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26/09/2010

reponse a histoire d'eau

Bernard Poignant Maire de Quimper  donne dans sa lettre son point de vue quant à la gestion de l'eau.

Réponse rapide avant de revenir plus longuement sur ce dossier.

Quand le Maire dit que la Délégation de Service Public n'est pas le diable, il a raison, le Maire garde sa responsabilité sur la question globale de la gestion de l'eau. Ce qu'il ne dit pas c'est que cette délégation, assurée localement par du personnel qui fait son boulot et qui est normalement rémunéré, a  aussi pour raison d'être, de remonter des bénéfices aux actionnaires du groupe VEOLIA. Il s'agit là d'une rente financière sur  la distribution d'un élément naturel qui appartient à tout le monde.

Le Maire dit également qu'il n'y a pas d'idéologie et que c'est l'élément prix entre une régie et une DSP qui motive le choix. Pourquoi pas si tel est son choix mais alors comparons des valeurs comparables...le projet de régie mis en balance fonctionnait avec 26 équivalents temps plein quand VEOLIA propose 12 équivalent temps plein. Il est facile alors de dénoncer un parti pris car les deux systêmes ainsi présentés ne sont évidemment pas comparables en l'etat. Il aurait fallu reprendre l'étude faite pour une régie et la faire expertiser par un responsable d'une régie fonctionnant effectivement dans une autre collectivité. Il aurait pu nous dire si les chiffres étaient ou non exagérément gonflés.

En fait en proposant un report de la décision, c'est ce que nous demandions, une contre expertise publique

20/09/2010

Europe Ecologie

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Le mouvement écologique  se trouve aisni sous l'impulsion de Dany Conbendit à la croisée des chemins. Le choix pour  le parti  les Verts est donc simple:   se fondre dans un nouveau parti Europe Ecologie, ou de poursuivre sa route en solitaire.  Europe Ecologie devenant alors une sorte de confédération à géométrie plus ou moins variable, qui se constituerait, se deconstruirait en fonction des échéances électorales.

Je pense que le temps est venu pour les Verts de passer à la phase supérieure, celle d'être le pivot d'un rassemblement. Nous l'avons constaté lors des dernières consultations électorales, les écologistes   pèsent de plus en plus sur le paysage politique du pays. C'est une réalité, les Verts y ont largement contribué et il nous faut l'assumer. D'un autre coté, soyons réalistes, la structure actuelle des Verts avec ses sempiternelles guéguerres des courants et ses statuts bloquant ne nous permet pas de progresser.  Europe Ecologie, sous la houlette de Dany  a montré sa capacité à mobiliser les énergies. Le chemin  me semble donc tout tracé et il me semble qu'il y a une responsabilité historique pour les Verts d'y adhérer.

Que feront les autres partis politiques qui ont participé à la démarche Europe Ecologie? c'est a eux seuls de décider mais là encore soyons pragmatiques: la double appartenance a deux organisations politiques nuit évidemment à la clarté et à la lisibilité par l'opinion. Si l'UDB en ce qui nous concerne  souhaite conserver son activité politique centrée autour de l'autonomie de la Bretagne. Ce sera son choix et nous devrons le respecter. Il restera à prévoir un partenariat privilégié avec ce parti que nous rencontrons sur la plupart de nos luttes mais je pense que les choses seront ainsi plus claires.

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04/09/2010

le choix d'une régie eau

le choix d'une régie eau

Pour les élus de KEG le choix d’une régie publique pour la production, la distribution de l’eau ainsi que pour l’assainissement s’inscrit dans le cadre d’une véritable politique de l’eau qui doit se mettre en place à l’échelle de Quimper communauté. Ce choix s’appuie sur un système de valeurs que nous avons développé lors des dernières élections municipales et auquel nous restons fidèles. Au-delà de la première exigence qui est d’offrir la meilleure eau au meilleur prix, le passage en régie porté par une volonté de transparence, entend replacer l’usager au cœur du service. Cette décision relève pour nous d’un choix politique - l’eau étant réaffirmée comme bien commun doit échapper au secteur marchand ici à Quimper mais également partout dans le monde. Même si dans le cadre d’une Délégation de Service Public, comme c’est le cas aujourd’hui à Quimper, la distribution de l’eau reste un service public local sous la responsabilité du Maire, le fait d’en confier la gestion à une entreprise privée, entraîne un désengagement de la collectivité sur des questions pourtant fondamentales tant sur la qualité du service que sur la protection de la ressource.

L’intérêt d’une régie.

Avec comme objectif « d’amplifier les économies de consommation et assurer sa qualité pour que l’eau du robinet soit bue par tous », nous avions clairement annoncé dans notre programme municipal notre choix pour une gestion de la production et la distribution de l’eau en régie publique. Si ce système de gestion est celui qui nous paraît le plus à même de défendre le service public, ce n’est pas pour autant la solution miracle. Un retour en régie devra s’accompagner d’un engagement de la collectivité afin d’inscrire la gestion de l’eau dans une politique globale de développement durable. Ce qui implique un engagement fort visant à: - conserver la qualité des eaux brutes par une politique à l’échelle des bassins versants associant l’ensemble des acteurs sous la responsabilité des élus. Cette politique peut conduire la collectivité à se rendre propriétaire de fonciers stratégiques en terme de protection de la ressource et à y favoriser une agriculture biologique respectant les milieux naturels. - réduire nos consommations pour moins peser sur la ressource qui reste limitée, en particulier en période estivale, et éviter ainsi le recours a des installations de stockage du type barrage ou transfert d'eau brute en développant une véritable politique d’économie des consommation (récupération de l’eau des toitures…) - renforcer le lien avec l’usager et permettre le contrôle citoyen en ouvrant la gouvernance de la régie à des représentants des salariés du service, d’associations et de personnes qualifiées et en créant un Observatoire municipal : instance d’accompagnement de la politique de la ville, de dialogue, de débats, de concertation. Par ailleurs le Maire étant responsable de la régie, il rend compte directement de son fonctionnement devant les citoyens. - mettre en place une politique tarifaire sociale et solidaire, basée sur une augmentation progressive du tarif au-delà d’un seuil tenant compte du nombre de personnes par foyer, afin d’inviter les gros consommateurs à réduire leur consommation et à permettre ainsi à tous d’avoir accès à cette ressource essentielle.

Le risque de la privatisation.

En laissant les entreprises privées assurer seule la gestion de l’eau, le risque est important de voir disparaître les compétences techniques au sein des collectivités, les livrant ainsi pieds et poings liés au monopole des sociétés dont le but est avant tout de rémunérer leurs actionnaires. Par ailleurs nous savons très bien, et le compte d’exploitation de l’actuel délégataire le montre, qu’une entreprise privée est prête à tout d’un point de vue commercial pour obtenir le marché. Allant même jusqu’à proposer un prix au m3 rendant la gestion déficitaire dans un contrat dans la mesure ou elle se ‘rattrapera ‘ sur d’autres collectivités. Voilà pourquoi, à Quimper et pour l’agglomération, nous voulons une nouvelle gestion de l’eau, dont la première étape devrait être pour Quimper le retour de la production de la distribution de l’eau et de l’assainissement sous forme d’une régie publique

01:35 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)