23/06/2011
Etre élu c'est assumer !
Comme cet article paru dans le Ouest France dimanche m'a valu quelques petites réflexions, il me vient l'envie d'y revenir. Providence OF dimanche 19 juin.pdf
Mercredi dernier... je vais à la Providence pour l'ouverture du chantier d'aménagement du secteur. La situation était pour le moins compliquée. Manque de panneaux, très mauvaise organisation, lors de la réunion de chantier, je fais mes remarques aux responsables ville et entreprise. Je suis dans mon rôle d'adjoint et je m'y tiens.
Je retourne samedi matin 10h. Des usagers, inconscients, avaient fait tomber les barrières et commençaient à se garer n'importe comment, au risque de créer des accidents. Ca râlait très fort. Le chef de chantier de l'entreprise est arrivé et a consciencieusement remis les barrières en place
10h30 on frisait l'émeute... Les gens tournaient et ne comprenaient pas, alors que l'espace était en grande partie dégagé (les travaux n'avaient commencé que sur une petite surface, seules les barrières étaient posées) qu'ils ne puissent s'y garer. J'ai pris la responsabilité de faire ouvrir deux barrières et avec le chef de chantier, nous avons fait rentrer prés de 200 véhicules en prévenant bien les utilisateurs, qu'ils devaient sortir pour 13h. Inutile de dire que cette initiative a bien fait tomber la pression.
Alors question posée par un adhérent Verts du pays de Kemper " Est ce le rôle de l'élu d'être ainsi aux avant postes?" En situation normale, sans doute que non mais dans un cas d'urgence, je crois que nous, les élus devons assumer nos responsabilités, et être là au moment ou une tension apparait. Il y a de mon avis une sorte de contrat qui lie l'élu et le citoyen. C'est du moins ainsi que je conçois mon mandat.
L'article de OF n'est que le point de vue d'un journaliste. Je ne sais pas s'il est positif ou négatif sur la forme. A savoir est ce qu'il donne une bonne image ou une mauvaise image de l'élu et de sa fonction. Et j'avoue que cela ne me perturbe pas plus que cela. Je n'agis pas en me demandant si mon action colle à l'image ou pas. Depuis le début du mandat, je fais ce que je crois utile. Dire que je suis indifférent à l'écho qui est donné serait parfaitement prétentieux. Ce texte en est lui même la preuve puisque j'éprouve le besoin de réagir. Je reste donc sensible mais pas inféodé au pouvoir de l'image.
En tous cas, chacun garde la liberté d'apprécier et de commenter, mais au moment de l'évaluation c'est l'électeur qui juge de la confiance qu'il peut apporter à celui ou à celle qui prétend être à même de mieux défendre les intérêts des habitants. Et j'ai la faiblesse de penser qu'il existe une sorte d'intelligence collective qui porte vers les élus qui ont à coeur de s'engager.
10:57 | Lien permanent | Commentaires (1)
12/06/2011
le spectacle qui fait causer...
On ne parlait que de cela hier soir sur le terrain blanc à Penhars. De ce fameux spectacle « Chrismas forever » par la compagnie Tony Clifton Circus proposé jeudi aux élèves du collège Max Jacob.
Les acteurs, dans une provocation poussée du monde de la consommatrion, ont balancé des paquets de cigarettes vers les élèves. Ils ont fait jouer une poupée gonflable et, comble de la provocation, un acteur nu s’est approché semant un trouble compréhensible chez les élèves de sixième sagement assis au premier rang. Les propos mettant directement en cause les islamistes semblent également avoir choqué les jeunes du quartier.
Il y a eu manifestement une erreur en ce qui concerne la programmation de ce spectacle dans ce lieu particulier qu’est le collège et il est parfaitement légitime que le proviseur ait fait stopper la représentation. Les déclarations qui ont fait suite au spectacle paraissent elles disproportionnées. Le proviseur, sans doute aiguillonné par l’académie et dans un souci bien compris d’ouvrir grand le parapluie, parle de rompre le partenariat avec le Maison Pour Tous. Il menace de porter plainte auprès du procureur !!! Mais porter plainte contre qui ? Cette troupe d'acteurs n’est pas entrée par effraction dans l’établissement dont il est le responsable. Quant à rompre le partenariat avec la MPT c’est mettre à bas une relation unique et très fructueuse qui date depuis plus de 10 ans.
Cette école, placée en Zone Education Prioritaire a, justement grâce aux engagements successifs de ses proviseurs, su s’ouvrir sur le quartier. Le fait est suffisamment rare pour être souligné.
Je ne reviens pas sur l’erreur de programmation, elle a été reconnue par le directeur de la MPT. Mais attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La création est libre et le créateur doit pouvoir bénéficier de cette entière liberté. C’est au programmeur de faire preuve de discernement quant au public concerné par le spectacle et sur ce plan la responsabilité du directeur de la MPT autant que celle du proviseur du collège est engagée. Pour reprendre une formule rendue célèbre : pas coupables, puisqu’ils n’ont ni l’un ni l’autre vu la pièce mais responsables du fait de leurs fonctions de directeur.
Sans vouloir minimiser le fait, je pense qu’il est temps maintenant de redonner à cette « affaire » sa juste place. Il faut également qu’au-delà des questions de postures, les acteurs, à savoir le collège, la MPT et la ville se retrouvent pour analyser le dysfonctionnement constaté, pour replacer les responsabilités et surtout pour rebondir et donner encore plus d’ouverture et de punch à cette fête qui doit dépasser, le cadre de la fête de quartier pour devenir un évènement majeur dans la ville.
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2011
Le SCOT de l'Odet
11:28 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scot odet