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31/03/2006

Robien... quelle cata!

Dans la catégorie pyromane, je décerne la palme au Ministre de l'éducation.
Hier il demandait que les responsables des lycées fassent intervenir les forces de l'ordre pour " dégager les acces..." glup!
Aujourd'hui il culpabilise les mauvais parents. Ceux qui engendrent ces contestataires en herbe qui feraient mieux de rester regarder " la star ac " plutôt que de manifester. glup ... glup
Et pour terminer, il menace de punir les dangereux professeurs qui ne font qu' inciter les jeunes à manifester contre le gouvernement...
C'est évident qu'ils n'y auraient pas penser tout seul ... les jeunes!
Je propose de licencier Robien et contrairement au CPE je donne le motif... incompétence notoire.

18:55 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

28/03/2006

aménagement rue du chapeau rouge

L’aménagement de la rue du chapeau rouge représente pour l’avenir du centre ville de Quimper un enjeu majeur. Il semble que la municipalité l’ait bien compris et qu’elle souhaite prendre ce dossier par le bon bout. La réunion de présentation organisée lundi est à mon sens un signe positif. Une fausse note malgré tout (pas facile d'être parfait) l’absence de l’association « Gros plan » sans doute oubliée, et qui nous parait pourtant incontournable quand on évoque l’avenir du cinéma sur Quimper.
Nous avons donc deux options, qui toutes les deux présentent des avantages et des inconvénients mais qui placent l’une et l’autre mais de manière différente le cinéma au centre ville comme un atout majeur de son animation. Pour ma part je ne peux qu’être d’accord sur cette orientation que j'ai toujours défendue. L’une(des options) conserve l’actuel Chapeau rouge et vient restructurer autour du bâtiment. L’autre le rase et autorise de fait un réaménagement complet du secteur (on peut ainsi tout imaginer entre l'église st mathieu la rue de Douarnenez et la médiathèque).
Dans les deux cas, la salle des fêtes disparaît. Il faudra donc que la ville (l'adjoint est resté évasif sur le sujet ) s’exprime sur ce point et propose une solution car il n’est pas envisageable de priver Quimper d’une salle de 900 places au cœur de la cité. L’avenir du cinéma « art et essai » reste également à préciser. Quimper est une ville de cinéphiles, et le cinéma de qualité, en dehors des grosses productions restera une priorité.
Il est aujourd’hui trop tôt pour choisir et c’est peut être la chance de ce projet qui de toutes façons ne verra le jour que fin 2008 et vraisemblablement 2009. Ce qui veut dire que tout le monde à intérêt à ce que le travail en amont soit complet. Ce projet appartiendra à Quimper majorité et opposition confondues. Il est largement perfectible, les échanges de lundi l’ont démontré.
j'invite donc la ville à poursuivre dans la voie de l’échange de la participation, de la construction collective, à prendre le temps nécessaire, ni plus, ni moins. La réussite et l’animation du centre ville est à ce prix.

17:09 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (1)

26/03/2006

une grande inquietude

La grande inquiétude des jeunes
Au delà du CPE, car soyons honnête, malgré toutes les bonnes raisons qui nous font combattre cette attaque au droit du travail, ce contrat n’est pas à lui seul de nature à mettre tous les jours des dizaines de millier de jeunes dans la rue. Au delà donc du CPE quel est le malaise dont souffre la jeunesse? La précarité est aujourd’hui un élément important mais il n’est pas le seul. La précarité n’est en effet pas nouvelle. De tous temps, sauf peut être pendant ces 50 dernières années, les guerres, les crises économiques, les épidémies ont maintenu les gens dans la précarité en matière d’emploi. Ce qui est nouveau c’est que la précarité se conjugue aujourd’hui avec un impératif de mobilité, c’est du moins ce que, au nom de la mondialisation, les économistes nous assènent à longueur de temps. Elle produit ainsi une inquiétude plus profonde et qui elle est bien nouvelle. Elle se traduit par une absence de visibilité affective. Cette visibilité qui est déterminante pour la mise en marche d’un projet, les jeunes ne l’ont plus. Six mois ici, douze mois ailleurs, le stress permanent d’un contrat à renouveler, pas le temps de s’arrêter, de rencontrer l’autre. Et pourtant pour se construire, pour fonder une famille, en assumer la responsabilité, il faut bien pouvoir s’arrêter.
Ce malaise est paradoxalement plus répandu chez les jeunes diplômés que chez les jeunes en formation professionnelle, du coup on retrouve aux concours de la fonction publique, IUFM, école d’infirmières… un nombre important de surdiplômés qui aspirent à une stabilité même si le prix à payer est un revenu inférieur.
En fait, notre société semble avoir oublié ce qui fait son fondement, sa pérennisation. Elle a oublié que les individus ne sont pas des marchandises. On ne les fabrique pas pour ensuite les transporter. Ils se construisent eux-mêmes. Ils ont besoin pour cela d’un espace protégé, de temps et de sécurité affective. C’est en cela que la crise profonde que nous connaissons aujourd’hui diffère de celle que nous avons connue en 1968. En ce temps là, la société revendiquait ce qu’elle n’avait pas, la liberté, celle de voyager, celle de vivre à pleine dent… On pourrait presque dire qu’aujourd’hui la jeunesse a vu, elle connaît. Elle recale ce qui lui est fondamental. Elle n’est pas blasée, elle est simplement raisonnable.

22:15 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)