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31/01/2008

le congrès culbute le peuple.

Le 29 mai 2005, les français ont voté, à tort ou à raison, majoritairement contre « le Traité établissant une Constitution pour l’Europe » (TCE).
Le 4 février 2008, le Congrès Français (ensemble des Députés et des Sénateurs) sera réuni pour autoriser le gouvernement à changer la constitution afin d’adopter un traité modificatif reprenant quasiment le TCE refusé lors du référendum.

La question qui se pose aujourd’hui n’est plus relative au traité, mais bien liée à la validité d'un référendum démocratique. Comment accepter une procédure qui évite aux élus de consulter le peuple. Les constitutionalistes diront que les élus détiennent un mandat et que celui ci est remis en cause à chaque élection. Certes mais pour une question qui a été tranchée par un référendum, si la proposition change, il n'y a pas d'autre solution que de revenir directement devant le peuple. C'est une simple question de respect démocratique. Je ne peux pas comprendre comment nos élus n'en conviennent pas.
Bien sûr le PS, va crier au piège tendu par Sarkosy. Mais il peut s'en sortir en allant à Versailles et en votant NON. Non pas un "NON" au traité, car on sait que le PS (du moins les élus) y est majoritairement favorable mais un NON franc et massif à la procédure. Ce NON aurait pour conséquence d'invalider le vote du Congrès (il faut une majorité des 3/5) et ramènerait la question devant le peuple.
Le PS peut ainsi faire preuve de cohérence. En aura t'il le courage? ou dans le fond, convaincu du bien fondé du Traité, ne voit il pas là une bonne occasion de laisser Sarkozy faire le sale boulot qui consiste à forcer la mains aux Français.
Si c'est le choix du PS, qu'il ne s'étonne pas de voir, une fois de plus les électeurs s'éloigner des isoloirs lors des prochaines consultations.

Mobilisation:

Samedi 2 février 2008
Dés 10 h pour faire signer une pétition - Halles de Quimper
A 12 heures pour défiler en centre ville.

11:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (4)

23/01/2008

Un mur végétal au Théatre de Cornouaille

Les habitant de la communauté ont eu samedi l’occasion de voir, l’intérieur de la médiathèque de Quimper. Les avis semblent unanimes, le bâtiment rénové est superbe, reste maintenant à le nourrir en s’ouvrant à toutes les formes de médias.
Les avis divergent par contre sur l’environnement de ce bâtiment, la grande majorité le trouve trop minéral. Il serait judicieux de végétaliser l'espace donnant sur la rue de Douarnenez. En effet le projet actuel consiste en un pavage de granit.
8bc788a94c837a16a65d72edc9e40967.jpg Quant au théâtre de Cornouaille tout le monde convient, qu’il va falloir faire quelque chose pour lui donner un aspect plus sympathique. Sa forme "mastoque" et le mauvais vieillissement du bois ne lui donne que peu d'atours.
Notre proposition (Kemper l'écologie à gauche) serait de faire un jardin vertical. En faisant tomber des plantes le long des façades. Un peu à la manière du nouveau musée Branly. Nous y voyons au moins deux avantages, introduire du végétal dans cet espace essentiellement granitique, et rendre vivante une façade imposante.

09:40 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (1)

21/01/2008

lettre à Bernard Poignant

Je souris à la lecture de mon journal ce matin : Bernard Poignant samedi, lors de la présentation de ses vœux (première fois en 7 ans !), « à quimper, la gauche est rassemblée pour la première fois dès le premier tour » ???.
Du calme Bernard, l’enthousiasme ne doit te rendre ni aveugle ni amnésique… En 2001, à coups de forceps, Jean Claude Joseph avait déjà associé, le PS, le PC, le PRG, le démocrate de progrès, l’UDB et les Verts, pour un résultat sur lequel je ne reviendrai pas. Cette année, tu auras remarqué que les Verts, qui participent aussi à un rassemblement, "Kemper l'écologie à gauche" ne s’inviteront que pour le plat de résistance. Tu auras aussi remarqué que l’extrême gauche ne participera même pas au rassemblement du second tour.
Ceci dit, je comprends bien ta préoccupation en tant que responsable PS, coûte que coûte apparaître comme les rassembleurs même en forçant un peu la réalité. Je t’invite pour ma part à t’interroger sur le fait que nous ne soyons pas de ton "rassemblement" alors que nous portons haut notre appartenance à la gauche.
La gauche, ce n’est pas un parti politique mais un ensemble de valeurs. Et il en est une (au moins), relativement nouvelle, qui s’impose progressivement depuis les années 1980: c’est « l’écologie » qui consiste à penser l'homme et son épanouissement dans un espace dont il n'est que locataire et dont il doit intégrer la finitude. Tu conviendras facilement qu’au PC ou au PS il y a encore beaucoup d’efforts et de révolutions à faire pour intégrer cette valeur nouvelle.
Notre présence au premier tour se justifie en grande partie par la volonté de promouvoir cette écologie humaniste. Les électeurs jugeront et diront clairement le poids qu’ils lui donnent. Le second tour c’est autre chose, il s’agit alors d’élire une équipe et un Maire. Nous avons toujours dit notre volonté de participer activement à la gestion de la ville et nous acceptons naturellement la confrontation dans une équipe diversifiée sur la base du rapport de force voulu par les électeurs.
Cher Bernard, Je t'invite donc à intégrer simplement cette petite note et ceci justement pour faciliter ce que nous souhaitons sans ambiguité, le rassemblement au second tour.

10:50 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2)