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24/01/2012

900 manifestants devant l’inspection d’académie du Finistère


Daniel Le Bigot par kemperlecologieagauche

900 manifestants devant l’inspection d’académie du Finistère le matin du 23 janvier 2012 pour s’opposer à la fermetures de 54 postes d’enseignants envisagées dans les écoles publiques du département à la prochaine rentrée.

21:18 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2)

17/01/2012

Joli coup médiatique mais faux conflit.

Marc Morvan est revenu à la charge ce week end en occupant le rond point près de chez lui. Interviewé par France 3, j'ai dû répondre à la question de la journaliste... " Quelle est la position de la ville dans le conflit qui l'oppose à Marc Morvan ?". J'ai eu beau répondre que la ville n'avait aucun conflit avec le sculpteur, j'ai dû me faire une raison, cette réponse n'intéressait pas la journaliste. mouton.jpg

Je précise donc que depuis le mois de mars 2011, date à laquelle Marc Morvan a dû obtempérer à la demande du tribunal de dégager tout le matériel qu'il avait entreposé sur le bas côté du rond point, le contentieux qui l'opposait à la ville est clos. Cette demande était justifiée pour des questions de sécurité. J’imagine facilement les critiques qui n’auraient pas manquées de fuser si ces objets avaient été la cause d’un accident.

Marc Morvan continue cependant à contester les limites de sa propriété avec celles de l'espace public. C'est son droit le plus strict et le tribunal l'a ainsi reconnu. Le tribunal lui a simplement demandé de fournir à l'expert nommé, les titres de propriété afin que celui-ci fasse procéder au bornage officiel. Il semble que cela n'a pas été fait et la ville n'est, en rien, responsable de cette situation. Il est évident que la collectivité se rendra aux conclusions de cette expertise. Mais la ville ne demande rien, cette affaire concerne maintenant le sculpteur et le tribunal par l'expert interposé.

 

09/01/2012

L’essentiel c'est de faire du buzz.

 

Que ce soit au niveau national ou au niveau local, il semble que l’important actuellement soit bien de créer l’événement que les uns et les autres vont commenter et qui, ainsi, va alimenter la toile. Les internautes appellent cela créer  du  «  buzz »

Le buzz (anglicisme de « bourdonnement » d'insecte) est une technique marketing consistant, comme le terme l'indique, à faire du bruit autour d'un événement,

Prenez le journal Ouest France, il annonce la parution prochaine d’une affiche... et fait parler  l’ancien Président des Vitrines de Quimper. On y verrait une bulle avec la légende « Quimper sous Verts ». Le lendemain le candidat UMP pour les législatives y va de ses états d’âme et se lance dans un roman de politique fiction dirigé contre la majorité municipale. Le journal ne prend aucun recul et fait intégralement paraître les textes.

Ce qui m’attriste ce n’est pas que l’UMP y aille à l’artillerie lourde sur les membres de la majorité municipale, à la limite on pourrait dire que c’est de bonne guerre… (comme s’il existait de bonne guerre !). Non, ce qui est affligeant c’est que les propos soient repris.


Dans  le même registre, le journal appelle à voter  pour le quimpérois de l’année. Dans la liste des quatorze noms proposés aucun homme politique, et c’est bien ainsi… sauf qu’y figure  le Président des commerçants des halles dont la seule action notoire fût de s’opposer systématiquement aux projets municipaux d’aménagements du centre ville (place st Corentin, parvis des halles, terre au duc, Providence...). Si cela,  n’est pas faire de la politique, faudra que l'on m'explique  Foin des  créateurs de mode, sans doute mieux connus à Tokyo qu’à Quimper, des animateurs de Hip hop, le charcutier des halles   est plébiscité. Il enregistre même  un demi-millier de suffrages entre 3h et 6h du matin. Heure, et tout le monde le sait, préférée des commerçants pour exprimer leur choix. Une fois de plus, aucun recul. L’essentiel étant toujours de faire du « buzz ».


Mon propos n’est pas de faire un procès au journal mais tout simplement de pointer ce qui, à coup de petites phrases, de bons mots, me semble être une dérive. Dérive qui à terme pourrait  discréditer, au point de la faire disparaitre, la presse écrite.

Je suis un lecteur assidu des deux quotidiens locaux sans doute parce que issu d’une génération qui utilise internet mais qui conserve le besoin de contact avec le  papier. Mais si la seule parade, dans ces temps difficiles pour la presse écrite est de copier, ce qui se fait sur le Net, je crains que les carottes ne soient déjà  cuites.