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25/03/2013

Pouvoir voter c'est pouvoir exprimer sa citoyenneté.

 

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               La déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793 reconnait les principes même de laparticipation  de tous à la vie démocratique.  Il faudra pourtant attendre la révolution de1848 pour que les Français goûtent aux délices du suffrage universel direct.Les militaires et les Français vivant à l’étranger en sont toujours exclus. Jusqu’à cette date, le suffrage était dit censitaire, textuellement, réservé à ceux qui payaient le cent (impôts). Dans les faits seul  un Français sur deux  pouvait  participer aux élections car les femmes devront attendre le 21 avril1944 pour être enfin reconnues comme citoyennes à part entière.

               Un symbole de l'ouverture démocratique.

               Le débat  sur le droit de vote des étrangers  se situe dans la lignée de ces avancées démocratiques. Quand la droite quimpéroise dit, parlant des étrangers non communautaires « ils n’ont qu’à solliciter la nationalité française et ils pourront voter », elle se trompe. D’abord parce que cette nationalité est, et devient, de plus en plus difficile à obtenir.  Au nom de quoi le droit de vote aux élections locales serait-il soumis  au principe de la  nationalité. Faudrait-il égalementlier le droit du travail ou le droit associatif  à ce même principe.Bien sûr que non, la logique est donc que tous ceux qui vivent sur un territoire doivent pouvoir décider d’un projet et  participer à la désignation de leurs représentants. Afin d’éviter d’éventuels effets d'opportunitéla loi en gestation prévoit que les étrangers non communautaires devront avoir séjourné  5 années sur le territoire  pour pouvoir participer aux élections.

               La France en retard

               Cette ouverture institutionnelle  qui donnerait le droit de vote aux étrangers non communautaires, ne changera pas fondamentalement les équilibres du  pays. En effet la plupart des étrangers, du fait de leur double nationalité participe déjà aux scrutins locaux. C’est en particulier  le cas pour les émigrés de la deuxième génération.  Il s’agit  avant tout  d’une reconnaissance de citoyenneté  et pour certains élus la base de leur légitimité.  Les pays nordiques sont bien plus discrets que nous sur ces questions de citoyenneté. Ils sont par contre bien plus actifs et depuis le traité de Maastrichtqui ouvrait le vote aux ressortissants européens, c’estl’ensemble des résidents étrangers de la plupart de ces pays  qui participent aux scrutins locaux.  

21/03/2013

L'éthique plus que la loi.

Coupable ou pas  d'un point de vue pénal, ce sera aux juges de répondre. A défaut de preuves Jérôme Cahuzac  reste  innocent. Ce n’est donc pas à ce niveau que se posent les raisons justifiant  sa démission. François Hollande l’a bien compris, cette affaire arrive à un très mauvais moment. Il fallait dès lors  trancher très vite. La décision n’a pas traîné, le Ministre est débarqué.

Une faute à défaut d'un délit

Je crois qu’il s’agit avant tout d’une erreur  de casting. La richesse engrangée par ce docteur, propriétaire d’une clinique, homme d’AFFAIRE chargé avant tout  de faire valoir son copieux carnet d’adresses dans le milieu des médicaments, aurait dû inciter F Hollande à la prudence.  Ce qui fait encore la différence entre la gauche et la droite c’est  "l'éthique", cet exemple que  doivent donner ceux que nous avons choisis pour nous représenter.  Qu’un député de droite soit "plein aux as" n’a pas lieu de choquer son électorat. Dans la mesure quand même où cette richesse a été accumulée légalement. Il en va autrement d’un élu de gauche chez qui on attend une  distance par rapport à l’argent. Au-delà des questions de mœurs qui ont défrayé la chronique, le cas DSK aurait vraisemblablement conduit à une situation analogue. Se pavaner comme il l'a fait  avec une Ferrari devant un des grands restaurants parisiens ne correspond pas à l'idée que l'on se fait  de la gauche. C’était  l’objet de la conférence de Ruwen Ogien mercredi  dans le cadre des soirées de la liberté de l’esprit. L’éthique et la morale… car c’est bien de cela qu’il s’agit… l’éthique. On peut très bien respecter la loi et cependant être complètement à côté du point de vue éthique. A l’inverse, un gamin affamé qui vole un fruit à l’étalage sera hors la loi et pourtant  non condamnable d’un point vue moral.

Une parole disqualifiée

Pour revenir à Jérôme Cahuzac, je pense que les ravages sont énormes dans la population. Ils  font une nouvelle fois  le lit de l’extrême droite. Cet homme qui, je le redis,  n’a peut-être rien à se reprocher d’un point de vue légal se trouve complètement disqualifié pour parler effort, austérité. Ses richesses, au-delà de la manière dont il les a acquisesle rendent parfaitement incompréhensible pour l’ensemble des contribuables. Comment Le Président de la République qui vraisemblablement possède quelques renseignements  sur ses proches collaborateurs, a-t-il pu  se tromper à ce point ? Ou alors est ce tout simplement que les hommes politiques se sentent à ce point au-dessus des contingences qu’ils en oublient les principes fondamentaux  de l’action politique. Toujours est-il que ce genre d’affaire ne peut que détourner encore un peu plus l’électeur du bureau de vote.

18/03/2013

En réponse à Ludovic Jolivet.

Texte de ludovic Jolivet dans le Télégramme du jour

Ludovic Jolivet se plait à systématiquement attaquer la personne. Il est conseiller municipal d’opposition, ceci ne lui donne pas le droit à l’insulte. Pour ma part je ne le suivrai pas sur ce chemin.

Sur le fond du dossier stationnement, oui la politique de la ville que je porte et défends consiste à modifier la place de la voiture dans la cité. Depuis une quarantaine d’années l’automobile s’est positionnée en conquérante, aujourd’hui nombre de citoyens souhaitent retrouver dans le cœur de la ville des espaces de tranquillité et de convivialité. Les municipalités sont donc toutes confrontées à cette problématique comment assurer la mobilité dans la ville toute en réduisant la place de l’automobile. Le choix du stationnement payant est le seul réaliste pour éviter les véhicules ventouses. Sans doute faut-il encore travailler pour adapter les différents tarifs aux réels besoins des populations, résidents, travailleurs, ou usagers des services et commerces. Les tarifs pratiqués à Quimper n’avaient pas évolués depuis une dizaine d’années. Il était donc logique de les adapter aux réalités que sont les coûts d’investissement et de gestion du parc.

Avec mon groupe de Kemper Ecologie à Gauche nous nous sommes abstenus sur la délibération présentée au conseil municipal du 20 décembre. Non pas en désaccord avec la proposition du Maire concernant les tarifs mais simplement, comme nous l’avons expliqué, parce que nous considérions que la mise en payant du parc du Steir à la Providence nous paraissait prématurée. Nous pensions qu’il fallait proposer une alternative aux salariés à savoir mettre en œuvre la politique des parkings périphériques gratuits avec liaisons bus efficace vers le centre ville avant de supprimer la gratuité du parc du Steir.

Que Ludovic Jolivet se rassure, cette différence d’appréciation, sur l’opportunité du calendrier ne remet aucunement en cause notre accord sur la politique globale des déplacements et du stationnement proposées par la municipalité de Quimper.