26/06/2017
une étude couteuse et inutile.
Jusqu’à présent, la plupart des foyers quimpérois voient leurs poubelles grises ramassées deux jours par semaine. La mise en place de la collecte sélective de tous les emballages a considérablement réduit le volume des déchets destinés à l’incinération. Il est donc normal que nous en venions à un ramassage semaine. Il y a plus d’une année que régulièrement je réclame au sein des instances communautaires cette modification. Ca y est, la chose semble acquise. Alors pourquoi ce coup de gueule poussé jeudi soir lors du conseil communautaire. Tout simplement parce qu’au détour d’une simple délibération je découvre que la collectivité a passé un marché pour une étude, à un cabinet de Lyon afin évaluer le besoin en terme de taille de conteneur individuel. Des employés de cette société retenue vont donc passer dans chaque foyer pour demander si les résidents ont assez avec le conteneur actuel ou s’ils en souhaitent un plus grand. A l’issue de cette enquête, la même société aura en charge de distribuer les nouveaux conteneurs. Coût de l’étude 350 000 euros
Il aurait été tellement plus simple pour la communauté, le choix d’un passage semaine étant fait, de lancer une communication invitant les quimpérois qui auraient souhaité un conteneur plus grand de se signaler à la mairie. On aurait même pu, pour moins de 40000 Euros, embaucher deux vacataires pendant 2 ou 3 mois afin de faire un travail en profondeur sur le volume et la nature des déchets produits.
A l’heure où nous constatons une baisse des dotations de l’Etat, ou tout le monde s’entend pour dire qu’il nous faudra faire des économies, ce marché est tout simplement aberrant.
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19/06/2017
Et l'écologie dans tout cela?
Les urnes ont rendu leur verdict… le mouvement d’ E Macron « En marche », comme prévu, fait carton plein. On peut bien entendu regretter la défaite de Députés qui ont fait leur travail tout en restant fidèle à leurs idées. On peut aussi regretter la victoire de Députés qui ont trahi leur parti en rejoignant tactiquement une majorité Présidentielle. Mais c’est ainsi et malgré une lourde abstention, Le Président possède aujourd’hui une confortable et légitime majorité. Il le sait, il a maintenant 6 mois…peut-être un an pour marquer le pays et pour le faire avancer.
Dans le débat Finistérien et tout particulièrement quimpérois on ne peut que souligner et regretter l’absence de l’écologie. Alors que la population se prépare aux mutations que va entrainer la lutte contre le changement climatique, aucun des deux postulants de la première circonscription n’y a fait référence durant la campagne. On va malgré tout se rassurer en se disant que Nicolas Hulot est dans la place et que s’il y est, c’est qu’il a obtenu des engagements de E Macron.
Tous les partis ont aujourd’hui à se remettre en question et « EELV les verts » tout particulièrement. Comment se fait-il, alors que les écologistes gagnent chaque jour au niveau des idées, que leur poids politique soit rendu aussi faible. Il y a certainement des erreurs de tactiques, aussi certainement l’exemple d’un fonctionnement pour le moins chaotique mais il y a aussi fondamentalement un positionnement qui de fait et on le voit dans les urnes n’est pas suffisamment soutenu par la population. Les citoyens ont sans doute plus besoin qu’on leur propose des solutions pour y arriver plutôt qu’un discours sans doute juste mais parfois décourageant.
E Macron et son mouvement « en marche » n’ont pas gagné sur un programme mais plus sur l’idée qu’il fallait changer. Et de ce coté nous avons assisté depuis le mois de mai à une véritable révolution en douceur. L’écologie peut et doit prendre une large place dans ce changement annoncé. La présence de Nicolas Hulot est un signe fort mais qui n'aura de sens que si nous savons le transformer en actions pour l’avenir
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2017
Une révolution en douceur!
Le grand chambardement continue. Apres une présidentielle a rebondissement, il fallait s’y attendre, les législatives terminent le travail. En réalité le pays est en train de vivre une véritable révolution en douceur. Ce qui semblait établi et immuable, à savoir d’une part deux blocs idéologiques, la droite et la gauche qui se disputent le pouvoir. Et d’autre part que pour espérer devenir député, il fallait avoir été attaché parlementaire et si possible sortir de l’ENA. Ces deux constantes sont aujourd’hui battues en brèche et c’est une assez bonne nouvelle.
La fin des blocs?
Il est libéral et s’en prévaut mais il a participé à un gouvernement qui se positionnait à gauche. Le nouveau Président de la République semble donc compatible avec la droite comme avec la gauche. De plus il nomme un élu de droite au poste de premier Ministre. Avouez qu’il y a de quoi brouiller les pistes. Au final les Français ont approuvé et ont ramené dos à dos les représentants des deux grands partis qui gouvernaient alternativement le pays depuis le début de la cinquième République. Dire pour autant que la droite et la gauche, ça n’existe plus serait cependant aller un peu vite en besogne. Ce que les électeurs ont avant tout rejeté, ce sont les partis politiques, leurs contradictions et leur suffisance. Pour le compte ils ont vraiment rejetés tous ceux qui les représentaient, ceux qui avaient un bon bilan comme les autres, les frondeurs comme les autres. A croire que l’étiquette PS ou LR suffisait à se faire virer. Un point d’ombre malgré tout dans ce paysage politique dévasté, celui qui avait sans doute le plus mérité d’être dégagé, est encore debout et a de forte chance de retrouver son poste dans l’Essonne.
Des députés qui vont apprendre en marchant.
Le Président de la République va donc se retrouver avec une nette majorité d’élus issus de son mouvement « en marche ». Ceci va lui apporter un certain confort lors de la première année de son mandat. Il n’est pas certain pour autant que cette majorité soit à ses bottes car c’est là, la deuxième curiosité de cette élection. Si la chambre n’est ni de droite ni de gauche chaque député élu, tout inexpérimenté qu’il soit, sera porteur de valeurs et à un moment ou à un autre, ces valeurs lui feront prendre position. Le Président en passant les réformes « dures » par ordonnances va se donner un peu de temps mais il sera malgré tout rattrapé et devra tenir compte des débats et avis de ses propres troupes.
C’est en fait complètement nouveau et assez réjouissant de voir que l’on peut devenir Député sans avoir eu un parcours politique qui vous tanne le cuir et vous lave les idées. Je pense d’ailleurs que dans la loi de moralisation de l’action politique et dans la suite de cette révolution, le Président aurait dû aller jusqu’à imposer le mandat unique et non renouvelable.
Et pour terminer, parmi tous les duels de dimanche, il y en a un qui devrait susciter toute mon attention. C’est dans le Gard, G Collard le FN face à la torera Marie Sara REM. Allez Marie les oreilles…….
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