Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2016

Une nomination incompréhensible.

           Je trouve les hommes politiques de droite particulièrement mauvais dans leurs critiques du gouvernement suite aux différents attentats des dernières semaines. Entre Rambo qui préconise le bazooka pour faire sauter les camions et celui  qui pense que le droit est une entrave à l’action, il n’y en a pas un pour sauver l’autre.

      Je pense donc que ces éminents hommes politiques  seraient bien inspirés  de faire preuve d‘humilité  dans leurs  commentaires. Pierre Desproges savait résumer ceci en une phrase « Il vaut mieux (parfois)  se taire et paraître bête, plutôt  que de causer et de le prouver ».

             Il est un sujet,  par contre ou l’attitude du gouvernement et en particulier de son chef  défie le bon sens, le bon goût et que sais-je encore. Certains trouveront que ce n’est qu’un détail. Ils auront raison mais c’est aussi un symbole et gardons-nous d’agir avec désinvolture quand il s’agit des symboles.   Je veux parler de la nomination de l’ex leader de la CGT au poste de responsable de « l’agence de la langue française pour la cohésion sociale ».

            Cette agence a sans doute  raison d’être. En effet  personne ne peut nier l’existence d’une véritable fracture liée à la non maîtrise de la langue française sur le territoire national. Trouver les moyens à mettre en œuvre pour y remédier relève du bon sens,  mais…. Car il y a un « mais ». Nommer celui- là même que les militants de la CGT ont écarté du poste de délégué national,  du fait de son attitude on ne plus discutable par rapport à l’argent,  est une faute politique..  Deux épisodes ont suffi à discréditer définitivement ce Monsieur : le versement d’indemnités hors norme lors de son départ de la CGT Basse-Normandie et le coût de la rénovation de ses bureaux et appartements lors de sa nomination nationale.

            Que ce Monsieur soit compétent en ce qui concerne la lutte contre l’illettrisme, pourquoi pas ? mais il y en a des milliers de gens compétents dans ce domaine. Qu’est ce qui peut justifier que le Premier Ministre choisisse justement celui dont les casseroles résonnent encore  nationalement. Les commentaires vont bon train sur « le retour d’ascenseur »  sur «  le recasage, de fin de règne ». Et objectivement, ces commentaires acerbes  sont justifiés. C’est à n’y rien comprendre. Ou alors on serait en face d’une stratégie à long terme et ne nous aurait rien dit. Une stratégie subtile,  qui consisterait pour le Premier Ministre, à placer des éléments douteux, genre bombe à retardement,   à des postes de responsables  et  qui  resteront en place  dans le cas d’un retour de la droite.  

             On rigole, on se moque mais quand même une question se pose:  comment en est-on arrivé à ce degré de nullité de la part de responsables,  réputés  intelligents,  qui sortent tout droit de l'ENA. Mais en fait, c'est peut être l'ENA  qui déconne.

  

 

07/07/2016

la voiture électrique ou le leurre d"EDF.

 

borne.jpgla voiture électrique peut être un élément transitoire afin de lutter contre la pollution des villes en l'absence de politique vraiment volontariste en faveur des transports collectifs et des modes doux de déplacements mais son développement doit rester limité à un usage en ville. En effet si le moteur de la voiture ne produit pas de pollution et est économe d'un point de vue carbone, la production de courant électrique ainsi que son transport sont eux extrêment polluants.
La voiture électrique ne constitue qu'un déplacement de la pollution et en aucun cas une amélioration globale de la consommation des énergies. Son développement doit donc être réservé à un usage urbain. Dans ce cas, le chargement des batteries doit se faire en heures creuses, chez les particuliers mais pas dans la journée sur des parkings publics. En effet si la nuit les outils de production d'électricité sont surdimensionnés, il en va différemment dans la journée. Un augmentation de la consommation d'électricité dans la journée par les voitures électrique entrainerait l'obligation de fabriquer de nouvelles centrales.

