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16/04/2020

Le P.L.U. en 9 minutes

18:23 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plu, urbanisme

09/04/2020

En réponse à l'édito de Mr Coudurier paru dans le telegramme du 7 avril.

 

 

       A situation de crise,  moyens de crise. Alors oui le confinement, les amendes, les contrôles et peut être prochainement le tracking… pourquoi pas si cela peut nous préserver du pire. Mais le pire ne sera pas permanent, nous le savons,  et le moment viendra  ou ce coronavirus se soignera comme une grippe, et sera prévenu par un vaccin.

        La crainte pour « les lobbystes de la bien pensance » dont parle  Monsieur Coudurier  est, qu’habituée à ces modes de surveillance, justifiés en période de crise, la société en viennent à les accepter comme une sorte de fatalité insidieusement indolore.

          Pour ma part je ne souhaite pas que les autorités puissent savoir avec qui j’ai échangé dans les dernières 24h et ceci quels qu’en soient les motifs. Je partage avec Mr Coudurier le constat que nous sommes déjà largement surveillés par nos téléphones, nos cartes bancaires mais justement est-il nécessaire d’en rajouter. Ne vaudrait-il pas mieux au contraire que les lois viennent encadrer plus précisément ces repérages qui font de nous des clients asservis voire des citoyens étiquetés. 

 

          Je sais que la loi de Godwin dit que dans une discussion qui s’étire, on arrive toujours à évoquer le nazisme. Je n’échapperai donc pas à la règle.  Je n’ose simplement pas imaginer l’hécatombe qui se serait produite si à l'époque,   Hitler avait pu disposer de tels outils de surveillance. Alors oui à des moyens adaptés pour résoudre cette crise mais a condition qu'ils soient validés par nos instances démocratiques  et  que leurs usages  soient calés sur sa durée. Pour la société, Il y sans doute encore plus dangereux que le coronavirus,  je veux dire, la mise sous tutelle de notre  liberté de penser, de circuler et de rencontrer qui nous voulons sans avoir à rendre compte à qui que ce soit. 

06/04/2020

Bas les masques...

 
masque.jpgUne citation de G Clémenceau me vient au bout des doigts « Quand les événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs.". G Clemenceau,  homme politique de premier plan, sans être machiavélique n’était pas un perdreau de trois semaines. Il considérait qu’en communication, il ne fallait pas faire l'aveux d’une erreur mais tenter,  autant que faire se peut, de faire passer cette erreur en choix délibéré et assumé.
C’est exactement ce qu’a essayé de faire le gouvernement en diffusant le message comme quoi les masques n’apportaient rien à tout un chacun. Leur usage serait donc réservé au personnel médical. Ce n’était ainsi pas grave si dans la rue, dans les commerces, au travail nous n’en portions pas. C’est le discours qui a été distillé officiellement par les différents Ministres sur les écrans de télé.
         En fait, des masques, il n'y en avait plus. les stocks nationaux se sont volatilisés et sur le marché, la négociation pour en acheter de nouveaux prenait une allure de marchandage. Les Américains allant jusqu’à nous en piquer sur le tarmac des aéroports. ( il parait que nous avons fait de même avec les Italiens) .
Mais ça y est, les commandes commencent à arriver par avions entiers. Et dans les usines, les associations, les petites mains se sont mises à découper, à coudre et visiblement,  des masques, on va en avoir. Le message officiel change donc de ton et aujourd’hui, il est recommandé de se protéger et surtout de protéger les autres en portant ces fameux masques anti-projections.
             Franchement, on aurait pu éviter cette pantalonnade. Il n’est guère besoin de sortir de l'école Polytechnique pour se rendre compte que même tricoter au crochet par grand-mère, le masque c’est mieux que rien. Si le virus est en grande partie porté par les gouttes de salive que nous projetons, (à l’insu de notre plein gré, bien entendu) tout obstacle à ces projections de postillons, même imparfait sera toujours cela de gagné. Le masque est donc bien un élément de protection surtout pour celui ou celle à qui nous nous adressons.
           Je ne suis pas ici à m’interroger sur l’usage qui a été fait des millions de masques stockés sous le Ministère de Roselyne Bachelot. Il y aura bien une commission parlementaire qui s’en chargera. Je n’arrive tout simplement pas à comprendre pourquoi toutes nos usines de textile n’ont pas été réquisitionnées dès le début de l’épidémie pour fabriquer à la hâte ces fameuses protections que tout le monde recherche désespérément aujourd’hui et qui nous auraient peut-être rendu plus rapide le déconfinement.
          Je pense qu’il y a là un sujet auquel le gouvernement ferait bien de réfléchir en termes de communication. La plus simple et la plus efficace serait, de mon point de vue, d’avouer humblement que cette situation n’avait pas été anticipée et que les masques pourtant indispensables, question de bon sens, n’étaient pas disponibles en France. Alors pour ne pas créer un mouvement de panique chez nos concitoyens, comme il a été observé dans la razzia sur le papier toilette, les responsables ont préféré contre toute évidence, nier leur utilité, quitte à revoir aujourd'hui le propos.