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28/05/2013

MUNICIPALES 2014

 

INVITATION

 

Mercredi 5 juin 20H30

 

 A la MPT de Kerfeunteun

 

Les élections municipales de mars 2014 se préparent dès aujourd’hui. Vous avez sans doute déjà observé les positionnements des uns et des autres sur la ville de Quimper.

 En 2007 les écologistes m’avaient confié la tâche de piloter l’élaboration d’un projet pour Quimper et de conduire une liste pour le défendre auprès des Quimpérois. Nous avions obtenu près de 17% des suffrages et des moyens pour  mettre en œuvre ce projet en participant à une majorité menée par Bernard Poignant.

 Avec 13 élus nous avons été très présents dans la gestion de la ville. Notre action n’a pas toujours été très facile, participer à une majorité, c’est aussi accepter les options des autres. Nous n’avons pas toujours été bien compris, sans doute que pour nombre d’électeurs, l’écologie se limite à la défense de l’environnement. Nous considérons quant à nous l’écologie comme un projet politique complet qui prend en compte toutes les facettes de la vie en collectivité.

 Nous nous sommes, bien  évidemment, heurtés aux réalités budgétaires et administratives d’une collectivité mais nous pensons avoir  tenu notre cap et aujourd’hui à l’heure du bilan, je n’hésite pas à le qualifier de positif.

 

Les aménagements du centre ville, parvis des halles, place terre au duc, rue du chapeau rouge, espace de la Providence… le schéma transport…. la politique de l’enfance, rythmes scolaires… les jardins familiaux…les conseils de quartiers…la prise de conscience concernant la transition énergétique… pour n’en  citer qu’une partie…

 

2014 marquera une nouvelle étape dans la transformation de la ville.   La montée en puissance des compétences de la Communauté d’Agglomération est devenu une  réalité. Les transports, les déchets, l’activité économique… autant de domaines qui impactent la vie des habitants de Quimper  sont aujourd’hui décidés à l’échelle de l’agglomération. Le projet que nous proposerons aux électeurs  le sera  donc avec  cette vision communautaire.

La  réunion du 5 juin  à laquelle je vous invite à participer , va nous permettre de valider les principaux thêmes que nous souhaitons  porter dans cette campagne.

 

 

 

 

23/05/2013

Reconnaitre le breton, c'est accepter la diversité.

                  Qui veut nous faire croire aujourd’hui que les langues régionales menaceraient l’unité de la République. Jean Luc Mélenchon… Emmanuel Vals, certes mais si ces défenseurs ultimes du jacobinisme à la française ont une position constante sur cette question, ils sont loin d’être majoritaires. François Hollande alors candidat ne trouvait que des avantages à ouvrir le pays aux cultures régionales par l’intermédiaire des langues. C’était même la  proposition 56 de son programme que de faire ratifier cette fameuse charte. Alors comment expliquer que, devenu Président de la République, François Hollande freine des quatre fers pour inscrire les moyens de cette ratification dans le projet de révision de la constitution qui devra être présenté aux deux chambres. Officiellement il s’appuie sur un avis négatif du conseil d’Etat. Mais un avis ne reste qu’un avis et le Président peut sans dommage passer outre. Il faut donc chercher ailleurs et sans doute dans la crainte de ne pouvoir rassembler le vote des 3/5 du congrès. Ce qui en clair signifie qu’il n’est pas sûr de ses propres troupes.


                 Pour beaucoup cette ratification a  essentiellement  une portée symbolique. Il est vrai qu’elle ne changerait pas radicalement le statut des langues minoritaires et qu’il faudra au-delà de cet acte « symbolique » prendre de véritables mesures de soutien pour garantir à ces langues sinon un avenir radieux au moins les conditions d’une survie. Mais la vie, et tout particulièrement la vie publique,   est aussi faite de symboles qui donnent une  reconnaissance à des principes, souvent à des valeurs.


                 En Bretagne la diversité culturelle autour de l’écriture, de la musique, de la danse et de manière générale autour de l’expression artistique trouve bien souvent  ses inspirations dans cette originalité qu’est la langue bretonne. Les noms des villages, des quartiers, même le nom des gens expriment une histoire. Il ne s’agit pas d’imposer son apprentissage mais bien de le rendre possible. La connaissance de ce qui fonde notre identité est une richesse. Et si  le risque du repli identitaire est présent en Bretagne comme ailleurs, ne donnons pasà ceux qui trouveraient dans la disparition programmée du breton,le motif d’un combat d’arrière garde. Au contraire par sa reconnaissance ouvrons la porte à la richesse de la  diversité. 

20/05/2013

l'indispensable " Transition énergétique" .

jouzel.JPGJean Jouzel était à Quimper Jeudi dernier, son message est tres clair : «  nous allons dans le mur… ». Globalement la température moyenne de la planète continue à s’élever.  Le GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) prévoit que le 21ème siècle verra une augmentation des températures de 3° à 8°. Il est évident que localement les variations sont relatives et si ce mois de mai breton est particulièrement déprimant, il n’empêche qu’ici aussi les hivers sont moins froids. Jean Jouzel se rappelle les années 60 et surtout l’hiver 62, « nous n’avons jamais rencontré de températures aussi froides  depuis cette époque ».

Cette élévation moyenne des températures aura de multiples conséquences et particulièrement une montée du niveau des mers. «  De l’ordre de 70 cm d'ici à  2100 ». Ce chiffre est énorme car il nous prépare une vague (et le mot est juste) de submersions sans précédent. Les efforts pour maintenir un cordon dunaire à l’Ile Tudy, en déplaçant le sable d’une plage à l’autre,  paraissent de ce point vue, parfaitement dérisoirs. Mais ce qui est terrifiant c’est que ce siècle va voir des pays entiers disparaître sous les eaux, avec un exode forcé des populations. C’est le cas du Bangladesh  en particulier.

la fonte des galciers.

Jean Jouzel explique cette accélération essentiellement par deux phénomènes, «  il y a bien sûr la dilatation des océans liée aux températures mais ce que nous n’avions pas anticipé, c’est l’importance de la fonte des glaces du Groenland.. ». «  Nous sommes trop tard pour empêcher la hausse du niveau des océans.  L’inertie est telle que le phénomène est devenu inévitable ». Un peu comme le paquebot Titanic face à son iceberg fatal. «  Ce que nous pouvons et devons faire, c’est chercher à en réduire l’importance ». Un changement de modèle de société s’impose alors. Nos références en matière de croissance sont mortifères pour la planète. «  Passer d’une société grande consommatrice en énergie à une société de sobriété nécessite une adhésion des populations » et de ce point de vue, Jean Jouzel est  réaliste. «  Cela passera inévitablement par une augmentation sensible du prix des énergies fossiles ».

Abandonner notre modèle de croissance.

La prise de conscience ne peut être que planétaire mais c’est à nos sociétés occidentales,  celles  qui ont imposé ce modèle de croissance, de donner l’exemple. Pour Jean Jouzel les deux points sur lesquels nous devons faire de considérables efforts sont les transports pour inverser le rapport entre transport individuel et transport collectif et la rénovation thermique des bâtiments. La réglementation thermique 2012 dite BBC est une véritable évolution mais elle ne concerne que les constructions neuves, c'est-à-dire moins de 1 % du parc des logements. Il faudra donc un large programme national de rénovation du bâti existant pour réussir ce qui est  aujourd’hui une priorité fondamentale, parce qu’elle conditionne la vie sur terre, la transition énergétique.