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21/02/2013

le dernier platane est tombé...

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Des débordements impardonnables.

 

                 Sans juger des raisons qui ont provoqué la manifestation des producteurs de lait ce lundi à Quimper, je tiens à exprimer mon profond désaccord  sur les méthodes utilisées. D'une part  de l'intimidation à l'attention de l'équipeTV avec un message clair "faites attention à ce que vous allez montrer"  et d'autre part  des dégats tres conséquents faits sur les espaces et équipements publiques. La ville et le conseil général  chiffrent aux alentours de 200 000 euros l'ampleur des dégradations.    Les syndicats disent avoir été dépassés... je reste tres sceptique et je pense plutôt à une surenchère  à  la veille d'une élection à la chambre d'agriculture. On peut également penser à une intimidation et tout particulièrement  à l'attention de Bernard Poignant Maire de Quimper pour que le Président de la République refuse les pression de l'Europe en ce qui concerne les futures normes environnementales. De toutes manières cette action est fortement contre productrice pour le monde paysan et il y a fort à parier  que demain les commentaires seront encore tres durs vis à vis d'une profession qui certes souffre mais trouve toujours les moyens de se mettre les consommateurs à dos.


 

17/02/2013

Du gachis de cheval.

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      Apres avoir nourri nos ruminantes avec des farines animales, jusqu'à les avoir rendues folles, voici que l’on fait manger du cheval à nos gamins des écoles, à nos seniors des maisons de retraite. Avec un peu de volonté Findus arrivera bien à faire manger du porc aux Imans d’Arabie Saoudite. Non pas que le cheval soit marqué du sceau de l’infamie par les agences en charge de l’hygiène alimentaire mais tout simplement parce que l’on a le droit en tant que consommateurs  de ne pas manger telle ou telle viande selon nos choix.

      Alors comment cette viande de cheval a  t’elle atterri dans nos assiettes. Tout simplement en suivant le chemin le plus simple de la cupidité mercantile. Nos transformeurs trouvent sur le marché Européen des « minerais » (et oui, c’est ainsi qu’ils appellent ce nous nommons plus prosaïquement  viandes) bon marché. Alors ni vu ni connu, un kilo de bœuf, un demi kilo de cheval, de la colle, des os en poudre  et je ne sais trop quoi en plus, le tour est joué et notre plat de hachis parmentier  signé Picard  est prêt à passer au micro onde pour une portion minute. Rapide et pas cher !

        Il y a évidemment eu   « magouille économique  » de la part de plusieurs barreaux de la chaine de production.  Et  sans doute comme le dirait   Virenque,  pour certains à l’insu de leur plein gré.  Mais ne soyons pas dupes,  et le producteur Roumain de viande chevaline le confirme,  « le marché était clair et l’acheteur savait que c’était du cheval ». Alors pourquoi avoir mis du cheval dans le hachis, tout simplement parce que cette viande qui provient essentiellement des pays de l'Est  est moins chere que le bœuf produit en France. Les transformeurs peu scrupuleux augmentent donc ainsi leurs marges sur des produits de grande distribution ou la concurrence est rude.  Et qui plus est avec l’appui objectif des salariés de ces entreprises qui pour des questions salariales bien comprises, ferment les yeux, voire réclament à grands cris et coûte que coûte le retour de l’agrément sanitaire comme c'est le cas  pour Spanghero.

         Y a-t-il pour autant  un risque du point de vue sanitaire ? Oui, bien évidement. Non pas parce que nous avons mangé du cheval au lieu du bœuf mais parce que la preuve est une fois de plus avérée qu’il est impossible, dans un marché planétaire,  de garantir la traçabilité et donc l’origine d’un produit. Partant de là, nous pouvons craindre le pire. Des OGM dans la truite, des farines animales dans le lait et sans doute des manipulations dont nous n’avons même pas encore idée.

          L’union Européenne envisage des tests ADN  sur les aliments, la parade est uniquement médiatique et elle ne tiendra que jusqu’au jour ou par le scandale nous apprendrons que ces tests sont falsifiés. Alors que faire ? Tout d’abord favoriser les circuits courts  qui permettent une meilleure connaissance entre le producteur et le consommateur et ensuite mieux contrôler et pourquoi pas: taxer les échanges entre pays et tout particulièrement entre pays ou les coûts de productions sont tellement différents qu’ils entrainent inévitablement un trafic juteux pour les grosses firmes de l’agro alimentaire.

15/02/2013

5 ans d’action à la mairie de Quimper et à Quimper communauté

Réunion publique - mardi 19 février 2013 20h30 - Halles St François (Quimper)


L’écologie est incontestablement la valeur nouvelle à gauche. Et comme toutes les nouveautés, elle surprend. Mais elle avance dans l’esprit de chacun. Depuis 5 ans, notre groupe de 13 élus Kemper l’Ecologie à Gauche a assumé ses responsabilités au sein de la majorité au conseil municipal de Quimper. Restant fidèles à notre programme, nous avons porté des projets qui transforment notre ville pour les prochaines décennies. Nous avons travaillé pour l’ensemble des Quimpérois et des Quimpéroises en privilégiant l’intérêt général. A l’échelon de l’agglomération, nos 4 conseillers communautaires ont également porté nos projets dans une période où l’intercommunalité est devenue centrale. Le moment est venu de vous présenter la manière dont nous avons travaillé et le bilan que nous tirons de notre action.

Le Bilan de KEG à télécharger

Sommaire
- Un mandat difficile mais un bilan positif
- Daniel Le Bigot : Construire une ville accueillante
- Denise Cariou : Pour une politique ambitieuse de la petite enfance !
- Jean-Pierre Bigorgne : Une ville durable et solidaire
- Martine Petit : Semer les graines de la participation
- Christine Salabert : D’une mission enrichissante... au choix de la démission
- Denez L’Hostis : La planète se réchauffe, met glav a ra e Kemper
- Odile Vigouroux : Penhars-Kermoysan, la diversité dans un quartier singulier
- Habib Bou Nafeh : Une délégation qui s’enrichit au fil des saisons
- Martine Tressard : Une délégation à l’économie sociale et solidaire, pour quoi faire ?
- Kristian Gonidec : Pour une culture populaire et diversifiée !
- Marianne Kaupe : Mixité générationnelle
- Gweltaz ar Fur : La défense de la diversité culturelle
- Pierre Madec : Chronique d’un élu ordinaire

17:15 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (4)