avait d’un coté un Président de la République, à l’aise dans son costume et de l’autre un challenger  toujours occupé à morde aux mollets. Le plus étonnant est que les rôles étaient inversés. Et c’est Hollande qui paraissait  Président. Son anaphore «  moi Président… » constituerapour les futurs collégiens l’exemple de la figure de style idéale pour convaincre. Etonnant également pendant cette litanie de « moi.. » l’attitude de Sarkozy  qui a semblé à bout de souffle. Lui que l’on présentait comme un débatteur hors pair s’est trouvédans les cordes prenant chaque « moi Président.. » comme un uppercut. Il s’en est relevé  mais  ses tics revenus nous ont montré combien il avait été touché.  

                         Que retenir alors de cette confrontation ? Que vraisemblablement François Hollande sera le prochain Président de la France. Plus sans doute par un rejet massif de Sarkozy que par adhésion à sa propre personne. Que cette présidence sera sans illusions, sans rêves, honnête et besogneuse. Je ne pense pas que François Hollande ait envie de changer le cours des choses. Son appel incessant à la croissance et son refus de voir la réalité concernant l’évolution du coût de l’énergie montrent bien qu’il se situe dans la continuité politique. Ce qui, entre nous, rend fortement improbable la participation d'une personnalité écologiste à son premier gouvernement.  Ce qui va changer et c'est important, c’est l’image du Président.  Ce qui va changer aussi (anaphore..) c’est la confiance qui bascule dans le camp de la gauche.

                           Beaucoup plus que dans les promesses d’un homme, c’est de cette confiance libératoire, qu’à mon avis, viendra le changement.