12/03/2007
Sur les sentiers au Sénégal
Bon, c'est vrai, il n'y a pas que la politique dans la vie. Heureusement sinon celle ci serait plutôt triste ces temps ci. Je ne vous fais pas un dessin. Alors il y a aussi, les voyages et l'occasion de merveilleuses rencontres.
Il y a trois semaines un groupe de VTTistes Quimpérois s'est rendu dans le Sénégal oriental à la rencontre du pays "Bassari" autour de Salémata et des "Bediks" d'Iwol, village isolé, perché sur les collines à l'ouest de Kédougou. Il semble que ce peuple qui a conservé ses traditions et une partie de sa religion animiste, se soit réfugié sur les hauteurs pour fuir les "missionnaires" de l'Islam. On accède à ce village de 700 habitants par un unique sentier que même les VTT ne peuvent emprunter tant il est pentu et rocailleux.
La suite en pièce jointe, article de Didier Déniel journaliste au Télégramme qui faisait également partie de l'expédition.
24fev_senegal1.pdf
et 24fev_senegal2.pdf
Et en photos dans l'album.
PS : Suite à ce voyage, il vient de se créer sur Quimper une association « Dimbali » entraide en Wolof, dont le but est de favoriser ce type de rencontre au rythme du vélo et de mener des projets de développement solidaire au Sénégal. Première initiative pour alimenter la caisse de l’association, les participants aux voyages s’engagent à verser 10% du prix du billet d’avion dans une caisse servant à financer des prêts à taux zéro, sorte de micro crédit.
19:25 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2007
On se trompe d'élection.
Les choix politiques du pays sont normalement discutés, affinés, votés à l’assemblée nationale. Le Sénat vient ensuite éventuellement amender les lois et le Conseil constitutionnel vérifie, in fine, si celles-ci sont conformes à la constitution. C’est du moins ainsi que les choses doivent se passer. Alors pourquoi tant de fièvre autour de l’élection Présidentielle sachant que l’élu de cette consultation se doit justement d’être le garant de l’unité du pays et pour se faire ne doit pas être le champion de telle ou telle option. Les Français le perçoivent d’ailleurs assez bien, eux qui après avoir adoubé Nicolas Hulot plébiscitent aujourd'hui François Bayrou, justement parce que celui-ci fait semblant de ne pas faire de politique et de vouloir faire avec les meilleurs à gauche et les meilleurs à droite. Ce qui n’aurait strictement aucun sens dans la gouvernance du pays tant les logiques libérales et collectives s’opposent en tout. Mais les électeurs ont bien compris que là n’est pas le problème puisqu’un Président n’est pas appelé à gouverner.
Alors d’où vient cette profonde confusion des genres. Et bien c’est encore la faute à Jospin et à ses copains qui croyant ainsi rafler tous les pouvoirs a accepté la modification du calendrier des élections plaçant la Présidentielle avant les législatives. Du coup tout est focalisé sur cette consultation hyperpersonnalisée et les élections législatives risquent d’en être la simple conséquence.
La priorité institutionnelle me parait donc, et là le Président a son rôle à jouer en tant que garant des institutions, de remettre les consultations électorales dans l’ordre des priorités à savoir les législatives qui donnent une majorité politique au pays. Majorité dont sera issu le gouvernement. Puis la Présidentielle qui désigne une personnalité dont la singularité sera de ne pas être partisane mais bien de rassembler le pays.
20:11 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)
04/03/2007
Pression sur les signatures.
Il est mal le secrétaire fédéral du PS finistérien Jean jacques Urvoas. Pendant que Jack Lang s'évertuait à atténuer les propos de la direction du PS à savoir " mais non , le PS n'a jamais demandé aux maires de ne pas donner leur signature, .... seulement aux maires encarté au PS", JJU se payait une missive tres explicite et sans ambiguité à l'attention très large des maires ayant le coeur a gauche mais pas forcément titulaire de la carte PS leur demandant de n'accorder leur signature qu'à Ségolène.
Alors qui croire?... moi je fais confiance à la proximité et je pense que le PS par la voix de son secrétaire fédéral souhaite faire pression sur tous les maires, PS ou pas.
A rennes Pascal Loget (adjointe) nous a affirmé que certains élus auraient reçu des menaces sur leurs projets communaux s'ils dérogeaient a cette règle simple et efficace édictée par le parti : moins il y aura de candidats a gauche et plus le candidat PS aura la chance d'être au second tour. Les mauvaises langues disent d'ailleurs que s'il n'y avait que un seul candidat, il n'y aurait pas besoin de second tour, voire de premier. (référence au film « le dernier roi d'écosse » sur l'Ouganda et Amin Dada).
Ils manquent singulièrement de jugeotte nos socialistes hégémoniques ou alors, leur seule préoccupation (suite à la débâcle du 21 avril 2002) se limite à placer leur candidat au second tour. Une éventuelle victoire n'étant envisageable qu'en 2012. Comment interpréter autrement cette attitude suicidaire.
Que la candidate socialiste fasse le plein des voix socialistes au premier tour, me semble une condition de base mais ceci ne fait que 24 voire 26% or, pour gagner au final il faut ... >50%. D'ou viendraient ces voix que les socialistes n'auront pas rassemblées au premier tour. Elles viendront des électeurs de gauche qui auront d'abord choisi un candidat plus conforme à leurs idées et qui ensuite voteront pour battre la droite. Encore faut il que ces électeurs (entre 20 et 30%) soient dans des bonnes conditions pour faire ce petit exercice, disons contraignant.
Je doute qu'ils le soient s'ils n'ont pu exprimer leur véritable choix au premier tour.
23:00 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (10)