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05/04/2019

Un nouveau projet sorti du chapeau...

salle.JPGApres son échec subi lors dossier  de   destruction reconstruction des halles de Quimper, le Maire et Président y va d’un nouveau projet. Un peu comme s’il fallait absolument terminer ce mandat avec une amorce  de réalisation dans le bilan. Ici encore avec ce projet de salle multifonction de 4000 places,  pour 30 000 millions de budget d’investissement hors taxes,  les élus semblent mis devant le fait accompli. Bien sûr qu’il y a eu le travail d’un bureau d’étude qui a conclu dans le sens souhaité par le Président mais après avoir assisté à sa  présentation, de nombreuses questions subsistent.

 - 4000 places pour une équipe de basket qui au plus fort de la saison rassemble actuellement 2000 spectateurs,  quand on sait la fragilité des équipes pour se maintenir à ce niveau national, le pari mérite d’être bien posé.

- 4000 places pour accueillir des tournées, là encore la question se pose en termes de concurrences entre les villes bretonnes.

- Un restaurant panoramique sur les toits de penvillerc’h, à part la vallée de Kervouyec, force est de constater que le paysage n’est pas des plus vendeurs de Quimper.

Au-delà des chiffres de possible fréquentation dont l’hypothétique réalité n’appartient qu’à celui qui les commande et dont la hauteur n’a de sens que d’affirmer la volonté d’un projet, le territoire doit se poser la question globale de la présence sur son espace de nombreux équipements ainsi que de leur pertinence. La question de la salle des congres du chapeau rouge ainsi que des salles exposition de Penvillerc’h a déjà été posée lors du dernier conseil communautaire. Le moins que l’on puisse dire est que les propos du Président n’ont rassuré personne. Le projet d’une nouvelle salle (Dan ar Braz)  dédiée aux fêtes quimpéroises, située  également à Penvillerc’h interroge forcement.  Il est donc normal aujourd’hui  que ce nouvel équipement sorti du chapeau donne un peu le tournis aux élus.  

Il ne s’agit pas, à l’heure actuelle,  de se prononcer pour ou contre ce projet mais simplement de prendre le temps de bien  s’interroger sur l’objet lui-même mais aussi sur les priorités de  nos financement qui sont loin d’être infinies. Dans les grandes lignes, un tel équipement viendrait entamer notre  épargne  de l’ordre de 1, 5 à  2 millions par an soit quasiment la moitié de nos possibilités sur 20 ans. Quand on sait les besoins qui font cours tant en termes d’équipements pour les habitants en termes de  sécurité dans la  circulation  ainsi que les budgets  que nous allons devoir consacrer à la politique de lutte  contre le réchauffement climatique, les habitants de tout le territoire sont en droit de s’interroger sur la pertinence d’un tel équipement.

 

04/04/2019

Moins d'impôt c'est: les riches plus riches, les pauvres plus pauvres...

impots.jpg    Moins d’impôts c’est le slogan égrené par le Président des patrons du MEDEF ....c’est aussi une revendication que l’on entend un peu partout dans la rue et sur les ronds-points.
    Moins d’impôts, c’est peut-être plus d’argent à titre individuel. Un peu plus pour ceux qui ne paient pas beaucoup d’impôts et beaucoup plus pour ceux qui en paient beaucoup du fait de revenus élevés. Moins d’impôts c’est moins d’argent pour financer les services publics, c’est inévitablement une baisse des prestations et une augmentation des tarifs.
Alors que la rue demande plus de services publics, plus de transports pas chers, plus de sécurité, plus d’écoles plus d’aides. Il y a donc dans cette demande de diminution des impôts une profonde contradiction, du moins pour les bas revenus qui ainsi perdraient la solidarité des services, justement rémunérés pas les impôts.
    Demander à ce que l’impôt soit plus juste, que il soit plus progressif, que sa gestion au niveau de l’État soit plus efficace, oui certainement et de ce côté il y a des possibilités d’améliorations mais de grâce ne diminuons pas les capacités de l’État à corriger les inégalités de revenus en offrant un service public de qualité.
    Il en va de même en ce qui concerne, ce que certains nomment injustement charges sociales et que je préfère appeler les cotisations sociales. Qu’est-ce que cela veut dire de baisser les cotisations sociales...tout simplement réduire le niveau des prestations. Diminuer les remboursements des médicaments, réduire les prestations chômage, s’attaquer aux retraites... Là encore, que les services de l’État travaillent à une meilleure efficacité, qu’ils s’attachent à simplifier les procédures administratives, tout à fait d’accord mais de grâce arrêtons de considérer que la solidarité soit une charge.
   Alors effectivement le discours de ceux qui ont des hauts revenus est tout autre et cela se comprends facilement car la solidarité leur demande  partager.... Ce n’est pas une raison pour les classes populaires et les classes moyennes, de faire leur, un discours qui objectivement joue contre leurs intérêts.