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08/04/2013

On est mal barré.....

bangladesh.jpg            Samedi s’est achevée la semaine du développement durable. Si l’on en juge par la fréquentation lors des différentes manifestations, il reste encore beaucoup de travail à faire pour convaincre nos concitoyens. Il s’est même trouvé une personne lundi soir pour affirmer que le réchauffement climatique n’était qu’une vaste tartufferie. Claude Allègre aura ici aussi, fait des émules.

             Gaël Derive  dans son très beau film «  Une planète, une civilisation » nous montre  pourtantque le phénomène s’accélère. De l’Arctique à l’Himalaya en passant par le Sahelle doute n’est plus permis. Un degré d’augmentation des températures et c’est la banquise qui fond, les glaciers qui disparaissent et le désert qui gagne sur les espaces boisés. Les paysans qu’il a rencontrés le vivent au quotidien. L’eau douce se fait rare et les troupeaux meurent de soif. Sous la glace, le poisson commence à se faire rare. Au Bangladesh la mer remonte de plus en plus dans les terres. Le sel brûle les sols et les rend impropres à la culture.

               Nous sommes bientôt 7 milliards d’êtres humains à cohabiter sur cette planète terre et près d’un milliard d’entre nous connaissent la faim, soit 1 homme  sur 7. Sous l’effet ciseaux de la démographie et du dérèglement climatique  la situation risque de s’aggraver. Les scientifiques aujourd’hui reconnaissent que le GIEC dans sa volonté d’être crédible est resté très en deçà des réalités.  Quand il prévoyait pour le 21 siècle une montée de la mer de 50 cm, aujourd’hui du fait essentiellement de la disparition de la banquise et de l’augmentation de nos émissions de gaz à effet de serre,  la cote sera plus proche de 1 mètre. Ce qui veut dire qu’une bonne partie du Bangladesh sera inondée par l’eau de mer.

               D’ici la fin du siècle, nous ne pourrons malheureusement plus arrêter le phénomène, il est déjà trop tard. Tout au mieux pouvons-nous espérer en limiter l’amplitude. Pour cela il faut diviser par 4 nos émissions de CO2. Ce qui en clair veut dire qu’il faut diviser par 4nos consommations de carbone (pétrole, charbon, gaz…). Quand on sait que les transports et le chauffage des maisons en sont les principaux consommateurs, nous voyons très bien vers quelles solutions nous devons nous orienter.  

01/04/2013

Changer les habitudes...

             parc relais.jpgLe Président de la CCI  remet sur le métier une vieille idée qui, tel le monstre du Loch Ness,  apparait périodiquement, à savoir, un parking sous la place de la résistance. La variante de cette idée étant de creuser le Frugy .  Au-delà des raisons  administratives abordées par Le Maire, et au-delà même des difficultés  techniques de faire un parc à voitures sous le niveau de la rivière, se pose la réalité de l’utilité d’un tel ouvrage. Actuellement nous avons déjà un parking en ouvrage  sous le théâtre de Cornouaille. Il fonctionne rarement au-delà des deux tiers. Il est pourtant idéalement placé à deux pas du centre ville. En fait en poussant l’analyse, nous voyons bien que ce qui pose question, ce ne sont pas les places permettant  à chacun de venir faire ses courses ou utiliser les services de la ville contre le paiement d’un ticket mais bien aujourd’hui l’absence de places gratuites permettant aux salariés de laisser leur véhicule à la journée. Réaliser de nouvelles places payantes constituerait de ce fait une véritable gabegie financière.

 

Ce que  nous avons besoin de réaliser ce sont donc ces fameuses places gratuites.

           De ce point de vue, il est inutile de faire rêver, pour des questions d’espace disponible, de budget et de fluidité du trafic,  la collectivité ne pourra créer massivement ces  places gratuites dans le centre. La raison nous conduit donc à proposer des « parcs relais » en périphérie. C’est une question de bon sens, dictée par  une gestion économe de l’espace. Ces parkings gratuits en périphérie seront donc  utilisés  avant tout par les salariés. Pour qu’ils fonctionnent bien, leur  liaison avec le centre doit être rapide et efficace et le coût devra être modique. Ce sont les objectifs prioritaires du plan transport.

Le stationnement payant dans les centres-villes devient la règle.

           Quimper est, comme toutes les agglomérations, confrontée à cette problématique des déplacements qui s’articule ici  autour d’une volonté des élus de faire vivre le cœur de la cité. De nouvelles habitudes vont devoir être prises et ceci quelque soit les équipes qui seront amenées à  gérer la ville. Afin d’offrir des bonnes disponibilités, le stationnement payant dans les centres  devient la règle. Il sera  acceptable pour tous  dans la mesure où une alternative en périphérie  sera  offerte aux salariés.