09/10/2012
Les Nations Unies ruminent leur impuissance, Bachar en rigole.
Quelques degrés trop haut et c’est un village turc qui prend un obus qui ne lui était pas destiné. Protestations véhémentes de la communauté internationale, l’ONU fait des yeux noirs, l’OTAN fronce les sourcils, nous sommes au bord de la crise, Bachar El Assad fait mine de s'excuser.
Ils ont du se faire tirer les oreilles ces artilleurs syriens. Bachar leur demandait juste de réduire en poussière une partie de son peuple. Il est chez lui et tout le monde l’a bien compris « charbonnier est maitre chez soi .. ». Au lieu de cela, par une coupable maladresse ils ont failli, ces artilleurs syriens, réveiller la conscience internationale qui depuis plus d’un an somnole gentiment avec juste de temps en temps un grognement en forme de baillement. Une velléité de résolution, bien vite planquée sous le tapis tant que Vladimir et Bachar feront ami ami.
Je pense que vous l’aurez compris, je suis ulcéré par la passivité coupable des Nations Unies au regard de ce qui se passe en Syrie. Voici un dictateur notoire dont personne ne doute de la cruauté qui jour après jour pilonne son peuple et personne ne bouge. La réponse de la communauté tardant à venir, oui il y a maintenant à craindre que poussés à bout, les rebelles se tournent vers les terroristes d’Al Qaïda. Le marché sera alors tout simple : la charia au bout de la victoire. Et pour nous Européens, un nouveau camp d'entrainement pour apprentis terroristes, paumés des prisons de la République.
Le propos pour les Nations Unies n’est pas d’aller combattre en Syrie mais au moins par leur indéniable suprématie aérienne, d’interdire aux avions et aux tanks syriens de venir pilonner les quartiers tenus par les rebelles. Il serait alors évident que le régime de Bachar al Assad ne tiendrait pas longtemps face à la détermination d’un peuple qui souffre depuis tant d’années.
La vérité de cette terrible équation syrienne est qu’au-delà des beaux discours, la main sur le coeur, celle de fer du dictateur semble pour beaucoup de pays préférable à la volonté d’un peuple très certainement travaillé en douce par les fondamentalistes religieux. Alors on regarde ailleurs et on se bouche les oreilles.
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03/10/2012
Dany reviens !
Lundi dernier, un journaliste de Ouest France me téléphone pour avoir mon avis sur le TSCG… il faisait, disait il, le tour des élus Verts pour connaitre les positions des uns et des autres. Le titre de l'article dans le journal de mardi... Dany reviens! . Sans renier cet appel, bien au contraire, je trouve quand même un peu courte la synthèse journalistique.
Une simple feuille de route.
Je ne vais pas reprendre ici, la note que j’ai déjà laissée sur mon blog. J’insiste cependant pour dire que le débat, qui en fait n’agite que les partis politiques, me semble tout à fait hors propos. Dans les faits La France n’a pas d’autre choix que de voter ce texte. Un rejet la mettrait en dehors de la boucle des pays dits "vertueux » en termes de déficitet soumettrait nos emprunts aux taux d’intérêt des usuriers internationaux.
Dire que ce traité est un diktat des libéraux est donc une évidence mais depuis Maastricht nous avons mis le doigt dans l’engrenage et tant que les majorités politiques européennes resteront à droite nous devrons boire la coupe.
Le véritable enjeu.
Le journaliste a choisi un angle pour son papier avec un titre racoleur … Dany reviens ! En référence à une opinion que j’ai exprimée à savoir que le coup de gueule de notre agitateur favori ne devait pas le mettre au ban d’Europe Ecologie Les Verts. Je persiste et je signe, nous avons trop besoin, le parti a trop besoin de Dany pour se permettre le luxe de le laisser partir. Dany connait parfaitement la règle du jeu. Il sait pousser le coup de gueule qui va bien et s’amuse de l’émoi qu’il créé. Il sait aussi parler de l’Europe comme personne et crédibilise les écologistes auprès d’une vaste partie de la population que les scrutins intéressent de moins en moins.
Franchement, ce TSCG dont les effets ont été largement anticipé, ne change rien au fait que de toutes façons traité ou pas la règle d’or ou de chocolat voulue par A Merkel et acceptée par Sarkozy puis par Hollande s’appliquera. Il ne vaut donc pas plus qu’un coup de gueule. Le véritable enjeu auquel les gauches européennes devraient vraiment s’attaquer n’est plus de jouer les postures mais bien de s’organiser pour créer les conditions du retour d' une majorité sociale susceptible de soustraire l’ensemble de l’Europe à la domination des marchés financiers. Alors et seulement alors nous pourrons parler d’une Europe politique.
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01/10/2012
Éco-quartier de Kervouyec
Conseil municipal de Quimper du 28 septembre 2012
21:39 Publié dans politique | Lien permanent | Tags : quimper kervouyec