28/09/2015
Debout la Cornouaille!
Déménagement de la CCI !
La nouvelle organisation territoriale et en particulier le classement de Brest comme métropole ferait obligation de rassembler les trois CCI du Finistère et de déménager le siège de Quimper vers Brest. Si ce "déménagement administratif " peut se justifier dans les départements ou une ville cumule les statuts de préfecture et de métropole. Il reste à en éprouver la pertinence en ce qui concerne le département du Finistère ou Brest est métropole et Quimper est la préfecture. C’est en tout cas, un nouveau signal négatif pour la Cornouaille, non pas tant au regard des emplois qui seraient transférés vers Brest mais au niveau du symbole quant à la dynamique du territoire. Apres le déplacement du siège de la Caisse primaire d’assurance maladie, de la CAF, du Crédit maritime… c’est à nouveau un centre de décisions qui quitterait Quimper. A ce rythme, on peut se demander si un de ces quatre matins l'Etat ne verra pas une économie à regrouper la préfecture maritime et la préfecture territoriale sur un même site. Et de ce point de vue, il sera difficile pour Quimper de faire valoir ses activités maritimes pour conserver son statut. Nous n'en sommes pas encore là mais le risque existe tant la culture centralisatrice perdure au plus haut sommet de l'Etat ou du moins, là ou sont formés nos hauts fonctionnaires, à savoir à l'ENA.
Une occasion de poser la réflexion.
Si le regroupement des trois CCI doit se réaliser, ce qui ne semble pas incongru,, qu'il soit au moins l'occasion d'une réflexion sur le rôle et les compétences des différentes instances intervenant dans le domaine de l'économie. On doit en effet s'interroger sur la pertinence de maintenir une CCI et une Agence de Développement Economique sur le même territoire. Tant il apparaît que les deux structures ont les mêmes objectifs à savoir le développement économique..
L’aménagement du territoire, bon gré mal gré, en bien ou en mal, est depuis longtemps le domaine d’intervention privilégié de l’Etat. Mais l’Etat aujourd’hui n’a plus les moyens de ses ambitions,. Il n’en a d’ailleurs plus complètement la légitimité dans une Europe qui s’appuie essentiellement sur la logique des territoires au travers des régions. . Il parait donc à ce niveau intéressant d'ouvrir l'agence de développement aux acteurs économiques de manière à ce que leurs réflexions croisent celle des élus. L'agence de développement devenant alors le maître d’ouvrage d'une synergie associant les acteurs politiques et les acteurs économiques et c’est bien ce qui manque actuellement à la Cornouaille...
La CCI ayant son siège à Brest le transfert de la compétence "gestion des ports", à la communauté de commune du pays bigouden sud la plus directement concernée semble tout a fait naturel au vue des engagements croisés région, collectivités locales.
Férérer la Cornouaille
Dans cette réflexion imposée par l’Etat mais qui doit être saisie sous forme d’opportunité, il appartient aux élus de prendre toute leur place. Au-delà des clivages traditionnels, il y va de l’intérêt et peut être même d’une forme de survie de tout un territoire, la Cornouaille qui possède de larges atouts ne se fait actuellement pas suffisamment entendre et peine à mettre ses points forts en valeur.
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2015
lettre au Maire.
Le Maire de Quimper prend l'initiative de modifier l'organisation des conseils municipaux. Il en a le droit. Par égard pour le travail des élus, il aurait pu nous consulter... mais il semble bien que cela ne soit pas sa méthode. Anne Gouérou et moi-même lui demandons de revenir sur l'horaire des séances.
à suivre la lettre que nous lui adressons ce jour.
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Nous prenons connaissance, par votre courrier daté du 10 septembre, des nouvelles dispositions en ce qui concerne les séances du conseil municipal. Le Maire étant maître de l’ordre du jour, il vous appartient de faire apparaître tel ou tel dossier selon la priorité que vous lui donnerez. Il appartiendra toujours à l’opposition de lui donner l’importance qu’elle estime devoir lui donner.
Concernant le passage du vendredi au jeudi, à défaut de connaître les raisons cette modification, nous pouvons difficilement en apprécier la pertinence.
Nous souhaitons par contre, attirer votre attention sur l’horaire que vous proposez pour débuter les séances à savoir 17h. Nombre des conseillers municipaux ont une activité professionnelle. Il est très difficile pour certains d’entre eux de pouvoir se dégager de cette activité avant 18h. Et si la démocratie n’est effectivement pas le domaine exclusif des élus, c’est bien de la présence de ces élus, que dépend l’aspect démocratique du conseil municipal.
Vous nous auriez consultés avant de proposer cet horaire et nous aurions pu vous le préciser.
Nous souhaitons donc et nous vous le demandons officiellement aujourd’hui que vous reveniez sur cette proposition d’horaire. Un début de séance à 18h nous parait être un bon compromis entre la présence souhaitée des élus et le gain financier que vous escomptez faire en réduisant la présence tardive des agents municipaux.
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2015
Trouvez la différence ?
Au menu du SIVALODET mercredi dernier, un point d’étape sur les moyens à mettre en œuvre pour réduire la vulnérabilité de Quimper face aux inondations. Ceux qui ont un peu suivi ce dossier se souviennent certainement de la hargne dont faisait preuve Georges Philippe Fontaine pour dénoncer le projet que portait le Président d’alors Georges Cadiou. Tout feu tout flamme, celui qui aujourd’hui préside le syndicat y allait de bon cœur. Affirmant à qui voulait bien l’entendre que lui élu, les choses allaient changer, foin de barrages de digues ou de diguettes. Lui élu c’est le bocage et rien que le bocage qui reprendrait ses droits. Lui élu ( tiens ! une anaphore qui me rappelle quelqu’un ! ) ce sont les populations qui décideront et non pas les technocrates des bureaux d’étude….
Deux ans après ou en sommes nous ? le projet qui semble tenir la route, en tous cas défendu aujourd’hui par GP Fontaine ressemble comme une goutte d’eau au projet de l’époque. Des digues de 5m à 7 m implantées sur les communes en amont de Quimper. La différences quand même et elle est de taille figure dans la présentation. Regardez les photos avant et après. A croire que l’important dans l’histoire c'est le panneau qui annonce Odet… pour ce qui est d’un ouvrage de retenue, il faut prendre sa loupe, écarter les fougères, se baisser et si vous avez une bonne vue… elle apparaît enfin, la dite retenue.
Regardez bien photo 1 sans "retenue", photo 2 avec "retenue " .C'est ce que l'on appelle prendre les habitants pour des dindes.
Pour ma part, passer d’un groupe majoritaire à un groupe d’opposition ne me fait pas changer d’avis. Je persiste à considèrer ces ralentisseurs de crues nécessaires à la protection de la ville. Le projet présenté aujourd’hui, ressemble à celui que j’ai défendu, je le défendrai donc à nouveau. Encore faut il, pour gagner la confiance des habitants, qu’il soit assumé pleinement par les élus qui auront à l’expliquer et non pas cacher entre deux feuilles de fougère.
Au-delà de l’aspect purement technique et du volume d’eau à retenir se pose évidemment la question de l’intégration dans le paysage de ces ouvrages. Il y là un véritable travail à faire et sur ce travail il est possible d’associer les populations. Il était inutile et démagogue de faire croire qu’en plantant simplement des arbres on arriverait au résultat recherché. Converti au projet de ralentisseurs, il faut maintenant s’attacher à faire en sorte que ces ouvrages ne dénaturent pas la vallée et s'intègrent dans l'environnement naturel.
Les moyens existent mais il faudra y mettre le prix.
23:44 | Lien permanent | Commentaires (5)