10/12/2015
L'éco-fourneau de Dimbali à TÉBÉO
L'’éco-fourneau de l'association Dimbali présenté à l'émission L'instant T de la chaine de télé régionale TÉBÉO
http://kemper.dimbali.fr/
Le principe de l’éco-fourneau existe depuis un moment déjà. Il consiste, un peu à la manière des inserts dans les cheminées, à concentrer la chaleur dans un foyer. Une association Nantaise en a développé la fabrication en Colombie. Une autre le fabrique en série au Mali et à Madagascar.
L’association Dimbali (ce qui veut dire solidarité en Wolof) de Quimper a choisi d’en faire un projet de développement au Sénégal, en Casamance plus précisément.
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07/12/2015
Miz du, miz Kerzu...
La gueule de bois
Bien sûr que nous nous attendions une bérézina électorale ce dimanche des régionales. Nous les écologistes, ne pouvions ignorer que depuis la dernière présidentielle le mouvement de chute pour EELV s’accélère à chaque élection, alimenté par des luttes intestines, par des démissions hyper médiatisées et par des positionnements difficiles à comprendre pour notre électorat. Et pourtant, et c’est le propre d’une campagne, le discours clair et courageux de René Louail nous laissait un peu à espérer. L’opportunité de la COP 21 nous faisait rêver d’une prise de conscience écologique… mais rien n’y a fait, la locomotive à perdre gardait son élan.
Alors oui gueule de bois vis-à-vis de notre score mais de ce désamour avec notre électorat, il nous appartient à nous les Verts d’en tirer les conséquences et de repartir sur d’autres bases. De trouver une autre forme à notre message qui est juste mais simplement pas entendable de la manière dont nous le diffusons. Nicolas Hulot sait se faire comprendre, il n’y a qu’à voir sa vidéo, Mélanie Laurent sait capter l’attention, son film « Demain » en est la preuve, Arthus Bertrand sait parler aux gens « Human » en témoigne. L'intérêt des gens de ce pays pour l’écologie est réel, à nous de transformer cet intérêt vers un désir de changement.
La taloche
Mais que dire de cette terrible claque que nous balance le score du Front National. Comment interpréter, comprendre, accepter que 25% , 40% parfois des électeurs de France votent pour un parti politique dont le seul discours est le refus de l’autre surtout quand il est un peu bronzé. Qui prône le retour à des valeurs de soumission pour la femme et l’enfermement dans un isolement suicidaire à l’intérieur d'un pays aux frontières « bunkerisées ». Quel regard vont avoir les dirigeants du monde, réunis au Bourget pour ce pays qui porte un parti ouvertement xénophobe en tête du palmarès des organisations politiques. Quel crédit donner à la parole des dirigeants de ce pays dont 30% des électeurs rejettent toute idée de partage et qui s’en « foutent » royalement des conséquences du réchauffement climatique, du moins tant qu’il n’inonde que des régions comme le Bangladesh.
Oui, vraiment ces deux mois de novembre et décembre méritent bien leur traduction bretonne de mois noirs " miz du, miz kerzu "
https://www.youtube.com/watch?v=a6UqT8VXsHM
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Un petit texte du journaliste écrivain Remond Alain.
Un jour, nous nous demanderons comment c'est arrivé.
Un jour, nous essaierons de nous rappeler comment ça a commencé.
Nous étions tellement sûrs que ça n'arriverait jamais, que ça ne pouvait pas nous arriver.
Pas ici. Pas en France. Ou alors par la force, par la violence, un coup d'État, une prise de pouvoir illégitime.
C'était facile de jouer à nous faire peur, en imaginant de tels scénarios. Comme si le peuple, par nature, était incapable de vouloir que ça arrive.
Un jour, nous nous demanderons comment le peuple, finalement, a voulu que ça arrive, pourquoi c'est devenu possible.
Nous ferons le compte de nos renoncements, de nos accommodements, de nos acquiescements, rien de bien scandaleux, rien de bien grave, rien de bien répréhensible, pas de quoi monter sur ses grands chevaux.
Une chose après une autre, une petite chose après une autre petite chose. Au nom du bon sens, qui a tellement bon dos. Au nom des échecs de tous les autres, alors qu'est-ce que ça coûte d'essayer ?
On verra bien. Oui, un jour, nous nous demanderons comment c'est arrivé. À moins que, dans deux jours…
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