Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/12/2006

On le sait...mais on fait quand même!

101 million d'Euros, non ce n'est pas la cagnotte de "gagner des millions" ce n'est pas la prime touchée par miss Picardie qui vient d'accéder au rang tant convoité de miss France (au passage dans le Télégramme de ce matin sous la signature de ROXANE une définition des candidates. " Fines comme des lianes, attirées par la lumière comme des papillons... des cervelles d'oiseaux qui frétillent devant les paillettes, l'argent et les sunlights" Un homme aurait dit la moitié de cela, qu'il aurait (fort justement) été cloué au pilori...
Donc 101 millions c'est la somme récoltée pour ce 20em Téléthon. En dehors du pitoyable débat initié par un quarterons de bigots dépassé (oh oui, je sais!), à savoir si cet argent ne risquait pas d'aller contre la volonté de du seigneur en permettant des sélections d'embryons, la question reste posée: sommes nous dans la solidarité ou tout simplement dans la mise en scène médiatique.
La raison voudrait que dans un pays riche comme le nôtre, la recherche fondamentale ou appliquée soit le fait de la solidarité nationale par l'impôts et non pas par le don. Mais ce n'est malheureusement pas le cas et une bonne partie des financements de ce secteur sont issus du privé. L’AFM qui gère le Téléthon mais aussi nombre de laboratoires pharmaceutiques.
La recherche est donc sous perfusion et Jacques Testart de passage à Quimper il y a deux semaines n’y allait pas par quatre chemins pour dénoncer cette main mise du marché sur la science. Il lui apparaissait également que "La thérapie génique était globalement un échec mais que l'on persistait». On peut donc se poser des questions (au delà de l'aspect religieuse) sur la pertinence quant l’utilisation de ces 101 millions d’euros.
Ce qui est certain par contre c’est le coup (et le coût) médiatique de cette opération. Les vedettes du show biz, les sportifs, les animateurs tout le monde y passe et de préférence avec un enfant dans les bras.
TF1 toujours en recherche d’audience a vu le danger et réaction de défit, la chaîne privée à placé l’élection de miss France en direct pour concurrencer le Téléthon d’antenne 2.
La charité compassée ou le bikini, les téléspectateurs avaient le choix ce samedi soir.
Les autres, ceux qui n'étaient pas à la télé, ils ont peut être fait comme nous (nous c'est courir ensemble à Plomelin). Des kilomètres de course à pied à 1 euro du Kilomètre.
Ben oui parce que l’on a beau dire, on a beau râler contre la surmédiatisation, on n’est pas des bêtes et le sourire d’un gamin le témoignage d’une mère ça nous remue les tripes… alors on donne et on continuera à donner.

00:50 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Cela fait quelques années déjà que l'élection de Miss Franc a lieu le meme moment que le Téléthon

à noter cette année larrivée de miss Limousin 1er dauphine (et sourde)
TF1 a encore privilégié le spectacle puisque l'interpréteur du language des signes était des plus mauvais (au point que Foucault comprenant apparement mieux la pauvre Sophie lui a laissé la parole pour qu'elle puisse corriger...)
à noter également qu'aucun sous titrage ne semble avoir été prévu, alors que de nombreux malentendants étaient devant leurs télés...

la colère règne
http://laurenef.skyblog.com/index.html
non-respect de la loi du 11 février 2005 (pas d'accessibilité pour les sourds à une émission populaire à laquelle participait une sourde / impossibilité pour la candidate sourde de s'exprimer car personne n'était capable d'interpréter ses propos).

Écrit par : metallah | 11/12/2006

La solidarité nationale par l'impôt, oui à 100% mais la pertinence des recherches sera-t-elle pour autant à l'abri du marché et des lobby. Avant le téléthon et l'ARC... l'impot finançait la recherche sur le nucléaire civil et militaire avec la bénediction du PC.
Triste monde tragique comme aurait dit Daria

Écrit par : René | 15/12/2006

Les commentaires sont fermés.