les collectivités locales sont très sollicitées en ce moment par EDF et par les constructeurs pour poser de bornes de rechargement des voitures. Le Conseil Départemental irait même jusqu'à en installer sur des aires de covoiturage..Les voitures resteront ainsi en charge toute la journée. Avec Anne ma collègue écologiste du Conseil Municipal de Quimper, nous avons voté contre la délibération visant à autoriser  la pose de ces bornes.   Autant dire que les quolibets ont fleuris, du style... "alors VOUS les écolos vous êtes contre le diesel  et contre la voiture électrique...". 

Alors nous le redisons, tant que nous n'aurons pas les moyens de produire toute l'électricité que nous souhaitons consommer,  par des énergies renouvelables et non polluantes, la solution de la voiture électrique pour tous usages en dehors de la circulation urbaine restera un leurre.

01/07/2016

Centre d'art contemporain... les solutions existent!

          Une ville rayonne certes par la beauté de son patrimoine, par son dynamisme économique mais aussi par la qualité et la diversité de son offre culturelle. Le centre d’art contemporain de Quimper fait, depuis 25 ans, partie de cette offre. Comme tous les équipements et les organisations, cela ne veut pas dire que son fonctionnement ne peut pas être amélioré pour qu’il soit mieux ouvert et accessible à la population, à toutes les populations.com-carre_-pour-siteweb_c_.jpg
C’est par la presse que nous,élus, administrateurs et salariés avons su que le bureau municipal de la ville venait de prendre la décision de ne plus verser la subvention au Quartier à partir de la fin 2016. Nous ne pouvons accepter cette décision Aucun débat n’a eu lieu au sein du Conseil Municipal qui traditionnellement vote les subventions aux différentes associations.
           Nous n’arrivons pas à imaginer  la fermeture définitive de cette structure consacrée à l’art contemporain. Elle aurait pour conséquence d’appauvrir la ville de Quimper dans son rayonnement culturel au sein de la Cornouaille et bien plus largement au sein de la région Bretagne et du territoire national.
Cette fermeture aurait directement comme conséquence de mettre au chômage 9 personnes qui malgré les promesses faites par les uns et par les autres, auront de grosses difficultés pour retrouver un emploi de cette qualité dans la région. Cette décision du bureau municipale nous semble d’autant plus surprenante que les autres partenaires Etat, Région et Département ont clairement exprimé leur soutien à l’art contemporain et au Quartier qui porte cette spécialité.
          Nous n’imaginons pas qu’il s’agisse ici d’une question de goût ou d’intérêt personnel pour telle ou telle forme d’esthétisme. Car Il y a dans l’art contemporain, comme dans le cinéma ou la musique diverses manières d’apprécier le talent des artistes. L’essentiel étant que le plus grand nombre puisse se confronter à la proposition quitte à chacun d’avoir ensuite son avis.
          La ville de Quimper est comme toutes les collectivités confrontée à une baisse des dotations de l’Etat. Des décisions visant à améliorer l’efficacité des subventions sont de ce fait à prendre. On sait que dans les périodes tendues financièrement, la tentation est grande de supprimer ce qui apparaît comme superflu. Mais c’est une grave erreur que de penser que tout ce qui touche à la culture comme à la cohésion sociale soit inutile. Au contraire, dans les moments de crise économique, il faut favoriser ce qui interroge nos sociétés, tout en offrant des respirations, du rêve, des perspectives, du rire, de l’insolence.
          Nous demandons officiellement et avec force au Maire de la ville de revoir cette orientation proposée par le Bureau municipal et d’engager avec les partenaires publics et privés une réflexion visant à trouver des économies dans le fonctionnement de la structure mais en lui garantissant un avenir à la hauteur de l’ambition de notre ville. Celle de s’affirmer comme la capitale de la Cornouaille complémentaire de la Métropole Brestoise dans l’ouest Bretagne