22/01/2007
Il est parti... c'est pas possible!
Pas de chance le Nicolas (le bon, pas celui aux talonnettes). Alors qu'il avait tout prévu pour la mise en scène. La presse écrite, les copains de la télé étaient tous là. Patatrac l'abbé Pierre lui pique la une. Franchement de la part de ce vieux bonhomme de 94 ans qui n'avait plus rien à gagner, c'est un manque évident de savoir vivre (quelqu'un a dit que la vie finissait toujours mal... c'est trop vrai). Il n'était pas si pressé, il aurait pu attendre un jour ou deux. Non comme ça, exprès pour faire ch... l'écolo, il case sa pipe en deux.
Ceci dit, on ne va pas y passer la semaine. Personnellement je rends hommage à toute son oeuvre. Son combat pour la dignité en faveur des bras cassés, ses faiblesses quand il signe un soutien, plus maladroit qu'ambigu à Garaudy, sa franchise et sa souffrance quand il dit avoir aimé et avoir du choisir... vie cruelle. Mais de là à déclarer comme Chirac un sanglot dans la voix "je suis effondré..." Franchement qui est responsable de cette situation qui laisse les plus pauvres dormir dehors. En fait Le Président de La République maintenait cette misère pour pouvoir donner raison au combat de l'abbé Pierre et ainsi pouvoir lui rendre hommage. Très fort.
Et puis, 94 ans c'est un bel age pour s'en aller. Alors salut l'abbé et bon courage à ton bon dieu qui a longtemps hésité avant de te rappeler... et on le comprend, ça ne va pas être des vacances pour lui.
23:15 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Lorsque j'ai voté Dumond en 74, je ne pensais pas que les questions mises en avant lors de sa campagne pourraient être reprises par une star de la télé. Aujourd'hui je m'en félicite et je pense que le grand Nicolas a eu raison de ne pas se présenter. Il pourra peser plus efficacement sur les politiques et même s'il n'avait pas atteint les 10% qui lui étaient crédités, il aurait participé à la dispersion des voix qui en 2002 a conduit Le Pen au second tour.
Pour l'abbé Pierre son bilan est globalement négatif car aujourd'hui c'est presque comme en 1954 :-)
De plus je n'aime pas ces icônes de la chrétienté qui font oublier que depuis 15 siècle ces églises se sont toujours trouvées du coté des puissants et on toujours mis en avant l'obéissance comme valeur première pour maintenir le peuple à la botte de toutes sortes de tyran, même en Pologne communiste....
Écrit par : René | 23/01/2007
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